Les Grandes Lumières
98 pages
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Les Grandes Lumières , livre ebook

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Description

Eric Daniel El-Baze nous présente ce nouveau livre sur la Kabbale, suite logique à ses précédents écrits ; Les Racines de l’existence et L’Œuvre de la création.
Dans cette étude fondamentale, est expliqué comment Dieu façonna la créature à partir de dix forces ou lumières créatrices primordiales : les dix « Sefiroth ».

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 18 août 2016
Nombre de lectures 1
EAN13 9782334182829
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-18280-5

© Edilivre, 2017
Dédicace


A ma mère, Yolande.
Exergue

« Tu désires connaître Mon Nom ?, Sache qu’il est fonction de Mes accomplissements ».
Midrash Shémot Rabbah 3,6.
Les Grandes lumières

Le « Séfér Yétsirah » ou livre de la Formation, attribué au patriarche « Abraham » lui-même, expose en seulement quelques pages le processus de la création de notre monde, à partir de dix Emanations divines ; les dix « Sefiroth ».
De ces dix Grandes lumières, « Oroth Gdolim » en hébreu, l’« Ein Sof », l’Infini, la Substance de l’Etre invariable, va Se manifester puis S’épancher dans Sa création, jusqu’à aboutir à un être vivant, façonné à Son Image.
Ainsi, à partir de ces dix « Attributs divins », seront données à l’âme dix qualités essentielles appelées « Midot » ou mesures, qui permettront à la créature de recevoir le Souffle Saint : le « Rouakh Ha Qodesh » ; le Souffle de la vie véritable et éternelle.
Plus tard, dans son livre de la Splendeur (le Séfér Ha Zohar), « Rabbi Shimon Bar Yo’haï » va, en développant sur les fonctions séfirotiques du corps spirituel (les degrés ou qualités de l’âme), dévoiler les chambres de la conscience, où se loge une mémoire secrète ; celle d’un futur à accomplir : rétablir l’être authentique.
Avant-propos
L’étude séfirotique présentée dans cet ouvrage, prend pour référence l’enseignement dévoilé de « Rabbi Shimon Bar Yo’haï » dans ses Saintes Assemblées initiatiques : les « Idrot », avec ; l’« Idra Rabba Qadisha » – la Grande et Sainte Assemblée (Zohar III, 127b-145a), et l’« Idra Zouta Qadisha » – la Petite et Sainte Assemblée (Zohar III, 287b-296b).
Nous la compléterons, par les révélations de « Joseph ben Avraham Gikatilla » (1248-1325) et d’autres Kabbalistes de renom dont ; « Moise de Léon » (1240-1305), « Moïse ben Jacob Cordovéro dit le Ramaq » (1522-1570), et « Rabbi Isaac Ashkenazi Louria dénommé le Ari Zal » (1534-1572).
Mais, avant de débuter, rappelons quelques notions fondamentales largement développées dans notre précédent écrit ; « l’Œuvre de la création ».
– Au commencement, par un retrait de Lui-même en Lui-même, D.ieu laissa un espace libre pour sa création : ce processus de contraction de l’Unité divine est appelé « Tsimtsoum ».
– Dans cette vacuité de l’Infini, l’Etre suprême projeta Sa propre Essence, sous la forme d’un Rayon de Lumière infinie ; le « Or Ein Sof ». C’est ce Rayon, le « Qav », qui définira l’« Adam Qadmon » ou l’Homme primordial, Archétype de l’être à venir.
– Au cours de sa progression dans l’espace de la création, le « Qav », de par sa nature macrocosmique, dessina dix cercles de lumière ; « les uns emboités dans les autres ». Ces dix Aspects absolus de la Quintessence première, définiront les dix premiers Réceptacles à l’Essence suprême ; les premières Manifestations de D.ieu dans Sa création : les dix « Sefiroth ».
– Ne voulant garder pour eux-mêmes que leur propre lumière, les Vases primordiaux (les Kélim, les Sefiroth) s’épaissirent, puis se brisèrent sous la puissance concentrée du Flux divin. Ce processus qui se produisit à partir du quatrième réceptacle, est appelé « Shvirath Ha Kélim », la Brisure des Vases, il définit l’état chaotique de notre monde : le « Tohu ».
– Bien que néfaste, la « Shvirath Ha Kélim » sera indispensable, pour permettre à l’Infini d’engendrer le fini, et au temps et à l’espace d’exister. Mais en se brisant, les réceptacles produisirent des écorces ou coquilles (les Qlipoth) qui atténuèrent l’Eclat de la Sainteté. Une restauration de l’Unité devint alors nécessaire, pour que se poursuive le Processus créatif.
– La réparation des Vases primordiaux brisés, consista en un évidement de leur propre lumière par des échanges inter séfirotiques ; cela donna naissance à des groupes ou configurations, appelées Visages séfirotiques : les « Partsoufim » ; ce rétablissement originel de l’Unité, situe le monde du « Bohu ».
– Mais l’état parfait de notre monde fut à nouveau rompu, lorsqu’« Adam Ha Rishon » sépara le fruit de l’Arbre, symbole de l’Unité restaurée ; en fautant, « Adam » réactiva le processus de la « Shvirath », entrainant dans le même temps la chute (spirituelle) de l’homme par un épaississement de l’égo, à la racine du sentiment égoïste.
– A partir de là, débutera la véritable histoire de l’humanité, dont la mission sera le « Tiqoun » ou la restauration de l’être authentique, par le rétablissement du Désir divin altruiste, à l’origine de la création.
Préambule
