Réflexions poétiques
234 pages
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Réflexions poétiques , livre ebook

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Description

Un recueil entièrement arcbouté contre la violence, la barbarie, le fanatisme religieux et ses cortèges d'horreurs. Mais encore et surtout une œuvre en forme de défense et d'ode à la vie, à la tolérance, à la fraternité... Ainsi se caractérisent ces « Réflexions poétiques » signées Élie Mangoubi qui, avec ces vers, jette, à destination d'une humanité par trop désunie, à la fois un cri d'alarme et un chant pacifique.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 novembre 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342157055
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Réflexions poétiques
Elie Mangoubi
Publibook

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175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Réflexions poétiques
 
 
 
À Claire, mon épouse,
David et Marc, mes enfants,
À Abigail, ma petite-fille.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Tous les dessins du livre sont de l’auteur.
 
 





En introduction et avec reconnaissance : « À Élie », poème de Yann Noirot 1
À perte de vue, les sables libyques
Répandent des vagues immobiles.
Au milieu de la poussière d’or,
La prière de l’oracle élève son chant
Vers le ciel absolument bleu.
 
Le fleuve aux yeux lapis-lazuli
Écoule la lumière de son regard
Jusqu’à révéler la signification
Du son du nom du prophète.
 
Lorsque les ombres s’estompent
Dans la danse des palmiers dattiers,
Le silence éveille le regard du lion.
Et la sérénité de la fauve clarté
Dépose entre tes mains l’étoile.
 
Lettre grecque des origines,
Le cristallin d’Horus se reflète
Sur le lac majestueux ouvert
Au-delà des brumes de l’hiver
Au cœur de ton esprit d’azur.
 
Sur le velours du soir brille,
La première étoile fixe.
Sa flamme dans la nuit qui vient
Se dresse droite et douce.
 
La naissance du vent du sud
Répond à l’oracle qui te désigne.
Et lorsque l’aurore touche la terre,
Le granit vibre au diapason de l’âme
De ton écriture devenue prophétie.
« À Élie », Yann.
 
La poésie, c’est la vie
La poésie n’est pas un ouragan,
C’est une terre fertile, génératrice
De la libre pensée. Protectrice
Du bien, elle s’affirme en signalant
 
Le mal sur la terre et en louant la beauté
De l’univers qui s’étend à l’infini.
Elle nous enchante par sa mélodie,
Qui nous fait toujours rire et pleurer.
 
Elle aime les couleurs de l’arc-en-ciel,
Tout en admirant les clairs de lune,
Elle se laisse bronzer au soleil.
 
Elle est la vie avec ses fortes émotions,
Ses espoirs, ses doutes, ses trésors,
Ses rêves, ses râles et ses religions.
 
La barbarie va-t-elle vaincre ?
La réalité de la férocité de l’intolérance
Face au monde par sa vile violence
M’a horrifié. Un jeune reporter capturé,
Sa tête, sous le soleil de l’été, est tombée.
 
La hideuse bête noire a frappé sans pitié
En troublant la conscience de l’humanité.
Les yeux du décapité, au-delà du soleil
D’août, recherchent en vain l’arc-en-ciel
 
De la sérénité. Le sang des mécréants
N’est-il pas sacré aux yeux des méchants ?
Dieu, le Miséricordieux, n’aime-t-il pas
Tous ses enfants qui séjournent ici-bas ?
 
La barbarie va-t-elle vaincre et l’inhumanité ?
Est-elle le chemin qui mène à l’éternité ?
Mon cœur de douleur se serre et je pleure
Devant la rage et l’absurdité de l’horreur.
 
 
 
La bête noire doit être éliminée
Je vous présente mes dernières pensées,
Sous un ciel gris nuageux, l’orage
Gronde, des torrents d’eau avec rage
Déversent la haine sur le monde sidéré.
 
Un mécréant a été égorgé sans raison,
Des femmes yazidies se sont suicidées
Après avoir été lâchement violées
Et des chrétiens crucifiés sans façon.
 
L’étendard noir de la haine, de la terreur
Flotte sur une partie de la Mésopotamie
Et partout où il passe, il fait malheur !
 
Au nom du Tout-Puissant et Justicier,
La bête féroce doit être éliminée pour
Que la tolérance puisse luire en premier.
 
Ô vous les hommes camouflés en noir
Ô vous les hommes camouflés en noir,
Vous dites faire votre devoir en tuant
Lâchement et vicieusement les mécréants.
 
Ô vous les hommes camouflés en noir,
Vous semez la désolation et la terreur,
Là où vous passez, vous faites malheur.
 
Ô vous les hommes camouflés en noir,
Vous idolâtrez Lucifer et la mort
En imposant la barbarie sans remords.
 
Ô vous les hommes camouflés en noir,
Vous êtes la vermine de l’humanité
Pour laquelle vous n’avez pas de pitié.
 
Ô vous les hommes camouflés en noir,
Souvenez-vous que l’intolérance
Mène à la barbarie et à l’ignorance.
 
Ô vous les hommes camouflés en noir,
Ne vaut-il pas mieux aimer son prochain
Qu’égorger les infidèles de vos mains ?
 
Ô vous les hommes camouflés en noir,
Ne vaut-il pas mieux respecter la vie
Que tuer pour gagner le paradis ?
 
Ô vous les hommes camouflés en noir,
Vous n’êtes pas les justiciers de Dieu,
Le Tout-Puissant et miséricordieux !
 
