Le sanctuaire de Bouya Omar continue à résister à la crise violente de sa réputation. L’envergure de l’opération « Al Karama » menée par le ministère de la Santé en 2015 pour délivrer les malades, n’est2e ÉDITIONpas arrivée à supplanter le recours à la grâce du saint. Malgré la baisse de sa capacité cultuelle et de ses activités économiques, il est toujours ouvert aux pèlerins qui cherchent à bénéficier de sa « baraka ». Même si nous sommes loin des foules de l’apogée de Bouya Omar que j’ai relevée dans mes précédentes recherches.Le Maroc n’est pas un cas isolé. Dans toutes les sociétés, la fréquence et l’intensité des recours aux cultes thérapeutiques sont génératrices du mercantilisme hagiographique. Comme Bouya Omar, à ses débuts, Lourdes le plus prestigieux sanctuaire de la chrétienté a traversé une multitude d’accusations sur l’exploitation et sur la situation dramatique des malades. Et ce, pendant plusieurs décennies avant d’asseoir sa légitimité cultuelle et spirituelle face à la science et la médecine.C’est ce présent et passé de l’affairisme hagiographique du sanctuaire de Bouya Omar au Maroc, des sanctuaires de Lourdes en France et ses conséquences sur les malades dont il est question dans le présent ouvrage.
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e tîens à eprîmer une reçonnaîssançe toute partîçu-J îère au Pr Emmanue Terray, dîreçteur d’études à ’Éçoe des autes études en sçîençes soçîaes, quî a bîen ouu se çarger de a dîreçtîon de ma tèse sur e çute deBouya Omar. ï m’a çonstamment soutenue et ençoura-gée tout au ong de mes reçerçes. Je remerçîe aussî es Prs René Gaîssot et Robert caste, membres du jury. Que es patîents séjournant à Bouya Omar et es çorfa raaîyyîne saçent çombîen je eur suîs reçonnaîssante. Que e çeîk de a çonfrérîe naçerîyya, Sîdî Naçer Benaçer,troue îçî mes remerçîements pour son aççueî et son ospîtaîté, aînsî que e Pr Moamed A-Manounî quî m’a fournî de préçîeuses înformatîons sur a îe de Sîdî Raa et sur çee de Bouya Omar. Je remerçîe îement Nîdarat A-Abas et es autorîtés oçaes de Kaaât Sragna et çees de Zagora pour eur aîde. Je tîens à eprîmer ma gratîtude au dîoçèse de a Seîne-Saînt-Denîs et partîçuîèrement au membres de ’ospîtaîté dîoçésaîne caîre-de-castebajaç: médeçîns, dîreçteurs des pèerînages, ospîtaîers bénéoes, etç., pour e temps qu’îs m’ont aççordé ain que je puîsse
8 — Le cute de Bouya Omar
effeçtuer au mîeu mes reçerçes, et çe, magré un empoî du temps très çargé auprès des maades. Je tîens à remerçîer égaement ’ensembe des pèerîns, aîdes et înaîdes. Qu’Anne e Goazîou-Matat, professeur de ettres, troue îçî mes remerçîements pour ses reeçtures et çor-reçtîons aînsî qu’Abderrazzaq E-Aazîz de ’întérêt qu’î a toujours manîfesté pour mes reçerçes sur e çute de Bouya Omar. Enin, je remerçîe Mîna, ma soeur, pour 'éçaîrçîssement des termes jurîdîques îés au trîbuna mytîque de Bouya Omar.
Khadîja Naamounî
PR ÉA M BU LE
ette réfeîon s’însçrît dans a çontînuîté de a C reçerçe antropoogîque réaîsée dans es années 1980-1990 sur e çute de Bouya Omar. On saît que, depuîs queques années, es médîas se sont çonçentrés sur a çondîtîon dramatîque des maades pensîonnaîres de Bouya Omar et ont transmîs des înformatîons sur çe que a çommunauté umanîtaîre appee «e pus aut îeu de ’epoîtatîon agîograpîque et des çondîtîons înumaînes de détentîon des maades 1 mentau au Maroç ». e seu moyen pour mettre in à çe çauçemar, ç’est a fermeture du sançtuaîre deBouya Omar par mesure de dîgnîté umaîne. D’une part en raîson des tempêtes médîatîques, des menaçes de fermeture du sançtuaîre, de a sîtuatîon çauçemardesque des possédés et des aççusatîons dont