Le parcours d une battante
142 pages
Français

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Le parcours d'une battante , livre ebook

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Description

Cette dernière quitte son pays natal pour venir parfaire sa formation professionnelle en France. L’ouvrage présente le parcours de Rita dès son arrivée en France en 1990. La joie de découvrir la France, l’El dorado fut vite escamotée par les réalités d’une vie de sans domicile fixe, de fille au pair. Aussi, elle relate dans cet ouvrage les déboires d’une vie professionnelle parsemée de haut et de bas. Comme l’indique le titre évocateur, ce livre retrace l’itinéraire tant bien que mal de vingt années où Rita s’évertue à trouver une place au soleil. Deux décennies à chercher à exister, à chercher à demeurer dans le monde du travail malgré vents et marées. Rita a embrassé de longues périodes de chômage avec un courage hors du commun. Le chômage était-ce une fatalité ? Pourquoi était-il collé à sa peau comme une sangsue qu’elle n’arrivait pas à s’en défaire ? Dans ce livre Rita n’expose pas les réponses à ces questions. Elle décrit tout simplement le vécu d’un parcours qui pourrait déchaîner des passions. LE PARCOURS D’UNE BATTANTE est aussi le témoignage de la vie spirituelle de Rita. Vous découvrirez en fin de l’ouvrage des conversations sous forme de dialogue. Ce sont des prières inspirées par sa foi et adressées à celui qu’elle appelle communément « Mon Père ».

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2018
Nombre de lectures 2
EAN13 9782369571100
Langue Français
Poids de l'ouvrage 14 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0725€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

LE PARCOURSD’UNE BATTANTE
Ruth PANEY
ISBN 978-2-36957-110-0
© 2015, Ruth Paney
Aucun extrait de cette publication ne peut être reproduit ni transmis sousune forme quelconque, que ce soit par des moyens électroniques oumécaniques, y compris la photocopie, l'enregistrement ou tout stockage oureport de données sans la permission écrite de l'éditeur.
Sauf indications contraires, les textes cités sont tirés de la Nouvelle BibleSegond.
Ce livre a été publié sous la division auto publication ‘ Publiez votre livre ! ’des Editions l'Oasis. Les Editions l'Oasis déclinent toute responsabilitéconcernant d'éventuelles erreurs, aussi bien typographiques quegrammaticales, et ne sont pas forcément en accord avec certains détails ducontenu des livres publiés sous cette forme.
Dépôt légal: 4e trimestre 2015.
Imprimé en France.

Boutique en ligne sécurisée sur www.editionsoasis.com .

