Le jardin des lumières dans la biographie du prophète élu
398 pages
Français

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Le jardin des lumières dans la biographie du prophète élu , livre ebook

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Description

Le héros de ce roman, orphelin de père, a vécu avec sa mère à la Mecque. Puis ce fut au tour de son grand-père et de son oncle de l’élever.
Ayant atteint la maturité, il décida de s’isoler dans la grotte de Hirae trois années de suite pendant le mois de ramadan. Il médita jusqu’à recevoir la mission divine. En tant que prophète élu, il fut chargé au début de répandre secrètement la religion musulmane. Cette mission s’avéra difficile, notamment lorsqu’il s’agissait du devoir prêché dans les lieux publics. Il endura ainsi moqueries et offenses, au point d’être chassé de chez lui.
L'Hégire marqua l'ère musulmane. Le prophète s'éteignit à Médine à 63 ans après treize années de prêche difficiles passées à la Mecque et dix ans consacrés à l’édification de la nation musulmane à Médine.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 26 août 2014
Nombre de lectures 1
EAN13 9782332705174
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0097€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-70515-0

© Edilivre, 2014
Préface
En tant qu’ancien enseignant de la langue française, je me suis permis de traduire l’œuvre du cheïkh Safie Ar Rahmane Al Mobar Kafouri, guidé par le plaisir de communiquer un discours, d’inculquer une notion, ou de dispenser un enseignement à autrui.
Aussi ai-je entrepris cette exégèse dans l’intention de partager avec des francophones ce que j’ai assimilé en lisant le document d’origine écrit en arabe, puisque au-delà de la dénotation rigoureuse du lexique arabe, la connotation qui en découle ne posait pas d’obstacles à la bonne compréhension du texte ; cela provient de ce que la culture arabo - musulmane nous est commune, auteur du texte original et traducteur.
Pour ce faire, je me suis imposé le principe de comprendre le message pour le transmettre textuel­lement en reproduisant dans la langue française ce qui fut écrit dans la langue de départ, d’origine, l’arabe.
Dans cette perspective, le traducteur est au service d’un texte, d’une intention qui ne sont pas les siens et qu’il est sensé de reproduire fidèlement, de les transmettre à des récepteurs.
Alors j’ai été minutieux dans la reproduction de l’original en suivant l’enchainement que l’auteur a envisagé : les titres, les sous-titres et la chronologie ont été suivis à la lettre puisqu’il s’agit d’une succession d’événements et d’activités dans le temps, d’un document historique intitulé : “LE JARDIN DES LUMIERES DANS LA BIOGRAPHIE DU PROPHETE ELU”.
Ainsi le texte régit la biographie du prophète Mohammed dans un contexte historique relatant à la fois la vie de celui qui fut chargé de la mission divine et la progression dans le temps de la propagation de la religion musulmane.
De ce fait, on peut remarquer trois étapes bien distinctes dans cette biographie :
La vie de L’Elu à la Mécque avant la Révélation : (de la naissance à la maturité)
La Mission de L’Envoyé d’Allah à la Mécque ; (pendant treize ans à partir de l’âge de quarante ans)
L’édification de la communauté musulmane pendant dix ans à partir du moment où le Messager s’est exilé à Médine (L’Hégire).
Ainsi l’enseignement de l’islam par le Messager a duré pendant vingt trois ans. Le prophète s’éteignit à l’âge de soixante trois ans après avoir mené à bien sa mission.


