Le Parfait-Mazzeri ou l accomplissement du rêve
318 pages
Français

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Le Parfait-Mazzeri ou l'accomplissement du rêve , livre ebook

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Description

Paul Mayet entraîne son lecteur dans un tortueux roman d'investigation sur les sociétés secrètes franc-maçonniques. Baptiste est un homme coupé en deux, tiraillé entre son statut de « Parfait » qui le destine à faire le bien et ses pulsions maléfiques de « Mazzeri » qu'il ne maîtrise pas. Initié aux sciences occultes, il peut aussi bien pratiquer des guérisons miraculeuses, que se livrer à des « chasses oniriques » pleines de prémonitions macabres. Après des études de droit, il fonde une société de recherche généalogique pour élucider les énigmes laissées par le meurtre de son père. Propriétaire d'un domaine viticole, Terre d'Argile, celui-ci a disparu en laissant à sa mère la charge de l'entreprise florissante, dont il gardait le contrôle à distance grâce à un système de vidéosurveillance. Avant de mourir, il transmet à son fils des données informatiques, à partir desquelles Baptiste conçoit un logiciel ultra-performant permettant d'obtenir des données sur les personnes en lien avec l'organisation. Intrépide, il traque les complots des puissants pour venger la mémoire de son père.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 07 décembre 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334031585
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-03156-1

