Le Savant du désert
88 pages
Français

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Le Savant du désert , livre ebook

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Description

Vidovimé tombe malade tout à coup. Il revient donc au pays. Il y fera diverses expériences de mysticisme et découvrira aussi la réalité du monde qui l’entoure. Heureusement, Dame Ahinon une vieille sorcière qui a plein de secrets et parle peu va l’aider sur la route du destin...Vidovimé trouvera son chemin, mais à quel prix ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 février 2012
Nombre de lectures 0
EAN13 9782748376111
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le Savant du désert
Ferdinand Kosh
Publibook

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


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14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Le Savant du désert
 
 
 
À ma mère Houéto Antoinette pour son amour et sa patience.
 
À Sanny Maxime pour son courage et son travail.
 
À mes enfants pour qu’ils apprennent et acceptent que la fondation de la vie est Amour .
 
À Amoussou K. Jean-Baptiste.
À Olympe Bhêly Quenum, Kanlinhoué K. Calixte, Guy Menga, Noukpo Patrick et Yaoïtcha Ignance Kévin pour m’avoir initié inconsciemment à l’écriture.
 
 
 
« Aucune pierre ne peut être polie sans frottement, ni l’homme devenir meilleur sans épreuves, il faut d’abord gravir la montagne avant de trouver la plaine. »
 
Lobsang Rampa
 
 
 
Préface
 
 
 
Voilà ce que donne comme résultat ce livre. Une œuvre dont le contenu vous plonge dans un monde de violence à travers des labyrinthes de pièges et d’aventures sortant de l’ordinaire.
Ce ne sont point les intrigues qui manquent. Ce que l’auteur a voulu livrer comme message est la dualité entre le bien et le mal. Mais plus loin, ce que son pays peut apporter de bien à l’humanité partant de sa tradition jusque là plus « négativisée que positivisée ». Il veut ressortir aussi tous les coups bas qui se trament lorsqu’un citoyen émergeant essaie d’apporter sa pierre à l’édifice du pays.
Dans l’espoir que vous réserverez un accueil chaleureux et attentionné à cet ouvrage, veuillez bien vouloir explorer profondément le contenu.
En même temps que je nourris l’espoir que chacun saura accorder à cet ouvrage l’accueil idoine qu’il mérite, je voudrais demander aux lecteurs d’en excuser les insuffisances. Car je suis sûr que cet auteur ne s’arrêtera pas en si bon chemin.
En route !
 
Afize D. Adamon,
Juriste Institutionaliste Expert en Gouvernance, écrivain.
 
 
 
Note de l’auteur
 
 
 
L’objet du roman naissant se repose sur une histoire imaginaire que je me propose de relater avec véhémence, et qui est en relation avec la spiritualité de toutes les vagues ou ordres en mettant en évidence une dame mythique, légendaire, perdue dans l’histoire de l’Afrique profonde. Un chercheur sérieux, averti du scientisme, de l’ésotérisme, de l’histoire et de l’anthropologie moderne pourrait établir et faire connaître comme moi la véracité d’une civilisation négro-africaine sans âge au monde.
 
 
 
Chapitre 1
 
 
 