Sidna Mohammed l’envoyé de Dieu, que la bénédiction et le salut de Dieu soient sur lui ; ses origines, sa naissance, sa vie avant la Révélation.
Origines paternelles.
Il est l’homme le plus distingué, le meilleur envoyé de Dieu et le dernier prophète : Mohammed bnou Abdellah, bnou Abdelmouttaleb, bnou Hachim, bnou Abdel Manaf, bnou Koçaï, bnou Kilab, bnou Mourrah, bnou Kaab, bnou Louaà, bnou Ghaleb, bnou Fahr, bnou Malek, bnou Ennassr, bnou Kanana, bnou khazima, bnou Madraka, bnou Iliass, bnou Modar, bnou Nizar, bnou maad, bnou Adnane.
Adnane est l’un des descendants d’Ismaïl bnou Ibrahim. (Le prophète Mohammed est un petit fils d’Abraham (Ibrahim), sans précisions sur la généalogie qui détermine le nombre d’aïeux qui le relient au prophète Ibrahim). Dernier maillon de la lignée des prophètes descendants de leur aïeul Abraham, le fondateur de la Kaaba, aidé par son fils Ismaïl, il reçut sa mission. Il est prophète, descendant de prophète.
Origines maternelles :
Sa mère : (que la bénédiction et le salut de dieu soient sur lui) Amina bent Wahb bnou Abdelmanaf, bnou Zahra, bnou Kilab. Kilab : Le cinquième arrière grand-père du prophète : ascendance paternelle. Sa mère et son père descendent du même arrière grand père kilab : son nom Hakim ou Orwa, il faisait la chasse à la courre dont il fut connu de ce nom (Kilab).
Sa tribu Kouraїch identifiée par l’honneur, la hauteur éthnique, la gloire originelle et la sacralité de l’espace : La Kaaba. Caractères, qui faisaient de la tribu la plus distinguée de l’Arabie, la péninsule Arabe. Toutes les personnalités de cette tribu étaient le long de l’histoire passée, des hommes d’honneur et de distinction : Le plus Notoire d’eux était Koçaї (nommé zaïd), il était unique dans plusieurs spécificités : il fut le premier qui s’était occupé de la Kaaba ; il en avait la clé : il l’ouvrait quand il voulait et à qui il le désirait. C’était lui qui avait fait descendre sa tribu à la plaine de la Mecque où ils avaient résidé : ils étaient auparavant aux alentours, dispersés dans d’autres tribus. Ce fut lui qui avait crée l’hébergement des pélerins et leur restauration. Il construisit une maison au nord de la ville appelée « DAR EN NADOUA » : lieu de réunion des citoyens. C’était là où l’on discutait des affaires de la tribu et des citoyens : il était aussi le chef de la tribu qui décidait la guerre ou la paix avec les autres composantes de l’Arabie : Intelligent, il avait le dernier mot dans la tribu où il était écouté.
Sa famille :
La famille Hachémite descendant de Hachim deuxième arrière grand père du prophète. Hachim avait hérité de ses ancêtres d’être le restaurateur des pèlerins et il transmit ce rôle à ses descendants jusqu’à l’Islam. Il était le plus grand homme de son temps : ce fut lui qui eut instauré les deux voyages annuels : le départ d’hiver vers le Yemen, et celui de l’été vers Cham (le moyen Orient). Il passa par Médine (Yetrib) pour aller faire son commerce en Perse. A Médine, il épousa Salma bint Amr bnou Ouday bnou Nejjar. Il demeura avec elle un moment puis il continua son chemin ; elle était enceinte à son départ. Il décéda à Ghazza en Palestine. Elle donna naissance à un garçon qu’elle nommait « Chiba » : poil blanc pour des cheveux blancs qu’il avait. Le garçon grandit chez ses oncles maternels jusqu’à l’âge de sept ou huit ans. Son oncle paternel, El Moutaleb sut son existence, voyagea et le ramena à la Mecque.
Les gens crurent que Chiba était l’esclave de Moutaleb et l’appelèrent Abdoul Moutaleb. Il était un grand homme beau, aimé de la tribu et obéi de tous. Vu sa largesse et son hospitalité, il était connu comme le restaurateur des gens dans la plaine, des animaux sauvages et des oiseaux dans les montagnes. Il fit creuser la fontaine : le puits « Zem Zem » qui avait été démoli et qui avait disparu ; il vit dans son rêve qu’il ordonnait la reconstruction du puits et sut pendant son sommeil son emplacement.
