La vie me mène la vie dure
107 pages
Français

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La vie me mène la vie dure , livre ebook

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Description

Avec cette histoire vraie, vous allez découvrir la vie de Sonia, son enfance et sa jeunesse insouciante puis les débuts de sa vie professionnelle. Alors que l'avenir lui sourit, un diagnostic sans appel va briser ses vœux les plus chers. Elle confie ses souffrances à une personne expérimentée. C'est sa foi en Jésus qui lui permet de tenir la tête hors de l'eau et de poursuivre un chemin non-balisé. Née en 1962 à Muhlbach, en Alsace, Sonia est la seconde enfant d'une fratrie de trois. Elle choisira la profession d'infirmière dès la classe de troisième. La concrétisation de son métier, la mènera à travailler essentiellement en cardiologie, médicale et chirurgicale. Ses pas la conduiront à l'enseignement, malgré une effrayante maladie qu'elle raconte et vit avec Jésus.

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2018
Nombre de lectures 2
EAN13 9782369571209
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0660€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La Vie
Me mène la Vie Dure
 

 
SONIA FRITSCH
 
 
TÉMOIGNAGE
 
ISBN 978-2-36957-120-9
© 2016, Sonia Fritsch
Aucun extrait de cette publication ne peut être reproduit ni transmis sous une forme quelconque, que ce soit par des moyens électroniques ou mécaniques, y compris la photocopie, l'enregistrement ou tout stockage ou report de données sans la permission écrite de l'éditeur.
Sauf indications contraires, les textes cités sont tirés de la Nouvelle Bible Segond.
Ce livre a été publié sous la division auto publication ‘ Publiez votre livre ! ’ des Editions l'Oasis. Les Editions l'Oasis déclinent toute responsabilité concernant d'éventuelles erreurs, aussi bien typographiques que grammaticales, et ne sont pas forcément en accord avec certains détails du contenu des livres publiés sous cette forme.
Dépôt légal : 2ème trimestre 2016.
Imprimé en France.
9, Rte d'Oupia, 34210
Olonzac, France
Tél (33) (0) 468 32 93 55
Fax (33) (0) 468 91 38 63
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Table Des Matières
 
 
Préface
Genèse
Mes grands-parents, une crème …
Un de mes amours, le piano …
Chroniques…
Le reniement de Pierre
Vie professionnelle
L’étrangère
Souffrances
Soyez courageux !
La vie avec le Dieu de la Bible,
encouragement et témoignage
Mes voyages en Grande-Bretagne
Voyage en Israël en 1987
Voyage en Finlande en 1992
Marrakech en 1998 …
Remerciements
 
 
Préface
 
Dimanche de Pâques dans l'église "Sous les Platanes" de Graffenstaden. Nous avions placé quelques photographies avec des versets bibliques dans les bancs, au hasard. L'objectif était de faire lire à certains fidèles, durant la célébration, le verset qui se trouvait sur la carte devant eux.
Ce matin-là, Sonia était venue très tôt, accompagnée par Thierry, son aide. Elle s'est installée, et sans préméditation aucune, je lui ai demandé si elle voulait partager son verset avec l'assemblée au moment opportun.
Le culte a débuté, dans une ambiance festive, animé par le groupe de louange. Au moment de louer Dieu après les paroles de pardon, j'ai tendu le micro à Sonia. Une voix sûre et claire s'est élevée dans l'assemblée : Grâce à l’amour de Dieu, je suis devenue la femme que je suis, et cet amour a donné de bons résultats en moi. Ce n'est pas tout à fait ce que l'apôtre Paul avait écrit dans la 1 ère lettre aux Corinthiens : G râce à l’amour de Dieu, je suis devenu l’homme que je suis, et cet amour a donné de bons résultats en moi. (1 Corinthiens 15/10)
Imaginez un instant. Voilà un petit bout de femme, clouée sur son fauteuil qu'elle ne peut faire avancer qu'avec son menton, raide dans tous ses membres, en souffrance à cause de difficultés respiratoires, qui vous annonce qu'elle rend grâce à Dieu pour la femme qu'elle est devenue. Quel poignant témoignage de foi et d'acceptation ! Un silence a saisi l'assemblée émue aux larmes. Dans ce silence était venu le temps de l'Esprit de Dieu.
Souvent j'ai pensé à ce moment, certainement un des temps les plus forts de ma trajectoire pastorale, un de ces moments qui vous confortent dans l'idée que la foi est une belle aventure qui vaut la peine d'être vécue.
Quand Sonia m'a demandé d'écrire la préface de son témoignage à travers la maladie et les souffrances, spontanément ce moment de vie, témoignage de résurrection, m'est venu à l'esprit. Cela n'a pas toujours été ainsi. Ainsi, dans ces pages, fragments d'une vie sclérosée, le lecteur trouvera, l'écho des temps de révolte, des temps d'incompréhension et des temps de doute. Sonia a souvent interpelé les chrétiens que nous étions à propos de notre foi, et à propos de la puissance de nos prières. Mais le lecteur saura trouver surtout, au cœur des douleurs et des deuils, des sources de réconfort et d'espérance, de ces sources qui vous permettent d'aller de l'avant vers ce Dieu qui a manifesté son amour à travers Sonia, dans le creuset même de cette terrible maladie qu'est la sclérose en plaques.
À Dieu seul la gloire !
 
