PSYcore
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PSYcore , livre ebook

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Description

Le corps reflète nos plaintes inconscientes et devient peu à peu la carte de nos émotions. La peur, l'angoisse, les frustrations, la colère refoulée empêchent la libre circulation de l'énergie et ces des blocages provoquent un étouffement du noyau énergétique. Cet essai thérapeutique a pour objectif de libérer les hommes de leurs souffrances et de les aider à trouver l'harmonie. Imprégné de différentes sources, de Freud à Reich, de Navarro à Pierrakos en passant par Lowen, l'auteur nous offre une analyse originale , un regard novateur sur les souffrances humaines. Des analyses de cas, des propositions de pratiques en font un ouvrage complet et convainquant pour le public et les psychothérapeutes. C'est une belle aventure thérapeutique car " elle concerne nos profondeurs les plus intimes, qu'elle nous modifie positivement au regard de la vie et nous donne l'importance de par notre rayonnement, de modifier notre entourage. "

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 décembre 2004
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342165753
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

PSYcore
Bruno Bonato
Publibook

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Je dédie ce livre à Sari et Lilas
Avec tout mon amour de grand- père.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Je tiens à remercier vivement Dominique Bastiani
pour m’avoir aidé à concevoir ce livre
et Patrice Garcia pour la justesse de ses dessins.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
A l’aube du troisième millénaire, nous pourrions penser que l’être humain a une place prépondérante dans le système de valeurs qui nous régit. Pourtant les épurations ethniques dans le monde, les massacres d’innocents pour justifier la foi en un dieu ou affermir un pouvoir, démontrent que les peurs, les haines, les souffrances que l’humanité porte en elle depuis la nuit des temps sont toujours présentes. Mais on élabore des lois, on préconise les droits de l’homme, on s’apitoie sur le sort des plus défavorisés, on achète le journal du sans logis fixe. On se veut une société solidaire. On est heureux de travailler car beaucoup n’ont pas cette chance. Bref, nous sommes tout à fait intégrés dans un système pernicieux que nous avons choisi. En réalité notre civilisation fait de l’homme un moyen économique pour faire perdurer le système. Tout nous incite, voire nous conditionne, à n’être qu’un consommateur et par voie de conséquence à tout mettre en œuvre pour devenir producteur. Je dis que le système est pernicieux car personne ne se pose la question du « qui suis-je ? ». L’individu s’installe dans cette dimension, s’y complaît et ne veut pas en sortir pensant que c’est cela la vie. Pourtant chaque année, on enregistre plus de 20.000 tentatives de suicide chez les moins de vingt cinq ans, les drogues se vendent de plus en plus, les jeunes des banlieues explosent dans la violence, les idéologies progressistes disparaissent pour laisser place à la compétition économique à outrance et aux idéologies extrémistes. Les plus forts écrasent les plus faibles. Les sectes fleurissent pour répondre aux besoins identitaires des individus, mais elles ne visent qu’à asseoir un pouvoir spirituel et temporel au détriment des énergies vitales qu’on leur abandonne.
 
Aujourd’hui le plaisir et l’amour ont tendance à être détrônés par les contraintes et les souffrances que l’homme semble privilégier, à son insu, dans sa vie de tous les jours. Pourquoi l’homme est-il dans une telle situation, alors que chacun sait en son for intérieur que l’aptitude au bonheur et à l’amour existe quelque part en lui ? Pourquoi le laid et le médiocre seraient-ils plus louables que le beau ? On pourrait penser que tuer une idée ou un ensemble de concepts, ne sert à rien. Pourtant, aujourd’hui, la souffrance des individus semble atteindre un tel degré que l’on ne peut les laisser chevaucher vers cet horizon morne de raidissements, de dessèchements. Un grand potentiel énergétique se voit ainsi gaspillé, détourné de sa fonction première. L’épanouissement de l’homme vers une plus grande liberté intérieure et le bonheur qui en résulte méritent en effet que l’on s’attarde à essayer de comprendre les mécanismes qui ligotent l’âme et qui l’empêchent d’accéder au plaisir sain et à s’ouvrir au sentiment d’amour et de paix que réclame à cor et à cri notre être profond.
 
Ce livre, « La Psychothérapie par le Corps », s’adresse à tous ceux qui m’ont côtoyé en tant que thérapeute et dont j’ai pu mesurer et ressentir l’ampleur de la souffrance.
 
Je suis conscient que cette souffrance névrotique est le lot de l’humanité car elle est due aux systèmes d’influences qui génèrent la construction de l’homme. Mon désir est de proposer une démarche susceptible de les aider à sortir de cette ornière et de leur permettre d’accéder au plaisir d’être. Ce livre concerne donc tous ceux qui aspirent à se donner les moyens de se rencontrer eux- mêmes.
 