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SOMMAIRE
I.II.III.IV.V.VI.VII.VIII.IX. A.B.C.D.E.X.XI.XII.XIII.XIV.XV.XVI.XVII.XVIII.XIX.XX.XXI.XXII.XXIII.
INTRODUCTIONL’ENVOL POUR PARISLA RUE BOULARDSANS DOMICILE FIXEFILLE AU PAIRLA VIE D’ÉTUDIANTELA VIE PROFESSIONNELLELA PREMIÈRE DÉCENNIELA DEUXIÈME DÉCENNIEL’IMPASSEL’ESPOIR VOLÉLE CONTRAT DE LA HONTEL’ATTENTEUN MONDE IMPITOYABLELE COMBAT DE MA FOILA VIE SPIRITUELLEQUAND JE PARLE A MON PÈREDIALOGUE 1DIALOGUE 2DIALOGUE 3DIALOGUE 4DIALOGUE 5DIALOGUE 6DIALOGUE 7DIALOGUE 8DIALOGUE 9DIALOGUE 10CONCLUSION
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LE PARCOURSD’UNE BATTANTE
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Mes remerciements
À
Nathalie BUR
Danièle SASSOU
Docteur Davis KABONGO
Pasteur Jean-Claude DIBUNDU
Docteur Régis Huriel BENINGA
Geneviève TARASSENKO
Manuela TAUNEY
Herminio DA ROSA
Pour leurs encouragements et soutien inestimable.
Ruth-Colette PANEY
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INTRODUCTION
Ma vie n’a jamais été un fleuve tranquille…
Depuis ma tendre enfance, je goûtai très tôt à la souffrance. Cen’était pas un état qui s’exprimait par un sentiment de manque car issued’une famille modeste.
Mon père était fonctionnaire au service de Conditionnement desproduits de base à Douala Cameroun et ma mère avait un atelier deconfection de vêtements pour femmes et enfants.
Nous mangions à notre faim. Nos parents s’évertuaient afin quenous ne manquions de rien.
J’avais grandi dans une maison joyeuse où des enfants venaient desquatre coins de la ville pour venir partager la cour de notre maison qui étaitun vaste terrain de football.
Du matin jusqu’à dix-huit heures de l’après-midi il y avait des crisde joies et parfois de tristesse ou de rage des jeunes adolescents lorsqu’ilsgagnaient ou perdaient un match de football.
Ces jeunes âgés de 10 à 15 ans venaient des différents quartiers de
la ville.
Mon cadet de 3 ans, Kiss était le fondateur de ces tournois qui sedéroulaient dans le terrain qu’il baptisa « stade Berthaut ».
Kiss était lui-même responsable de l’équipe de notre quartiernommé « kiss football ». J’étais son fan numéro un. Kiss était le 7 ème enfantde notre famille de onze enfants. Le plus aimé de toute la famille peut-êtreparce qu’il portait le nom de notre père et le prénom de notre grand-pèrematernelle, un homme d’une bonne notoriété et respectable. Kiss était dotéd’une intelligence remarquable. Un adage de chez nous dit : «Dieu rappelleen premier celui que vous aimez le plus ».
J’avais accueilli chez moi en 1997 mon frère qui débarquait pour lapremière fois en France.
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Le 22 janvier 2001, Kiss rejoignit l’éternité suite à une courte etfoudroyante maladie à la fleur de l’âge.
En 1995, j’avais expérimenté pour la première la souffrance. J’étaisinconsolable. Fanfan, mon amie et ma sœur de toujours me quittait cinq ansaprès mon arrivée en France. Elle était pour moi ce que l’on qualifie d’uneamie précieuse.
Notre amitié a débuté sur les bancs de l’école primaire. Nous étionsinséparables. Mon départ pour l’étranger ne nous avait pas séparées l’une àl’autre car chaque semaine je recevais son courrier dans ma boîte auxlettres à Paris.
Aujourd’hui dix-huit années après sa disparition, je relis souvent sadernière lettre qu’elle m’avait écrite sur son lit d’hôpital quatre mois avantsa mort. Je l’imagine en voyage. J’ai la certitude qu’on se reverra auparadis.
C’était peut-être malsain de garder cette dernière correspondancecertains le diront. Pour moi c’était la preuve vivante d’une amitié qui allaitau-delà de la mort.
Qui pansera cette blessure qui avait du mal à se refermer bien desannées après sa disparition ?
Le jour de son enterrement le 2 septembre 1995, ma fille aînéeavait pris forme dans mon existence. Je vivais le choc des obsèques deFanfan au cimetière de Bonadibong Douala et constatais par la suitel’absence de mes menstrues.
Le 07 mai 1996, je donnais naissance de mon premier enfant. Sonimage s’était interposée en moi sur la table d’accouchement à l’hôpital deMontreuil. Une grande fièvre me secoua et les larmes coulaient sansinterruption de mes yeux.
Mon plus beau trésor, ma consolation était là. Surnommée, Etoile,le soleil de ma vie venait de voir le jour.
Demain, le 8 mai c’était le jour de la commémoration del’Amnistie. Une paix profonde et une joie indescriptible habitait mon cœur.
Connaîtrais-je une joie profonde et durable ?
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Ma vie avait toujours été jalonnée de beaucoup de joies et aussi debeaucoup d’évènements qui avaient souvent laissés une profonde tristessedans mon cœur.
Dès mon jeune âge, je me posais des questions sur l’existentiel.Pour étancher cette soif de connaître, je passai alors des heures à la lire laBible et à écrire des poèmes et des prières à notre père céleste.
La louange et l’adoration avaient toujours fait partie intégrante dema vie. Très tôt dans ma tendre jeunesse j’avais compris que le Seigneurétait près de ceux qui avaient le cœur brisé.
Face à la souffrance que vivait une personne nous ne savions pastoujours quelle attitude prendre pour consoler cette dernière. Pour ma partse tourner vers mon divin créateur avait toujours été pour moi un abri, unrefuge, un réconfort qui n’avait jamais manqué dans la détresse. Un passagedans la Bible disait ceci : « ton père et ta mère, les frères, les amis peuventt’abandonner mais moi ton créateur, ton père céleste, je ne te délaisseraipoint ».
Certains évènements, vingt années après mon existence sur cetteterre avaient profondément marqués et transformés ma vie.
J’avais alors compris que la vie ne faisait pas toujours de cadeauxaux personnes qui l’aimaient et la chérissaient dans ces différents aspects.
Ces histoires vécues ici ou ailleurs m’aidèrent à l’aube de macinquantaine à comprendre que le hasard n’existait pas. Ainsi, nossouffrances, nos manques pouvaient nous faire emprunter des cheminsd’humilité et nous amener à chercher le visage du Père céleste.
Nous savions tous que l’être humain à tendance à garder plus enmémoire ou tirer leçon des épisodes difficiles que plaisantes.
Pour ma part, notre créateur parlerait tantôt d’une manière tantôtd’une autre. Loin de moi l’idée de penser que la souffrance était synonymedu résultat des fautes commises ou de notre péché.
Nous ne serions pas toujours aptes à comprendre le pourquoi decertaines souffrances, privations ou injustices dans nos vies ou dans cellesde nos proches.
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Permettez-moi un clin d’œil sur les évangiles. Les disciples duChrist lui demandèrent : « Seigneur pourquoi cet enfant est né aveugle ?Qui a pêché ? Lui ou ses parents ?
Je ne ferai pas de ce livre, un sujet de religion, dans lequel onpourrait débattre sur le péché originel.
Le Maître leur avait tout simplement répondu : « cette infirmité estafin que la gloire de Dieu soit manifestée ». Plus tard, l’aveugle-né futguéri.
Je présenterai dans les pages suivantes, quelque

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