Les Enquêtes de Michel Bathelet
128 pages
Français

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Les Enquêtes de Michel Bathelet , livre ebook

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Description

« Michel tourne la tête en direction du canapé et est immédiatement interpellé par la pâleur du visage de l'oncle Henri. Son œil expérimenté lui fait comprendre qu'il y a un problème, et pas des moindres. — Restez où vous êtes, ne bougez plus ! ordonne-t-il aussitôt aux personnes présentes. Il sort de son sac à dos une paire de gants en latex blanc et des chaussons qu'il enfile après avoir retiré ses bottes. Il s'approche d'Henri et constate sa raideur cadavérique. Par acquit de conscience, il tâte son pouls. Son absence ne peut que lui confirmer le décès. Il soulève la couverture et voit alors qu'Henri a reçu une décharge en plein cœur, sûrement d'un fusil de chasse. Il se retourne vers les invités : — Il est mort ! dit-il en en recouvrant le visage de l'oncle Henri avec la couverture. » passer un bon moment à l'événement organisé par leur oncle à la Palombière se retrouvent maintenant en état de choc face au cadavre de leur hôte. Ils ne comprennent pas les raisons de sa mort. Quel secret cachait Henri, homme honorable, directeur du cabinet du ministre de l'Agriculture, pour en arriver à cette fin tragique ? Qui aurait pu lui en vouloir à ce point ? Et ce n'est là que le début d'une série de meurtres... Après l'affaire Linda, retrouvez Michel Bathelet dans une toute nouvelle enquête trépidante.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 août 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342054859
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les Enquêtes de Michel Bathelet
Jacqueline Laforgue
Publibook

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


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Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Les Enquêtes de Michel Bathelet
 
 
 