En son temps, Abraha Al Achram vint du Yemen à la tête d’une armée de soixante mille hommes et des troupes sur des éléphants pour démolir la Kaaba, mais entre Minen et Mozdalifa sur la rivière Mahsar, alors qu’ils se préparaient à l’attaque, Dieu défendit le lieu saint en envoyant des oiseaux qui lancèrent des pierres sur les hommes de l’éléphant et les abattirent.
Cela arriva deux mois seulement avant la naissance du prophète, que la paix et le salut de Dieu soient sur lui.
Son père Abdellah était le plus beau, le plus aimé d’Abdoulmotaleb. Ce fut lorsque ce dernier creusa Zem Zem et que le travail eut fructifié, ses concitoyens, envieux pour cela, tentèrent de le concurrencer dans son projet. Il implora Dieu que s’il eut dix garçons qui pussent le défendre, il égorgerait l’un d’eux. Ce qui se réalisa effectivement. Il tirait alors au sort et ce fut Abdellah qui sortit. Abdelmoutaleb se dirigea vers LA Kaâba pour égorger son fils Abdallah. Le peuple le lui interdit ; il égorgea en guise de son enfant cent chameaux. Le prophète est alors le fils de deux parents que l’on projetait d’égorger et qui avaient été épargnés par le sacrifice du Mouton pour l’Ismail bnou Ibrahim : rite de l’Aїd El Adha (fête religieuse musulmane) et Abdellah bnou Abdelmoutaleb épargné par son père qui sacrifia cent chameaux en guise de son fils.
Abdelmoutaleb choisit Amina bent Wahb comme épouse pour son fils Abdellah. Le choix était judicieux : Elle était d’une excellente descendance, jouissant de l’honneur et la hauteur de la naissance ajoutés à l’éducation. Son père était le maître de sa tribu Bani Zohra. Abdellah épousa donc Amina qui tomba enceinte ; elle accoucha du prophète après le décès de son père. Celui-ci, envoyé par Abdoulmoutaleb à Yétrib (Médine) ou au Moyen Orient (Cham), décéda sur le chemin de retour à Yétrib et fut enterré dans la maison de Nabigha Doubyani (poète).
Sa naissance :
Sidna Mohammed (psdssl) naquit le lundi le 9 ou le 12 Rabie el Aoual (Am el Fil) : (le 9 est la véritable date et le 12 la plus connue), correspondant au 22 Avril 571 Après J.C. La sage femme Echifae bent Amr, la mère de Abderrahmane bnou Aouf constatait qu’un éclat de lumière sortit de Amina et qui illuminait les palais de Perse. Elle envoya à son grand père Abdoulmoutaleb pour lui annoncer la bonne nouvelle : Il accourut, heureux ; il prit le nouveau né et entra dans la Kaaba remerciant Dieu de cette naissance et baptisa l’enfant Mohammed. Il égorgea à cet événement un animal et procéda à la circoncision du bébé le septième jour de sa naissance. Il offrit un banquet selon la tradition Arabe.
Sa nourrice était Oum Aїman Baraka l’esclave de son père Abdellah. Elle se convertit à l’Islam et s’exila à Médine et mourut cinq ou six mois après le prophète (PSDSSL).
L’allaitement :
Sa première nourrice, qui lui offrit son sein après sa mère, était Touaïba esclave d’Abou Lahab, avec l’un de ses fils Masrouh. Elle avait allaité avant lui Hamza bnou Abdoulmoutaleb et après lui Abou Salama bnou AbdilAssad el Makhzoumi. Ce furent donc ses frères de lait. Abou Lahab l’avait affranchie, heureux de la naissance de son neveu sidna Mohammed. Mais avec la Révélation, il devint le pire ennemi du Prophète.
A Beni Saad :
Il était de coutume chez les Arabes, de donner leurs bébés aux nourrices à la campagne afin de leur faire éviter la pollution et les maladies causées par l’urbanisme pour qu’ils

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