Phœnix , livre ebook

publibook - Pier-Luc Poulin

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244 pages

Français

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Extrait

Description

« Hum, il y a quelques générations, voyant la disparition des leurs, une organisation secrète fut créée. Une organisation qui fut appelée Hinan. Celle-ci fut d'abord fondée en tant que refuge pour les personnes possédant une anomalie. Ce refuge existe toujours et est situé quelque part dans les entrailles du Japon, à un endroit bien caché, loin du regard indiscret des autres. Elle accueille des gens de toutes sortes ayant tous un point en commun. Ils possèdent le chromosome 24. » Yasei Nickols s'est toujours vu rejeté par les gens considérés comme étant « normaux ». Alors que son école accueille Félicia, la fameuse voyante des temps modernes, celle-ci lui annonce que son aura est différente des autres. Doté d'un grand pouvoir, il a le choix entre le bien et le mal, d'autant plus qu'un démon se cache en lui et ne demande qu'à se libérer pour prendre possession de son corps. Arrivera-t-il à le vaincre ? Pier-Luc Poulin nous plonge dans l'univers fantastique et dangereux du jeune Yasei.

Sujets

Philosophie et théologie

Fantasy (canción de Mariah Carey)

Aventure

Destin

Fiction

Fantasy

Démon

Littérature

Informations

Publié par	publibook
Date de parution	05 juillet 2017
Nombre de lectures	0
EAN13	9782342154498
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Phœnix
Pier-Luc Poulin
Publibook

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Publibook
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Phœnix
Dédicace & remerciements
Je dédie ce livre à mon incroyable père Claude et ma chère mère Sylvie.

Mention spéciale à ces personnes extraordinaires qui m’ont beaucoup inspiré :
- Maxime Frenette ;
- Étienne Belliol-Crête ;
- Hugo Lapierre.

Le récit rend également hommage à plusieurs ouvrages japonais.