Si, dans la littérature Kabbalistique, les « Sefiroth » sont habituellement décrites comme ; des lumières, des piliers, des degrés, des couleurs, des sons, des vêtements, des pierres précieuse, des couronnes, des rois, ou des réceptacles (Kélim) , le « Séfér Yétsirah » va d’abord les nommer Abîmes clos ou « Sefiroth Bli-Mah » , car : leur nature anorganique (littéralement sans quoi, Bli-Mah), est profondément unifiée à l’Essence originelle. Voilà pourquoi ; « leur fin est liée à leur début et leur début à leur fin » (Séfér Yétsirah – 1,7).
Le nom « Sefirah » (singulier de Sefiroth), dérive du mot « Sapir » qui veut dire brillance, éclat, et de sa racine hébraïque, dérive le mot « Mispar », le nombre, le compte. Cette racine commune, nous apprend que les dix « Sefiroth » sont avant tout dix Nombres primordiaux à partir desquels sera graduellement propagée l’Emanation conceptrice de notre monde.
Ainsi, des dix Grandes lumières, vont d’abord émaner les dix Paroles créatrices, puis les dix Commandements , incluant eux mêmes les 613 « Mitsvoth » ou Prescriptions divines.
– le chiffre 613 correspond à la valeur numérique de « Oroth », lumières en hébreu, et le petit nombre de 613 qui est 6 + 1 + 3 =10, dévoile le nombre exact de « Sefiroth » !
Plus tard, des dix « Sefiroth », sortiront les dix plaies qui frapperont l’Egypte, pour libérer, désaliéner, le peuple d’Israël de son esclavage ; en se libérant du Pharaon, le peuple d’Israël libérera dans le même temps la Parole divine et corrélativement l’ensemble de l’humanité.
– en hébreu, Pharaon se dit « Paro », ce nom peut être lu « Pé-Ra », la mauvaise bouche ; celle qui est en dehors du Verbe divin (voir les chapitres ; « le Mi et le Mah » et « les 70 nations », dans notre ouvrage les Racines de l’existence).
Dans le processus perpétuellement créateur, la fonction de la « Sefirah » est de répandre l’« Atsmouth » , la Substance fondamentale de l’Etre suprême (l’Ein Sof – l’Infini). Mais, pour pouvoir le faire, chacune d’elles devra être rattachée à un Nom divin particulier, pour que lui soit conféré une puissance émanatrice dominante. Les dix spécificités émanatrices qui émergeront, différencieront l’Unité de la Lumière suprême en dix Forces créatrices : les dix « Sefiroth ».
Les dix émanations primordiales seront ensuite distribuées dans la création en deux Puissances contraires, respectivement nommées ; « ‘Héssèd », la Bonté et « Din », la Rigueur ou le Jugement.
Pour la Kabbale, la combinaison de la nature masculine (ou d’expansion) de la puissance « ‘Héssèd », à la caractéristique féminine (ou de limitation) de la puissance « Din », est à l’origine de la réalité binaire de notre monde.
Cependant, pour que l’Unité soit maintenue dans le tout créé, un Flux divin non limité devra librement circuler au travers des filtres séfirotiques ; il s’agit de la Lumière inaltérable du Nom suprême « Y.HVH », qui définira plus tard chez l’être, la « Pnimiouth », l’intériorité (le moi authentique), et son désir de spiritualité, la « Roua’hniout ».
Une fois restaurées par le monde du « Bohu », les dix « Sefiroth » vont retrouver leur état développé (leurs pleines potentialités émanatrices), pour désormais rayonner en configurations appelées « Partsoufim » ou Visages séfirotiques.
A partir de ce nouvel état, l’interaction dans une parfaite concordance des groupes séfirotiques se fera au travers d’une structure céleste dynamique appelée Arbre de vie ou « ‘Ets Ha Hayim ». Cet édifice spirituel, projeté dans l’âme de l’homme, produira le corps séfirotique (ou spirituel) de la créature.
Les différences de polarités des forces positives (‘Héssèd) et négatives (Din) qui constitueront le corps séfirotique, vont, par leur interactions, produire les formes multiples et variées des êtres créés ; les traits du caractère et de la personnalité, l’état de santé d’une personne, résulteront du niveau d’équilibre des énergies (contraires) de son Arbre de vie.
Mais, la créature étant (suivant le Plan Divin), créée finie et donc imparfaite, la réparation ou le « Tiqoun » du moi deviendra nécessaire pour que soit rétablie l’unité de l’être, et corrélativement celle du monde.
Cela se fera à partir des énergies vitales émergées de l’Arbre de vie Universel, sollicitées non seulement par les prières et la pratique des 613 lois spirituelles, mais aussi, par la concentration et la méditation sur telle ou telle « Sefirah du corps spirituel » qui ouvre sur le flux de l’Energie divine (le Chéfa).
A l’inverse de l’Arbre de vie, c’est le « ‘Ets ha Da’ath Tov vé Ra’ », l’Arbre de la connaissance du bien et du mal, qui définit la « ‘Histsoniouth », l’extériorité, la vie dans sa réalité, hors du « Gan Eden », dans le monde formé ; notre monde, celui du « Réshimou » ou de l’empreinte, dont la vérité cachée devra être révélée. Cette mission destinée, définira l’histoire de l’humanité (voir le chapitre ; le « Réshimou », dans notre ouvrage l’Œuvre de la Création).
Classification séfirotique
Le nombre apparent de « Sefiroth » est de 11. Cependant, « Moise de Léon » nous dit dans son « Sicle du Sanctuaire » ; «  le secret de l’homme est, qu’il a été créé se

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