Retrouvez l’auteur sur son site Internet : http://jacqueline-laforgue.com
 
Chapitre premier
Nous sommes le samedi 2 août 2014. Il est 16 heures. C’est une belle journée d’été. Pas un nuage dans le ciel bleu où le soleil brille de tous ses feux. Les cloches sonnent à toute volée, annonçant l’entrée de Faustine Morel et de Nicolas Bathelet en la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Bazas. En tête du long cortège qui se termine par Nicolas donnant le bras à sa mère Dominique, Faustine tient celui de son futur beau-père, Michel Bathelet.
Michel, très ému, ne peut empêcher quelques larmes de lui monter aux yeux. Il a l’impression d’accompagner à l’hôtel sa fille Amandine disparue il y a quinze ans dans un tragique accident.
De son côté, Faustine imagine donner le bras à Arnaud, son père assassiné il y a maintenant trois ans. Elle aurait aimé que sa mère, Catherine, elle aussi décédée, assiste à son mariage. Malgré ce voile de tristesse, elle arbore un sourire radieux qui laisse deviner sa joie de s’unir à Nicolas.
Comme elle est belle et élégante dans sa robe de taffetas blanc parsemée de minuscules roses bordeaux ! Ses cheveux sont relevés en un chignon duquel s’échappe un long voile de tulle blanc tenu à l’autre extrémité par deux fillettes vêtues de robes elles aussi couleur bordeaux. Ses mains sont gantées de blanc. Dans celle de droite, elle tient un bouquet de roses bordeaux et thé. Son cou est paré d’un collier monté en perles de culture et rubis, le collier que son père avait offert à sa mère lors de sa naissance.
Une autre ombre à ce tableau émouvant : l’absence de son grand-père maternel. En effet, Faustine et Nicolas auraient dû s’unir au mois d’août de l’an passé, mais le grand-père de Faustine était brusquement décédé d’une rupture d’anévrisme deux mois avant la célébration. Faustine avait préféré tout annuler.
À l’occasion de l’ouverture de sa succession, Faustine avait renoué avec sa tante Sophie, sœur aînée de sa mère, ainsi qu’avec son mari, l’oncle Henri. Elle ne les avait pas revus depuis l’âge de dix ans. Elle n’avait jamais su pourquoi sa mère avait rompu toute relation avec sa sœur.
Elle s’était hasardée à poser la question à sa grand-mère qui l’avait éludée en disant qu’il valait mieux ne pas réveiller les démons du passé.
Parmi les nombreux invités, il y a tous les amis rencontrés lors des vendanges au château Rieussec et lors du ramassage des asperges à Villandraut. Ils sont devenus membres de sa famille. Quelques-uns ont aussi intégré l’entourage de Michel Bathelet depuis que son père est mort.
Le major Pillon, accompagné de son épouse, et le premier substitut du procureur de la République, Jacky Lesage, sont également de la fête.
Bien entendu, Anita Cazenave est là.
Michel se remémore la rencontre de son ex-épouse Dominique avec Anita lors des fiançailles de Faustine et Nicolas. Dominique était loin d’imaginer combien Michel avait changé et, surtout, qu’une femme comme Anita puisse s’intéresser à lui. Michel avait ressenti de l’amertume chez Dominique lorsqu’elle lui avait avoué que, tant d’années après leur divorce, il était devenu l’homme avec lequel elle aurait aimé vivre durant leur vie commune. Elle était venue seule car, avait-elle précisé, son couple était en difficulté. Elle envisageait de demander le divorce. Michel s’était senti attristé de la voir dans la peine.
Le cortège arrive sur le parvis de la cathédrale recouvert d’une jonchée de feuilles de laurier. De nombreux badauds sont venus voir cette mariée qui, il y a trois ans, avait fait la une des journaux par sa mise en examen pour l’assassinat de son père. Ils sont également là pour observer son sauveur, Michel Bathelet, qui avait permis l’arrestation des coupables, mais avait également aidé à résoudre une autre affaire.
Tout à coup, une jeune fille, cheveux mi-longs, bruns et frisés, le teint mat, se précipite vers Michel, lui tend une enveloppe en le suppliant :
— Je vous en prie, monsieur, aidez-moi !
Puis, elle disparaît en se mêlant à la foule. Michel glisse l’enveloppe dans sa poche. Il verra plus tard ce qu’elle contient.
La bénédiction terminée, Faustine sort de la cathédrale au bras de Nicolas sous les applaudissements des invités et des membres de la famille qui leur jettent des pétales de rose.
Anita, à côté de Michel, lui dit d’une voix qui laisse percer son émotion :
— Quel beau couple ! Je suis heureuse pour toi !
Leurs regards se croisent. Michel comprend qu’il est temps de lui avouer ses sentiments. Il se promet de le faire prochainement.
Le charme est rompu par Dominique :
— Ils sont magnifiques, n’est-ce pas ? Ce mariage sera un merveilleux souvenir pour moi. J’espère que la vie leur sourira plus qu’elle ne l’a fait pour nous.