L’énergie nécessaire à vouloir se re-con-naître, c’est-à-dire psychologiquement à naître à nouveau, s’accepter, s’aimer afin de pouvoir aimer les autres, est disponible au fond de chaque être humain, mais prisonnière d’un système de constructions qu’il convient de pouvoir aborder afin de libérer l’Être essentiel : celui capable de se réaliser dans la plénitude de ses aspirations profondes, délivré d’une partie de ses peurs. Il devient alors conscient de l’importance de la vie, dont la force créatrice s’oriente et se dirige vers une transformation que nul n’arrête plus.
Quand en 1975, formateur au Centre National de la Sécurité Sociale à Paris, j’ai eu la possibilité d’observer le mal être des stagiaires, j’ai pris conscience de leurs difficultés de communication, de leurs peurs du jugement et du regard des autres. Leurs corps reflétaient ces souffrances. Les uns rigides avaient un comportement agressif, d’autres aux yeux quémandeurs souhaitaient la reconnaissance du formateur, les soumis au dos voûté, les séducteurs au masque souriant, les narcissiques épris d’eux-mêmes. Tout dans leur corps, dans leurs attitudes traduisait les plaintes inconscientes de leur véritable nature, contrainte et liée par les sentiments et les émotions engrangés lors de la construction de leur propre histoire.
 
A cette époque, mon travail consistait à remettre en question leurs comportements, à leur donner des recettes pour mieux communiquer afin d’améliorer leurs relations humaines. J’ai vite pris conscience de la fatuité de mon travail lorsque au cours de différents stages je revoyais ces mêmes personnes. L’évaluation dans leur quotidien de l’expérience qu’elles avaient vécue lors des cessions précédentes restait désespérément stable. D’une manière générale le feed-back s’avérait être : « Nous gardons un bon souvenir de cette cession, mais nous n’avons pu mettre en application l’enseignement reçu car très vite nous subissons de nouveau la pression du groupe avec lequel nous travaillons ».
 
 Je restais pleinement insatisfait de mon travail. J’avais l’impression de ne servir qu’à frustrer mes stagiaires. Les recettes de communication que je m’efforçais de transmettre avec toute ma bonne foi me semblaient devenir dérisoires, les « il faut… » « Il n’y a qu’à… » n’atteignaient pas la dimension sous-jacente susceptible de les transformer en profondeur de changer leurs personnalités pour améliorer leurs conditions de vie et de travail. Cette prise de conscience m’amena à m’interroger sur moi-même. A cette époque j’étais encore en analyse mais je sentais confusément qu’il me manquait une lecture de ma propre histoire.
 
La rencontre avec Frédérico Navarro fut pour moi une révélation. J’assistai à ses conférences et je découvris l’importance considérable du travail corporel dans la thérapie. Motivé par cette découverte j’ai fait le lien entres ces nouvelles données et mon observation des corps des stagiaires d’une part et de ma propre problématique d’autre part. J’étais dans l’enthousiasme et même dans l’exaltation de ce que j’apprenais. J’entamai une végétothérapie avec Frédérico Navarro. Saisi d’une avidité de connaissances je lus tous les ouvrages de W. Reich.
 
Wilhelm Reich est psychiatre et psychanalyste, mais aussi philosophe, écrivain, militant et penseur politique, et, plus que tout peut-être, savant, capable de pousser ses recherches avec pertinence dans de multiples directions : biologie, physique, mathématiques. Reich est un des hommes le plus passionnément controversé de notre temps. Ses travaux et ses thèses offrent pourtant une ligne de développement d’une rare cohérence.
 
Attaché d’emblée au primat de la sexualité donné au principe même de la doctrine freudienne, Reich refuse toujours de s ‘en laisser distraire par des détours ou évasions de l’interprétation métaphorique ou de la spéculation métaphysique. L’énergie sexuelle, ou libido, posée comme une expression fondamentale de l’organisme, du vivant, est une réalité physique, étroitement liée à l’activité du système neurovégétatif ; elle constitue, par ailleurs une manifestation spécifique de ce que Reich appelle l’orgone.
 
Cette énergie cosmique primordiale, omniprésente dans l’univers-réalité matérielle, souligne Reich, et donc observable, mesurable, est susceptible d’expérimentation et d’application. Néanmoins l’orgone est d’une matérialité radicalement distincte de la matière inerte mécanique, de la physique traditionnelle, parce qu’elle inclut des qualités fondamentales du vivant telles que le rythme expansion-contraction et l’accomplissement de fonctions structurellement identiques aux fonctions essentielles des organismes vivants. De ce fait cette énergie risque fort d’être incomprise par les tenants du mécanisme technico-scientifique. C’est une réalité matérielle souligne Reich, et donc mesurable, susceptible d’expérimentation et d’application. Néanmoins l’orgone est une matérialité radicalement distincte de la matière inerte.
 
Mais c’est surtout dans les premiers travaux de Reich que je puisais avidement la connaissance. Ses ouvrages « L’analyse caractérielle » (1) et « La fonction de l’orgasme » (2) furent pour moi une révélation sur le moteur de la construction des névroses et par voie de conséquence des cuirasses caractérielles.
 
« Amour, travail, connaissance », cette épigraphe chère à Reich est devenue mienne. J’ai compris pourquoi tout le travail sur les relations humaines que j’av

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