Ostwald, automne 2014
Alain Meyer
 
 
 
Première
Partie
 
Mon enfance
 
 
 
 
 
Genèse
 
Maman devait accoucher au courant de la 39 ème semaine (selon le calendrier grégorien) de septembre. À cette époque, il n’existait pas encore d’échographe. Impossible de connaître la position exacte de l’enfant à naître, et encore moins son sexe ! Étant donné que papa fêtait son anniversaire le 25 de cette même semaine, mon père en particulier espérait que je naîtrais le 25. Ma sœur Annik était née deux ans plus tôt, le 31 juillet. Or voilà que je pointais le nez, et un peu plus hors du ventre de ma mère, dès le 23. Comme je bougeais des quatre fers et que j’étais en bonne santé, je fus très bien accueillie. Puisque tout allait bien pour moi, je fus rapidement expédiée chez les nouveau-nés, car ma mère nécessitait toute l’attention de la sage-femme. En effet, elle n’arrêtait pas de saigner. Alors la sage-femme a fouillé dans ses sacs et a trouvé un fluidifiant sanguin ! Voilà la raison pour laquelle ma mère saignait encore. Alors que la sage-femme était sur le point de la faire transférer à Colmar, dans un centre hospitalier bien plus grand, elle savait maintenant quel antidote administrer. Maman pouvait rester à Munster. Par contre, la mode n’était pas à l’allaitement. Aussi je ne connus que des biberons.
Deux ans plus tard maman donnait naissance à mon petit frère, Denis, le 27 novembre 1964. Notre maison est, à peu de chose près, au cœur du village, qui est sur une pente d’environ 13% ! mise à part la rue principale. À la naissance de Denis, il avait tellement neigé que mon père n’avait pas réussi à monter la courte pente séparant la place du village de la maison ! Maman fut contrainte de monter à pied avec son précieux chargement. Et pourtant papa savait bien se débrouiller sur les routes enneigées.
Déjà adulte, je demandais un jour à ma mère comment avaient fait nos parents pour trouver nos prénoms. Papa s’était muni d’un vieux calendrier, et voulait appeler son fils du prénom Constant…Heureusement que ma mère savait ce qu’elle voulait, et ne s’était pas laissé convaincre par son propre mari !
Elle a donc vigoureusement insisté pour que leur fils soit appelé Denis. Elle a laissé faire son mari pour les deuxièmes prénoms. C’est ainsi que je m’appelle Yvette, ma sœur Béatrice et mon frère Bernard, Jean. En ce qui concerne le premier prénom de ma sœur, il y a une petite anecdote intéressante. À la mairie, lorsque mon père a voulu déclarer sa première fille, le secrétaire de mairie, convaincant et très persuasif, a réussi à lui faire écrire Annik, et non pas Annick. Ma sœur est très contente de porter son prénom, car elle en connaît l’historique. Quand j’ai demandé à maman comment elle a choisi les prénoms, elle m’a répondu qu’elle a voulu éviter ceux qui se transforment en quolibets. Sage précaution !
Jusqu’à l’âge de trois ou quatre ans, j’étais blonde, avec de grandes boucles. Puis, progressivement, mes cheveux sont devenus plus lisses et bruns.
Très tôt, je réalisais que mes parents fêtaient toujours mon anniversaire avec celui de mon père. La meilleure combinaison, c’était quand le 23 tombait sur un dimanche, ou, acceptable aussi, quand il tombait sur un samedi. Vivement mon indépendance !
À la maison, tout le monde parlait en alsacien. Cela allait de soi, c’était comme une évidence. Pendant le repas, mon père avait l’habitude d’allumer la radio sur France Inter, où se déroulait le fameux Jeu des 1000 Francs. Puis suivaient les informations nationales, que papa écoutait attentivement, et comment

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