Partitas pour une âme
392 pages
Français

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Partitas pour une âme , livre ebook

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Description

« Est-ce que, une fois de plus, nous ne sommes pas en train de rêver en concevant de telles perspectives ? Bien sûr que non ! Nous, l’auteur de ces lignes, nous ne craignons pas d’envisager le meilleur pour tous les hommes de la Terre. Nous voudrions que chacun en vienne à concevoir que la vérité se trouve bien au-delà de ces concepts erronés... »

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 12 avril 2013
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342004953
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Partitas pour une âme
Emile Pellerin
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Partitas pour une âme
 
 
 
 
Note de l’auteur
 
 
 
Chacun de nous, tout au long de sa vie, connaîtra des situations que, sur l’instant, il jugera des plus loufoques ou encore dépourvues du moindre intérêt. Cela ne peut être ! Il importe que nous considérions chaque fait qui se présente à nous, comme ayant une quelconque importance.
Rien de ce qui se présente à nous, que nous ayons à vivre, à endurer, n’est le fait du hasard.
Si notre mémoire n’était pas aussi incertaine, même incohérente quelquefois, du moins le croyons-nous, il est évident que nous apprendrions beaucoup plus et mieux, sans que nous ayons à recommettre les mêmes erreurs et, le plus souvent, dans des effets à répétition très désagréables à vivre.
On pourrait se réjouir, à certains moments, de ne pas se souvenir mais, dans en même temps, il peut arriver que cela nous affole et nous empêche de progresser sur une voie qui, de toute façon, ne peut que se profiler devant nous, mais que nous ne saurions voir à cause de notre amnésie du moment.
Les hommes meurent de ce qu’ils ne se souviennent pas avoir vécu. Parce qu’ils ont oublié ce qu’ils ont été et ce qu’ils ont fait, il est bien évident qu’un retour sur leur parcours semble inévitable, même si cela se produit dans les pleurs et les grincements de dents.
Aussi, si nous avons intitulé le présent ouvrage Partitas pour une âme , c’est dans le but de démontrer que rien n’est inutile dans ce que nous avons vécu et que chacun de ces petits faits ou anecdotes, en réalité, n’a pour but que de nous éclairer sur ce que nous sommes et sur ce que nous faisons ici-bas.
Si notre lumière, si petite soit-elle, a été de quelque utilité, nous en serons ravis.
Bien qu’une partita, normalement, soit une partition musicale qui se doit d’être interprétée le plus agréablement qui soit, nous nous contenterons, n’en déplaise aux esprits critiques, de la composer uniquement de mots et sous forme de contes, à notre guise.
 
 
 
Plaire à Dieu
 
 
 