Introduction
D’aussi longtemps que le monde existe, du moins, depuis les origines de l’évolution de l’homme, toujours il y eut des personnes dotées d’un certain pouvoir. Un pouvoir mystérieux que nous percevions comme une anomalie, un cancer. Ces personnes mystiques, bien qu’innocentes, ont toujours été craintes, rejetées et la plupart du temps même tuées, ayant apporté la peur dans le cœur des hommes. C’est bien là ce qui arrive aux choses qui échappent au contrôle des humains, on veut s’en débarrasser. Ainsi, pour survivre, ces gens n’ont eu d’autre choix que de se cacher dans l’ombre, cacher leur véritable nature surhumaine. Peut-être vous rappelez-vous de ces histoires de sorcières brûlées sur le bûcher, des histoires comme celles des vampires ou des loups-garous errant dans la nuit, vivant en exil et défiant les mortels. Des histoires aussi pittoresques que celles des dragons, le devoir de l’homme le plus courageux étant de le tuer et de ramener sa tête en guise de trophée pour s’attirer les éloges et la gloire dont toute personne sur cette terre désire. Vous croyez vraiment que ces histoires proviennent d’une idée soudaine d’un auteur ou d’un écrivain ? Celles-ci sont tout à fait véridiques à la base. Elles ont seulement été déformées au fil du temps en conte pour enfant ou en histoire à fleur de rose. Ces monstres, tels qu’on les appelle, existent bel et bien, d’une certaine manière, bien qu’ils aient presque tous disparu depuis bien longtemps, étant exclus ou tués. Eh non, ils ne ressemblent en rien à une sorcière ou un dragon comme illustré dans les livres, mais ils sont plutôt parmi nous, des gens comme vous et moi, qui semblent bien ordinaires, mais qui cachent un secret bien enfoui depuis le début des temps.
Certes, certains ont tout de même été capables de s’adapter au monde d’aujourd’hui. Vous vous dites alors : « Balivernes, nous nous en serions rendu compte ! » En êtes-vous si sûr ? Que pensez-vous de ces shamans pouvant contrôler la température, de ces magiciens ou des illusionnistes pouvant défier notre compréhension du monde, de ces hypnotiseurs capables d’endormir quelqu’un seulement en claquant des doigts ? Et si ces personnes avaient un petit quelque chose en plus que nous ne connaissons pas, un petit quelque chose de spécial qui les aide à se jouer de nous ? Je vous laisse douter de cela.
Eh bien, je crois que je m’égare ! Peut-être devrais-je commencer mon histoire qui, sans aucun doute, en surprendra plusieurs. Par où devrais-je commencer ? Ah oui, je vais commencer au tout début, où tout a commencé. Cela va comme suit.
Hum, il y a quelques générations, voyant la disparition des leurs, une organisation secrète fut créée. Une organisation qui fut appelée Hinan. Celle-ci fut d’abord fondée en tant que refuge pour les personnes possédant une anomalie . Ce refuge existe toujours et est situé quelque part dans les entrailles du Japon, à un endroit bien caché, loin du regard indiscret des autres . Elle accueille des gens de toutes sortes ayant tous un point en commun. Ils possèdent le chromosome 24. Un chromosome en plus qu’une personne normale si on considère que, dans chaque cellule, nous en possédons naturellement 23. Malheureusement, certains corps sont trop fragiles pour une telle mutation et finissent brisés, devenant des handicapés mentaux ou physiques, ce qui est une triste réalité. Mais lorsque le corps peut le supporter, le résultat escompté est incroyable ! Ce chromosome additionnel, n’importe qui peut l’avoir, mais ce n’est pas tout le monde qui peut le supporter. Vous vous demandez alors : « Mais qu’est-ce qu’on en a à faire de ce chromosome ? » Eh bien, mes amis, laissez-moi vous expliquer. Lorsque le corps du spécimen entre en état de stress intense suite à un événement particulier, ce chromosome produit une réaction chimique dans les cellules et influence le système neuromusculaire. Il lui permet d’envoyer des ondes dans le système nerveux au moins dix fois plus rapidement que l’être humain normal par la réaction chimique avec les synapses. Ce qui amène chez le sujet des réflexes d’une vitesse inouïe, mais aussi une contraction musculaire exceptionnelle, ce qui en résulte une force décuplée, des sens surdéveloppés et une vitesse incroyable.
Mais, ce n’est pas tout, la réaction produite apporte quelques effets secondaires. La vitesse des courants qui s’entrechoquent dans le corps produit une certaine énergie, une énergie qui reste focalisée à l’intérieur et qui n’attend que d’exploser, qu’à se libérer. Il en résulte une capacité à produire certaines… choses, telles que soulever un objet sans y toucher, en le contrôlant avec son flux intérieur, en libérant cette énergie. Mais comment est-ce possible, vous dites-vous ? Si vous êtes surpris, vous n’avez qu’à lire cette histoire, vous ne saurez que dire. De plus, je suis fatigué de répondre à vos questions, je vous laisse découvrir la suite un peu plus loin.
Bon, où en étais-je ? Ah oui, l’organisation. Aujourd’hui, ceux qui savent se servir de cette mystérieuse énergie font partie de l’organisation. Celle-ci est maintenant le plus grand moyen de défense de la planète, elle cherche à garder un équilibre et à régler les conflits de ce monde, tout en travaillant dans l’ombre et le secret. Là où je veux en venir, c’est que certaines personnes nées avec le fameux chromosome ont refusé de faire partie de la bande et tentent plutôt de se venger du mauvais traitement qu’ils ont reçu de la part des gens normaux tout au long de l’histoire. Ces personnes sont très dangereuses et doivent être prises au sérieux. Le but principal d’ Hinan est de les éliminer pour préserver l’équilibre du monde.
Chapitre 1. Solitude
Yasei.
Yasei Nickols. C’est le nom que mes parents m’ont donné. Ils m’ont appelé ainsi, car en japonais ce prénom signifie fougueux ou sauvage. Cependant, en Amérique, ce sobriquet ne m’a apporté que rires et moqueries de la part des autres. En plus, je suis américain, bordel ! Pourquoi m’ont-ils donné ce nom ? Je ne crois pourtant ressembler en rien à Jackie Chan ! Bon, au moins, lui, il était admiré par tous, contrairement à moi.
Eh non, je ne suis pas la personne la plus populaire à l’école. J’aurais bien aimé être ce quart arrière, Roby, dans l’équipe de football, qui attire tous les regards et toutes les admirations, mais en fait, malheureusement, je suis plutôt le contraire. J’oserais dire que je suis sans contrefaçon du genre discret, qui a du mal avec les petites choses de la vie, telles que tout simplement socialiser . Discret étant un euphémisme, j’essaie parfois d’aller vers les autres, j’essaie de leur parler, mais quelque chose bloque, je ne pourrais dire ce que c’est, c’est comme ancré en moi, dur comme fer. Je ne fais que ravaler mes mots tout en ayant l’air d’un parfait idiot.
Voyant ainsi ma différence, vous vous douterez que le réflexe d’autrui est de me rejeter ou de m’ignorer, ayant peur d’être affilié à moi, comme si j’étais en quelque sorte contagieux. Il ne faudrait surtout pas ternir leur image, n’est-ce pas ? Je suis toujours seul, exclu des autres, on me rejette, on me méprise… Voilà ma vie depuis toujours. Je suis en dernière année à mon école et je n’ai toujours pas d’amis, je suis ce que les autres aiment appeler un raté ou un moins que rien. Pourtant, je ne suis ni laid ni repoussant. Je crois même être beau garçon. Je ne comprends pas ce qui cloche en moi, mais je souffre, j’ai mal. Je suis fatigué d’être toujours seul à marcher à travers des sentiers où tous les autres évoluent avec tellement d’aisance, fatigué de n’avoir personne à qui parler en ces temps de désespoir, fatigué de stagner alors que tous avancent. Mon regard est vide, froid, glacial. La mort y rôde sournoisement. Personne à qui me confier, personne pour me comprendre. Qui me comprendrait de toute façon ? Cette plante sur la table de chevet ? Ce crayon dans ma main droite ? Qui d’autre pourrait comprendre ce mal intérieur que m’apporte une telle solitude ? Devrais-je en finir avec cette souffrance qui me ronge de plus en plus à chaque pas que je fais ? Il me serait facile d’enrouler une corde autour de mon cou ou de sauter d’un édifice de plusieurs étages. De toute façon, qui en ferait cas ? Ainsi, peut-être que quelqu’un me remarquerait enfin, se disant : « j’aurais pu faire quelque chose . » J’aurais au moins pu être le centre d’attention pour une journée, ou peut-être que ma mort passerait inaperçue ?
Enfin, bref, il vaut mieux ne pas s’attarder sur cette route. Je vais plutôt vous raconter la journée folle que j’ai eue aujourd’hui. J’en étais tellement fatigué que j’ai dû faire une petite sieste avant de commencer ces écrits. C’est assez difficile à raconter avec tout ce qui est arrivé… Je ne sais pas par où commencer… Pourquoi suis-je en train d’écrire un journal de toute façon ? J’ai toujours trouvé ça ringard . Mais bon, selon le psychologue de l’école, cela va me faire du bien de mettre mes pensées sur papier… Ridicule. Eh bien, puisque je n’ai pas le choix, Je crois que je vais commencer par ceci.

Cela commence par une journée bien typique où j