C’est Lucifer en action
C’est la noire violence
Où, sur le sable, coule le sang
Des hommes par les méchants
Égorgés, victimes de l’intransigeance,
 
De la barbarie, de la déraison
Et qui promettent les délices du paradis
Au prix de monstrueuses tueries,
Sous le regard du soleil à l’horizon.
 
C’est la noire ignorance
Et les rêves de retour au califat,
Au nom du miséricordieux Allah
Qui distribue joyeusement la violence
 
Et sauvagement frappe de plus belle,
Sans remords et sans pitié,
Pour instaurer la justice et la paix
En voulant exterminer tous les infidèles.
 
C’est le combat de la folie,
C’est la nausée à l’infini,
C’est Lucifer en action, mes amis !
 
 
 
 
 
 
 
Cette vieille Europe…
Cette vieille Europe voûtée,
Aux articulations usées,
Sans volonté, ni courage,
Peut-elle faire face à la rage
Des puristes musulmans,
Qui veulent éliminer les mécréants,
Les apostats, pour instaurer le califat
Au nom d’Allah et du prophète ici-bas ?
 
Cette vieille Europe, de Rome à Paris
Et à Berlin, va-t-elle défendre sa vie
Ou se laisser avaler par le califat
En jetant l’éponge sans combat ?
 
Cette vieille Europe de la démocratie
Va-t-elle succomber à l’autocratie
De la terreur noire et s’islamiser
Pour continuer à vivre en paix ?
 
Cette vieille Europe judéo-chrétienne
Va-t-elle retrouver son énergie ancienne
Pour préserver sa culture, ses valeurs,
Sa liberté, face aux instigateurs de la terreur ?
 
 
Les cris de silence
Les souffrances oralement transmises
Par les survivants des génocides et les crimes
Commis contre eux, non reconnus et impunis.
 
Les cris perforants de silence expriment
L’importance de voir finalement l’univers
Se débarrasser du mal sur la terre et l’humanité
Reconnaître les abominables torts causés
Aux victimes – hélas, jusqu’à ce jour ignorées
Afin qu’elles puissent se reposer en paix
Et que les survivants résilients retrouvent
Confiance dans ce monde où la violence
Frappe aveuglement en semant les graines
De la haine, du racisme et de l’antisémitisme.
 
Les cris perforants du silence, mon cœur
En peine les entend toujours et souhaite
Que l’humanité souffrante et assagie rejette
Le fascisme qui conduit à l’autocratie
Et le rejet des libertés et des démocraties.
 
 
J’apprends à être heureux
Démuni de la haine et de la rage,
Ton sourire rempli de sérénité
Rayonne sur ton beau visage
Et sagement me conduit à méditer.
 
Un océan intarissable de sagesse
Me dit qu’il n’y a qu’une vérité
Unique pour éliminer la détresse
De ce monde ; c’est d’accepter
 
Grâce à la non-violence et à toutes les religions,
En prenant la complète responsabilité
De mes positives et négatives actions,
J’apprends à changer ma façon de penser
 
Pour conserver mon bonheur journalier,
Fruit de l’altruisme et de la compassion.
L’introspection, par un travail régulier,
Me permet de contrôler mes émotions
 
Négatives, en refusant la colère, l’envie
Et l’égoïsme, j’apprends à être heureux
En cultivant en moi un respectueux paradis,
Que je partage pour ne pas être malheureux.
 
 
 
 
Loin des haines se trouve l’amour
J’apporte mon poème journalier
Pour exprimer mes émotions,
Mes pensées et décider de mes actions
En regardant le soleil présent en premier.
 
Les rêves de la nuit sont vite oubliés,
Le bonheur d’être vivant aujourd’hui
Me rappelle que dans mon cœur luit
Par son absence la colère qui tue la paix
 
Intérieure, loin des fauves sanguinaires
Des prêcheurs et pécheurs de la violence,
Je médite sur un poème d’Apollinaire,
 
Au-delà des images des destructions
Et des haines, se trouvent présents l’amour
Et les ondes positives de mes émotions.
 
 
 
J’ai rempli mon cœur
J’ai rempli mon cœur d’amour et de sérénité,
Loin des tourments et des tumultes de la vie,
J’ai trouvé la vitalité et le courage de dénoncer
Les fausses promesses qui soi-disant au paradis
 
Mènent et conduisent à assassiner au lieu
De respecter la vie des autres, tous enfants
Nés sur la terre par la volonté d’un même Dieu,
Qui aime toutes ses créatures, musulmans,
 
Chrétiens, israélites, bouddhistes et athées,
Venus dans ce monde non pas pour détruire
Mais pour bâtir, non pas pour se faire sauter
Mais pour avoir de la compassion et s’unir
 
Par les liens de l’amour qui attachent le père
À la mère, à ses enfants, aux autres, dans un esprit
De justice et de respect des ressources de la terre,
Minérales, biologiques nécessaires à notre survie.
 
J’ai rempli mon cœur de sagesse et de sérénité
Pour vaincre la peur, la terreur et pour suivre
Le chemin qui mène à la tolérance et la paix,
La seule façon que l’amour nous dise de vivre.
 
 
Ils se rient de la vie
Sous un soleil ardent,
Des infidèles, le torse nu,
Vont être abattus
Ou décapités lâchement
 
Par des hommes cagoulés
Vêtus du spectre noir
De la mort et faisant leur devoir :
Tuer les mécréants sans pitié.
 
Ils ne respectent pas la vie
En rasant tout sur leur passage,
Dans la puanteur de la rage.
 
Ils disent que tuer mène au paradis
Pour établir un ordre nouveau
Où régneront les corbeaux !
 
Violence, violence à l’infini
Violence, violence à l’infini,
Mènes-tu vra

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