Oh ! oui, ami… Plaire à Dieu, c’est évident, se fait de toutes les manières : tu peux, par exemple, jouer de la belle musique, créer avec n’importe quel instrument des sons d’une telle intensité mélodieuse que ton âme, dans le même instant, en puisse être inspirée. Est-ce que ce n’est pas ainsi que Dieu, dans le même temps, pourra être charmé ?
Les sons se doivent d’être émis sous le coup d’une inspiration profonde car, sans cela, il n’est pas possible d’être transporté vers des hauteurs incommensurables.
Ce qui plaît à une âme en quête de Dieu, ne peut bien évidemment qu’être agréable à Dieu.
C’est bien avec tout l’élan de son cœur, de toutes les richesses de douceur, de tendresse, d’amour, qu’il nous est possible, là aussi, de plaire à Dieu !
Tout cœur humain se doit de vibrer à l’unisson du cœur de Dieu puisque Dieu est amour.
Plût à Dieu que ton âme soit en parfaite harmonie avec Lui car, ainsi, tu es à même de jouir de l’extase divine.
Tout ton être se doit de vibrer, en harmonie avec l’âme universelle de Dieu.
Ah ! musique, musique… Tout ton être doit ressentir toute la douceur des sons lesquels, grâce à ton inspiration du moment, s’élancent vers les hauteurs incommensurables du plan de Dieu mais, bien entendu, ces sons divins, c’est bien à l’intérieur de toi qu’ils sont le plus perceptibles. S’il en est ainsi, tu peux être assuré de plaire à Dieu.
Oui, joue ! Joue de cette belle musique qui te transporte, te ravit à tel point que tu ne fais plus qu’un avec elle, la musique qui provient de ton âme et qui, en même temps, ne peut que ravir le cœur de Dieu. Dans ces conditions, ami, tu ne fais plus qu’un avec Dieu.
Si ton cœur est entièrement rempli d’amour pour Dieu…
Si ton cœur, tout vibrant d’amour, ne pense qu’à aimer pour, cela va de soi, t’oublier toi-même, de manière à te fondre tout en Dieu ; ami, c’est à cet instant que l’extase vient à toi. Tu bénéficies, jusqu’à son plus haut degré, de la présence de Dieu et tu plais à Dieu.
Pour ne vivre que de l’amour de Dieu, pour que ton cœur batte à l’unisson de celui de Dieu, tu prends conscience, dès lors, que tu es rempli de la présence de Dieu, en d’autres termes, que Dieu vit en toi.
Quand cela t’est donné, ami, sache-le bien : c’est bien là ta vraie prière, celle qui ne peut que toucher le cœur de Dieu. Quand cela se produit, tu ne peux que devenir celui qui est mais, bien évidemment, sans qu’il te soit permis de te croire celui qui est !
Plaire à Dieu, c’est le prier dans le silence de son cœur et de son âme, sans qu’il soit nécessaire de se faire précéder de trompettes car cette manière de faire correspondrait à l’annonce du Jugement dernier, mais qui serait le tien et non celui de toute l’humanité.
Savoir prier, cela plaît à Dieu mais, pour toucher Dieu, il importe que toute prière lui soit adressée du plus profond de son âme et de son cœur.
Pour toucher le cœur de Dieu, à l’instant même où nous prions, toute notre pensée doit converger vers Dieu, uniquement vers Lui, sans qu’aucune pensée étrangère à Dieu ne vienne faire obstacle.
Tant d’hommes ne demandent qu’à plaire à Dieu mais, la plupart du temps, ils ne font qu’agir comme des insensés. Ils n’ont pas compris que Dieu se présente à nous et nous parle seulement si nous avons été à même de faire abstraction de tout ce qui n’est pas Lui.
Nul n’ignore que Dieu se manifeste surtout aux âmes et aux cœurs simples, à ceux qui ne font pas étalage de leur savoir, qui ne se glorifient pas de ce qu’ils savent alors qu’ils ne savent rien.
Si Dieu connaît chacun de nous, à condition que notre cœur Lui soit ouvert, très peu d’entre nous connaissent Dieu. Est-ce que cela ne se remarque pas dans l’attitude de certains qui parlent de Dieu comme ils parleraient de leur voisin ?
Sachons que pour plaire à Dieu, il ne convient pas que nous parlions de Dieu, mais bien à Dieu.
Pour plaire à Dieu, encore une fois, ouvrons toute grande la porte de notre cœur, vibrons de l’amour de Dieu et Dieu, tout naturellement, viendra naturellement prendre place dans notre cœur.
Pour ne plus vibrer, dès lors, à l’unisson du cœur de Dieu, il nous sera aisé de communier avec Lui, de ne faire plus qu’un avec Lui et toutes nos prières se verront dans ce cas exaucées, sans même que nous ayons fourni le moindre effort.
Plaire à Dieu, c’est Le prier avec son cœur et son âme et non point du bout des lèvres, comme cela se fait la plupart du temps.
La raison de l’homme, son intellect, l’empêchent de toucher Dieu car tout ce qui émane de l’intelligence humaine de l’homme est naturellement étranger à Dieu.
La matière de l’homme ne peut se concilier avec l’esprit de Dieu, toute d’essence spirituelle.
L’homme s’entoure de bruit pour prier, mais Dieu aime le silence dans le silence.
De bien des façons, il nous est loisible de toucher le cœur de Dieu, de Lui plaire mais, pour ce faire, cessons de nous croire supérieurs, ou même inférieurs.
Il ne peut y avoir de place auprès de Dieu pour tous ceux qui se croient plus forts ou faibles, qui dominent ou qui sont dominés…
Il ne peut y avoir de place auprès de Dieu pour les tièdes, ceux qui ne font ni bien ni mal…
Dieu aime ceux qui Le prient avec le sentiment de ne compter que pour Lui.
Beaucoup prient Dieu mais sans conviction et cette attitude est comme le vent : elle ne fait que passer, sans trop savoir où elle conduit.
Penser sans penser, c’est comme ne pas penser du tout et, pour plaire à Dieu, il importe de bien savoir ce que nous faisons au moment où nous accomplissons quelque chose.
Nous plaisons à Dieu lorsque nous chantons avec tout l’élan de notre cœur en émoi, tout simplement parce que nous sommes heureux d’entendre les oiseaux chanter.
Un ciel clair, le soleil, la brise légère, le bruissement des feuilles, le murmure si doux d’une source mais… tout cela n’est que manifestation d’amour de Dieu !
Plaire à Dieu, c’est aussi demeurer calme au beau milieu d’une tempête, quand toute la nature se déchaîne ; se comporter ainsi, c’est démontrer que nous ne craignons rien de la fureur des éléments, car c’est à Dieu que nous aurons laissé le soin de nous préserver de tout danger.
Plaire à Dieu, c’est avoir une attitude simple et humble.
 
 
 
Comme un chant d’amour est la vie
 
 
 
Ah ! si la vie était comme un chant d’amour, hein ! Quel bonheur ce serait, n’est-il pas vrai ?
Mais après tout, pourquoi la vie ne serait pas un chant d’amour ? Encore faut-il que chacun d’entre nous puisse entendre ce chant…
Pour apprécier ce chant qui nous vient de l’âme, il importe que cette magnifique et douce mélodie (« symphonie » serait plus approprié) vous soit audible de l’intérieur de vous-même puisque, n’en doutons pas, le chant de la vie, c’est celui de l’amour divin. Ce chant est donc bien celui de la vie en Dieu et c’est pourquoi il nous faut le chanter à tous les instants qu’il nous est donné de vivre ici-bas.
Le meilleur moyen de prouver que nous approuvons la vie, c’est bien de chanter et de s’adonner au chant, en y mettant tout son cœur, c’est bien ainsi que nous avons la possibilité de manifester notre bonheur de vivre, d’exprimer notre reconnaissance à Dieu puisque Dieu est la vie.
Qu’il est doux, à son cœur, de chanter cet hymne à l’amour de Dieu, rien que pour Dieu.
Ce chant de la vie, ce chant d’amour… Oui, qu’il puisse jaillir du plus profond de nos entrailles jusqu’à s’envoler vers les haut

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