© Edilivre, 2016
Dédicace


La bêtise , comme la rage, est contagieuse et incurable.
A Joëlle CRISA, ma sœur de cœur, pour sa patience et les conseils donnés à un homme toujours pressé
Avant-propos
Le présent n’est jamais parfait car, dans les secondes qui suivent un événement, heureux ou malheureux, ce présent est déjà un passé qui nous laisse dans l’ignorance de ce futur, à très court terme, qui peut être fait de joie de surprises ou d’un grand malheur.
La première période de ma vie s’est construite à partir de ces joies irréfléchies d’un enfant gâté car préservé des violences extérieures et des choix cornéliens entre un mal ou un bien.
À l’aube de ma majorité un événement imprévu et brutal, m’a projeté dans ce monde des mensonges, des traîtrises et des vengeances nécessaires pour, à défaut de vivre, de survivre avec honneur aux trahisons prévisibles mais que l’on ne veut pas, par orgueil, reconnaître.
Je suis passé de l’enfance choyée à cet état d’adulte forgé par les violences psychologiques et physiques que je n’avais pas été capable d’imaginer et auxquelles je ne croyais pas avoir été préparé.
Mon subconscient a, dans un premier temps, pris le pas sur ma spontanéité pour pallier les conséquences de mes agissements désordonnés, violents et sans précaution pour éviter la perte d’une partie de mes proches qui avaient veillé sur moi et qui ne devaient pas en payer le prix.
Frère Daniel, le moine qui avait été le confident et le protecteur de mon père, avait vite pris conscience de mes actes incohérents et, pour faire appel à la connaissance intuitive de ma mutation, m’avait proposé, avec la conviction de ces croyants à la limite de l’irrationnel, de venir méditer pendant le temps qu’il faudrait dans la cellule du monastère où mon père avait tant appris.
Mon refus spontané, dû à cette espèce d’aversion que je pensais avoir pour ce père qui m’était physiquement inconnu, était vite réfuté par les convictions de ce sage frère Daniel.
Les semaines passées dans ce refuge imprégné d’amour et de foi, associées aux convictions du moine, avaient été consacrées à une formation de base sur la magie blanche, les forces obscures et la parapsychologie qui, selon mon Maître es sciences occultes, allaient m’aider à forger une armure indispensable à la poursuite de ce combat que j’avais engagé et qu’il estimait inégal et très risqué.
Frère Daniel, à défaut de preuve tangible, ne voulait pas accepter mes pouvoirs qui, selon lui, étaient occultes et, comme un exorciste, il tentait de me ramener dans la voie moins grave de mon envie enfantine de justice et de vérité, qui me classait dans la catégorie des « Parfaits » selon la définition qu’en faisaient les Cathares.
Il craignait que je devienne « Le parfait », cet exécuteur des tâches les plus viles dictées par la philosophie des Illuminati, et qui pourrait me conduire à les défaire à défaut de les détruire.
Il ne voulait pas admettre la nature et la puissance que ma mutation m’avait apportée en quelques mois seulement.
Il ne voulait pas accepter cette transformation, imperceptible pour mes proches et mon entourage, à l’exception de certains, qui avait totalement balayé la quête initiale que j’avais entamée et qui a renforcé ma volonté de vaincre sans rémission possible.
Déclenché par une mort brutale, mon nouvel état allait se traduire par l’auto élimination de personnages publics célèbres, mais prédateurs insoupçonnés et, ces morts sans cause connue n’allaient que déplaire, si ce n’est plus, aux « Maîtres » quand ils réaliseraient la réalité de ma drôle de nature, ils ne pourraient alors qu’exiger l’élimination du « fauteur de trouble » sous peine d’une contamination préjudiciable à l’Ordre.
Cette prise de position extrême mais prévisible de la part d’une organisation mondiale redoutable et puissante m’a conduit, à l’issue de cette lutte et par respect des autres, à signer le présent manuscrit sous un nom d’emprunt. J’envisageais de brouiller les pistes afin de retarder le risque d’éventuelles conséquences de ce combat qui, comme toute vendetta, doit se poursuivre jusqu’au dernier représentant des clans en présence…… mais…
Je suis ce dernier représentant de cette lutte engagée par mon père, combat qui pourrait paraître inégal mais que mes descendants n’auront plus à poursuivre car je suis détenteur, jusqu’à ma mort, d’une puissance que mon père ne possédait pas.
Il a été contraint de disparaître pour préserver ses proches, je n’ai besoin que de rêver.
……
L’Imparfait : Qui présente des défauts, qui n’atteint pas la perfection absolue : Une image imparfaite de la réalité. (Larousse)
Le Parfait : Dans la religion cathare, un « parfait » est un fidèle qui a satisfait à toutes les exigences de la religion et qui a reçu le sacrement unique, le Consolamentum . ( L’Internaute)
Le Mazzeri chasse seul. Bien qu’il soit une personne physique au même titre que tout le monde, ayant une vie sociale et personnelle, il est considéré par la communauté comme un être surnaturel liant l’au-delà au monde des vivants ( Wikipédia).
Les Illuminati sont une « élite dans l’élite ». C’est la plus ancienne et la plus secrète des organisations des « Maîtres du Monde ». Mais en ce qui concerne les Illuminati, on ne sait rien avec certitude, il n’existe aucun élément de preuve tangible. (Les Illuminati – Syti.net)
Le courage est le moyen éphémère utilisé spontanément par certains pour surmonter leurs peurs.
01
Je suis né en 1996, de cette liaison particulière entre Rosemonde Passenchot, prénommée Méjeanne et de Gaston Lemalné, dénommé Jean-Charles de Morhange, ce père qui a disparu brusquement avant ma naissance et qui a fait des recommandations à ma mère, dont celle de me prénommer Baptiste au cours de cette cérémonie, très symbolique, du baptême chrétien.
Elle s’était étonnée de ce choix, et j’en aurais fait autant, mais Gaston lui avait expliqué alors l’ambiguïté de Jean le Baptiste qui était connu, non seulement de la tradition chrétienne pour avoir purifié le Christ dans les eaux du Jourdain et avait été ainsi consacré en tant que Saint Jean-Baptiste, mais également de celle musulmane sous le nom de Yahyâ ibn Zakariya, prophète descendant d’Îmran, ancêtre de Moïse, et qui avait été inhumé dans la grande Mosquée des Omeyyades à Damas.
Il souhaitait ainsi que je sois imprégné de la philosophie du monothéisme sans me laisser influencer par une religion aux dépens des autres et ma mère avait totalement approuvé cette demande qui ressemblait tellement à celui qu’elle aimait tant.
Aucune explication sur le départ brutal de cet homme de son environnement qu’il avait commencé à construire et qui était en plein essor, suivi d’un retour tout aussi surprenant, dix-huit ans plus tard, pour me rencontrer brièvement sur ce même domaine de Fleur d’Argile avant d’être assassiné, quelques mois après notre unique rencontre, sans autre raison apparente que le vol crapuleux, dans les rues de la citadelle de Carcassonne.
Je suis le fils de ce père, que j’ai peu connu, et d’une mère exceptionnelle qui a compensé l’absence d’amour apparent de mon géniteur par des démonstrations pleines de pudeur et de spontanéité remarquables……
Selon la « légende », entretenue depuis plus de dix-huit ans, sur ce père disparu sans raison justifiée, je suis son inverse ou sa copie en positif comparée à la sienne en négatif sur le plan comportemental mais également physique.
Il était grand, presque laid et difforme, à l’image de ce Quasimodo décrit par Victor HUGO, je suis plus grand, apparemment beau et avec, de surcroît, le même magnétisme selon les critères de mes familiers.
Il cherchait à séduire, j’ai toujours voulu comprendre le monde, sans forfanterie mais, au contraire, avec beaucoup de pudeur…
Il avait mal vécu durant ses 18 premières années de vie, j’ai vécu sans heurt ni conflit jusqu’à son arrivée, au lendemain de mes 18 ans révolus.
Pendant ses années d’enfance il était un paria, pendant les miennes j’ai été un privilégié……
Sa vie a réellement pris naissance avec Fleur, cette journaliste d’investigation qui lui a révélé sa vraie nature, l’a aimé passionnément alors qu’il avait à peine dix-huit ans, et dont la vie s’est terminée par le sacrifice de sa personne.
Je sais que Gaston l’a aimée avec la passion de ces éphèbes qui découvrent une autre vie qu’ils saisissent à pleines mains, avec la rage de comprendre les raisons réelles qui conduisent les hommes à devenir des bourreaux en tout genre.
Je sais maintenant comment ma vie va se terminer mais, au préalable, elle s’est divisée en plusieurs périodes et je ne peux pas gommer la première qui a été riche d’amour, de contrariétés et de révoltes car je m’insurgeais contre des règles que j’estimais absurdes.
Règles qui me semblaient établies par mon précepteur, Stéphane, cet homme si exceptionnel mais torturé par son célibat forcé et ses deux filles à éduquer.
Sans être un père de substitution, il avait accepté d’assumer toutes les charges et les contraintes sans aucune reconnaissance de ma part, bien au contraire. Je l’aime comme le fait un fils, mais de façon ingrate car je ne cherchais pas à lui témoigner mon affection permanente pour ne manifester que mes révoltes ponctuelles générées par mon incompréhension de la complexité de mon éducation qui, je ne l’ai su que plus tard, était construite par ce géniteur inconnu.
Malgré mes états d’être, j’étais l’enfant chéri de tous, pour des raisons propres à chacun, mais surtout de mes adorables cerbères qui étaient ma mère et ce drôle de Stéphane, précepteur de confiance à défaut de génie.
Il était râblé malgré son mètr

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