Puis, d’autorité, elle prend Michel par le bras tout en lui indiquant que le photographe souhaite prendre des photos de la proche famille. Cette manière d’écarter Anita lui déplaît.
Les photos terminées, les mariés, suivis de l’ensemble des invités, se rendent au château de Cazeneuve à Préchac, château qui avait été offert par Henri IV à la reine Margot. C’est dans une de ses salles que doivent avoir lieu le cocktail et le repas.
De nombreuses photos sont prises dans le superbe parc.
Après le dessert, les mariés ouvrent le bal. Michel se lève pour inviter Anita, quand Dominique se précipite sur lui :
— Comme nous sommes les parents de Nicolas, nous allons aussi ouvrir le bal !
Elle le tire par la main en direction de la piste de danse sans qu’il puisse lui dire qu’il aurait aimé offrir cette première valse à Anita.
Elle l’entraîne, le fait virevolter. Lui observe l’air dépité d’Anita. Il regarde amèrement Henri, l’oncle de Faustine, s’approcher d’elle et l’inviter à rejoindre les danseurs. Il jette un œil du côté de la tante Sophie qui est restée assise auprès de sa mère, tout en lorgnant discrètement son mari. Son instinct de fin limier lui fait pressentir que quelque chose cloche dans ce couple.
La danse terminée, l’oncle Henri, prenant Anita par le bras, la guide vers le buffet pour lui offrir une coupe de champagne. Il se tient très près d’elle, lui parlant au creux de l’oreille. Elle cherche le regard Michel, le trouve, lui lance un SOS. Il vole à son secours en interpellant l’oncle :
— Quel beau couple, n’est-ce pas ? Votre nièce resplendit de bonheur. Vous n’avez pas invité votre épouse pour cette première danse ?
— Elle a préféré rester auprès de sa mère, répond-il d’un ton agacé, visiblement contrarié par cette arrivée impromptue. Puis, se tournant vers Anita, il l’invite à le suivre : Venez, chère amie, nous allons poursuivre notre conversation tout en dansant.
— Je vous remercie, mais c’est à Michel que je réserve la prochaine danse.
— Faites ! Mais la suivante sera pour moi !
— Je vois que vous n’avez pas compris que Michel et moi sommes en couple. Je pense qu’il serait plus opportun que vous invitiez votre épouse, sa mère doit pouvoir se passer d’elle quelques instants.
Puis Anita lui tourne le dos, mettant ainsi fin à leur entretien.
— Merci ! dit-elle à Michel. Tu m’as sortie d’une situation épineuse. Excuse-moi d’avoir dit que nous étions en couple, mais c’était le seul moyen de me débarrasser de lui. Sais-tu qu’il devenait très entreprenant ? Et sous les yeux de son épouse !
Michel met à profit cette perche inattendue que lui présente le destin pour enfin lui déclarer son amour :
— Ne t’excuse pas d’avoir dit que nous sommes en couple, c’est ce que je désire le plus au monde. J’ose enfin te l’avouer, Anita : je t’aime. Accepterais-tu de devenir ma femme ? Peut-être n’est-ce ni l’endroit ni le moment, mais je te le redemande : veux-tu m’épouser ?
— Oui ! C’est oui ! J’accepte ! Je me demandais si un jour tu me déclarerais tes sentiments.
— C’est bien vrai ? Tu consens à devenir mon épouse, même si ma demande n’a rien de très romantique ?
— Oui, monsieur l’enquêteur ! C’est oui, oui, oui !
— Alors, viens ! Allons annoncer la nouvelle à Faustine et Nicolas !
Les invités peuvent entendre les jeunes mariés s’exclamer de joie, les voir embrasser Anita et Michel et trinquer avec eux.
La nouvelle se répand comme une traînée de poudre. De nombreux invités, dont l’oncle Henri et la tante Sophie, viennent les féliciter. Seule Dominique reste dans son coin. Maintenant qu’elle était divorcée de son second époux, elle avait nourri quelque espoir de reconquérir Michel. Hélas ! ce souhait s’envole.
La fête se termine lorsque les mariés s’esquivent.
Chapitre II
Le 2 octobre suivant, Michel Bathelet se rend au pressing où il a oublié d’aller récupérer son costume de mariage déposé le surlendemain de la cérémonie.
Après lui avoir repris le ticket de caisse, puis lu le numéro de dépôt et le nom de Michel, l’employée se met à farfouiller sous le comptoir et en sort une enveloppe qu’elle lui tend :
— Tenez, dit-elle, je l’ai trouvée dans une de vos poches !
Une fois dans sa voiture, Michel se souvient qu’une jeune fille la lui a remise le jour du mariage de Faustine et Nicolas en lui demandant de l’aide.
Il l’ouvre, en sort une feuille pliée en quatre. Intrigué, il prend enfin connaissance du message.
S’il n’avait pas vu la jeune fille, il aurait pu imaginer que c’était un enfant de cours élémentaire qui avait écrit ce mot tant l’écriture est hésitante, grosse, maladroite. Le français est très approximatif.
Il lit le tex

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