A nouveau, dame Ahinon s’était retrouvée dans son refuge fétiche au milieu de ses compagnons particuliers, des êtres humains et des animaux étranges et hideux. Trois fois par jour, elle accomplissait son pèlerinage dans ce sanctuaire où chaque vendredi, elle passait le plus clair de son temps. C’est une place aménagée au bord d’un ruisseau au cœur d’une forêt à première vue hostile. L’eau du ruisseau était d’une clarté que certains ne manquaient pas de dire qu’elle serait l’œuvre des djinns, des esprits. Le sentier méandreux qui menait à ce refuge était bordé d’arbres et de hautes herbes. L’emprunter répondait à une réelle volonté et à une bonne dose de courage. En effet, les cris des oiseaux bizarres, le roulement de tam-tams sacrés, l’audition d’une douce et attirante mélodie de flûte constituaient un cocktail de sons à la fois révoltants, répulsifs dont on avait cependant envie de découvrir l’origine. Il ne faisait pas bon pour les imprudents et profanes curieux en quête de sensation de s’y aventurer. Seuls les habitués passaient par-là en respectant les heures de passage et la pratique de quelques rites cultuels. Le plus simple pourtant était de suivre comme le faisait la majorité des habitants, les six autres sentiers qui menaient facilement au même ruisseau. Le soir, s’y approvisionner devenait problématique. L’eau limpide et claire de la journée prenait une couleur plus nuancée. Elle devenait boueuse avant de passer au rouge-sang. Ainsi, la matinée et l’après-midi durant, le bord du ruisseau grouillait d’un monde fou. On se croirait au marché. Par contre dès le crépuscule des signes décourageaient même les plus audacieux.
Isolé un peu à l’arrière, le refuge sacré d’Ahinon se trouvait bien protégé des regards de curieux en quête de sensationnel.
Une salle de soins, un magasin et une grande salle tel un muséum. Voilà le décor de cette citadelle que d’aucuns payeraient cher pour conquérir, violer. Dans la même concession mais un peu détachée, une chambre toujours fermée. Les signes Kabbalistiques inscrits en couleur rouge et blanche inspiraient à eux seuls crainte et respect. C’était sa chambre secrète à elle . Personne n’y entrait.
Fidèle à son habitude, dame Ahinon s’était rendue dans son sanctuaire très tôt ce vendredi. Du haut de ses soixante douze ans, elle avait fière allure et paraissait jeune d’une trentaine d’années. Son visage émacié et sans rides, ses cheveux noirs, ses yeux mi-clos et très pénétrants, une corpulence moyenne donnaient à cette belle créature des atouts d’être appréciée et désirée. Et elle l’était même si personne n’osait l’approcher dans le temps. Elle semait dans le cœur des uns et des autres attirance, répugnance, admiration et refoulement, sécurité et horreur, confiance et peur.
Cette femme énigmatique parlait peu. Taxée par nombre d’habitants du village, elle ne se souciait guère des opinions des autres. Ahinon passait pour une paria. Crainte et adulée tant son empathie surprenait plus d’un. Les quatorze enfants qu’elle avait eus en sept gestes n’ont en rien entamé sa beauté et sa jeunesse. Comme leur mère, les enfants ne souffraient point des torrents de médisances déferlées sur elle. Ils l’aimaient et elle le leur rendait bien.
Malgré toutes les pensées négatives développées contre elle, Ahinon est restée la femme la plus courtisée et la plus consultée du village. Elle incarnait le symbole même de la dualité du spirituel et de la vie de l’âme. L’énigmatique Ahinon parlait peu, sans doute. Elle appliquait à merveille la loi du silence. Cette fameuse loi qui rend héroïques les Hommes. Tous lui reconnaissaient d’ailleurs son avarisme en bavardage. Ils la taxaient d’ermite, de recluse. Ses propos et gestes répondaient d’une maîtrise de soi qui dérangeait, troublait, interrogeait et émerveillait à la fois. Des détracteurs, elle en avait. Pourtant, la nuit tombée, la paria du jour n’avait point de sommeil, de repos. Elle en était privée. En effet, elle donnait de nombreuses audiences à tous ces hypocrites et gueux qui, au nom d’une éthique morale désuète, n’attendaient que la nuit pour aller à l’école de la connaissance occulte savamment enseignée par elle.
Consciente de son emprise sur les habitants du village, elle ne faisait rien pour offenser qui que ce soit. Respectueuse des lois naturelles, cette tour de vibrations et de joie ne manquait pas d’être mélancolique, attristée par le non-respect des avertissements qu’à temps utile, elle donnait d’un ton grave. Exemple d’humilité et d’impersonnalité, la sage Ahinon se mettait au-dessus d’un ensemble de considérations morales desquelles d’ailleurs nous ne manquons pas d’être prisonniers. Sujets.
Sa fraîcheur physique apparente et sa jeunesse lui permettaient de s’adonner régulièrement avec ses enfants aux travaux champêtres. Cette passionnée de l’agriculture étonnait les autres paysans par la qualité et le rendement de ses récoltes. C’est à croire qu’il s’est établi une alliance secrète entre la terre et elle. Il ne pouvait en être autrement. Il suffit d’écouter les chansons d’accompagnement qu’elle fredonnait. De belles mélodies qui étaient louanges et appels ; des messages de soumission adressés à des êtres invisibles mais dont elle seule connaissait l’existence. Ahinon avait ses champs au bord du ruisseau comme nombre de paysans. Les singes, serpents et autres animaux partageaient ce territoire qui est le leur avec les travailleurs de la terre. De temps à autres, des explications musclées venaient rompre la monotonie de l’harmonie entre les paysans et les singes à mesure que les hommes essayaient de s’aventurer plus en avant dans ce paysage à la quête de terres cultivables. Les agressions des hordes de singes ne l’inquiétaient nullement. Il suffit de connaître leur musique, d’aspirer à la sainteté. Ses champs étaient aussi épargnés des ravages que, de temps à autres les singes réservaient aux autres espaces cultivés.
La jalousie que suscitaient ses prouesses agricoles la laissait néanmoins de marbre. Elle évoluait et amassait honneur et fortune. Ahinon était un être à part et il fallait la prendre et l’accepter comme telle.
Elle était visionnaire, prophétisait, guérissait. De partout lui venaient des personnes de différentes catégories, statuts sociaux en quête d’un mieux être ou de solutions à leurs divers problèmes sérieux et ur gents. Les férus d’occultisme et les initiés à la recherche d’un plus ne manquaient pas non plus à l’appel. Parmi sa clientèle issue de toutes les religions importées, on comptait des occidentaux et des arabo-musulmans.
Si Ahinon a toujours aimé ses enfants, elle vouait une affection toute particulière à Vidovimè, le seul petit-fils qui, très tôt s’est rapproché d’elle et qu’elle a aussi presque adopté, suscitant parmi ses fils et petit-fils une grande jalousie.
A la fin de ses études de langues, Vidovimè avait voulu rentrer au bercail. Les propositions qu’il a reçues étaient toutes alléchantes et tentantes. Il venait d’ailleurs de signer un contrat d’engagement avec une société de renommée internationale. Au bout de neuf mois de travail, l’unanimité était faite autour de lu

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