La Thérapie Neurocognitive et Comportementale (TNCC)
226 pages
Français

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Description

La psychophysio-analyse est un « apprentissage sensible et concret des relations entre notre façon de penser et notre état d’humeur ». Un ouvrage qui développe une théorie proche des thérapies cognitives. Les auteurs s’attaquent aux causes d’un mal typique de nos sociétés modernes : le stress.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 mars 2012
Nombre de lectures 6
EAN13 9782748381108
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0120€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La Thérapie Neurocognitive et Comportementale (TNCC)
Dr. Jacques Fradin - Fanny Fradin
Publibook

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14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
La Thérapie Neurocognitive et Comportementale (TNCC)
Nouvelle édition 2006
 
 
 
« Je pense qu’il (l’avenir de l’espèce humaine) tient dans la découverte de nouveaux rapports humains entre les individus quand on leur aura expliqué, quand on leur aura fait comprendre comment leur cerveau fonctionne et comment ils émettent des opinions qu’ils croient être la vérité. »
 
Henri Laborit
 
 
 
 
 
Notes sur les auteurs
 
 
 
Jacques Fradin , Docteur en Médecine, Comportementaliste et Cognitiviste,
membre de l’AFTCC (Association Française de Thérapie Comportementale et Cognitive), Directeur de l’Institut de Médecine Environnementale, Paris.
 
Fanny Fradin , Licenciée es Lettres, Plasticienne, Art-thérapeute, membre de la SIPE (Société Internationale de Psychopathologie de l’Expression), Responsable du Département d’Art-Thérapie, Institut de Médecine Environnementale, Paris.
 
 
 
Lettre du Professeur Henri Laborit
à Jacques et Fanny Fradin, le 20 novembre 1992
 
 
 
Chers amis,
 
Je vous remercie de l’envoi de « La psychophysio-analyse », et je suis confus de la place importante que vous m’avez accordée.
Je n’ai rien à ajouter à votre présentation. Mais il m’est plus difficile de suivre votre approche dans la dernière partie de l’ouvrage ayant trait plus spécialement à votre expérience clinique. Je crois cependant que cette approche est originale et je vous félicite de l’avoir réalisée.
Je vous prie de croire, chers amis, à toute ma sympathie.
 
Henri Laborit
 
 
 
 
Préface du Pr. Philippe Van den Bosch
Comprendre la fonction cérébrale reste un des paris de la recherche scientifique actuelle. D’une part, les approches génétiques et cellulaires abondent, réduisant cette fonction à des jeux interactifs entre molécules et, d’autre part, se développent des interrogations sur la conscience, expression globalisante de cette fonction. Lorsque ces deux champs d’exploration se rejoignent, d’autres interrogations surgissent. La conscience émerge-t-elle des relations subtiles entre circuits synaptiques ? Les comportements s’inscrivent-ils dans les engrammes neuronaux ? Quels sont les facteurs d’évolution de la fonction cérébrale, au niveau de l’individu et de ses rapports avec son milieu ? Ces explorations cheminent linéairement et si elles se recoupent parfois, jamais elles ne convergent. L’ouvrage de Jacques et Fanny Fradin propose un cadre de référence pour cette convergence. Ils intègrent et éclairent les grands modèles de la fonction cérébrale de leur analyse propre, à la fois clinique et environnementale. La personne y est appréhendée dans son contexte, un être qui s’inscrit dans une histoire évolutive avec son parcours personnel dans un environnement spécifique, héritier de cette histoire et sujet de ses expériences. La personnalité n’est plus envisagée seulement comme l’expression de la fonction cérébrale, avec ses sous-jacents moléculaires et synaptiques, mais comme l’expression des relations de cette fonction avec le contenu qui l’habite, le milieu extérieur, qui forme la trame de la dynamique de ses fonctions. Le sujet ne devient sensoriel, agissant, parlant que par ces relations qui déterminent ses spécificités humaines. Le cadre ainsi proposé ouvre de nouvelles perspectives pour une analyse fondée non seulement sur la réduction ou l’émergence des fonctions cérébrales mais sur l’expression de ces fonctions en continuité avec le réseau des événements où elles sont actrices. L’être « cérébral » peut alors être compris comme un lieu de convergence d’un passé neuronal qui configure son état et d’un présent relationnel qui en module la dynamique. Comme le soulignent les auteurs, l’ouvrage n’inclut pas les nouvelles données acquises depuis la première édition. L’ouvrage garde cependant toute sa pertinence car ces données renforcent largement la première analyse proposée et encouragent le lecteur à continuer sa propre réflexion dans ce nouveau cadre.
Philippe van den Bosch
17 mai 2004
Enseignant en Neurobiologie, Responsable de l’Unité BiologieAnimale,
Université Catholique de Louvain-la Neuve (Belgique)
 
 
 
Préface à la nouvelle édition
 
 
 
Publié initialement en 1990 puis réédité dans une version largement revue et corrigée en 1992, la « Psychophysio-Analyse » fut le premier écrit synthétique qui structurait les bases de notre approche psycho-comportementale alors naissante.
 
Pour la présente et nouvelle publication, nous avons décidé de n’apporter aucune modification au texte de 1992. Trop de données sont venues enrichir la matière clinique, trop de connaissances scientifiques, notamment neuroscientifiques, ont éclairé de nombreuses questions ou hypothèses soulevées dans ce texte il y a près de quinze ans. Même si rien n’apparaît véritablement dépassé à la lumière des données actuelles et si même de nombreuses hypothèses « osées », notamment sur le rôle du néocortex préfrontal, se sont avérées exactes depuis, le travail de mise à jour eût été trop considérable et nous avons évidemment préféré écrire aujourd’hui des textes actuels.
 
La lecture de cet écrit reste pourtant intéressante à plus d’un titre, pour ceux par exemple qui découvrent ou étudient notre approche, pour ceux qui souhaitent la positionner historiquement dans le champ de la psychologie voire de la sociologie.
 
Resituons les conditions de la genèse de la Psychophysio-Analyse ou PPA depuis devenue Thérapie Neurocognitive et Comportementale ou TNCC.
Fille illégitime, elle n’est pas née de la psychologie clinique pas plus que de la psychanalyse. Elle n’est pas davantage issue de la recherche expérimentale en psychologie, du béhaviorisme, des thérapies comportementales et cognitives (TCC) ni même des neurosciences.
 
Non. Sa filiation est autre.
Elle s’est doucement et insidieusement nourrie et dégagée des flancs de la médecine environnementale, approche interdisciplinaire à l’anatomie joufflue, ayant pour (grande) ambition de relier les modes de vie et la santé puis de les appliquer au contexte médical mais aussi sanitaire, social, économique…

C’est la nécessité, celle d’un développement durable et harmonieux de la société humaine, en rapide et difficile mutation, qui a précipité le besoin à la fois d’une vaste synthèse théorique et d’une cohésion pratique. Comment en effet initier, gérer, accélérer, pérenniser les profonds changements de multiples comportements à l’échelle mondiale quand on constate que la mise en place de simples « modifications du comportement alimentaire » réalisées par les médecins nutritionnistes ou les diététiciens… échouent à 95 % à un an ?
 
Le maillon faible de la médecine environnementale nous apparût donc vite être la gestion des comportements et des modèles psychosociaux qui les sous-tendent. Mais de quel « regard nouveau » disposions-nous pour maîtriser cette donnée clé ?
 
Rétifs aux approches trop empiriques issues de la psychanalyse, en quête d’approches plus contemporaines, accessibles, reproductibles et scientifiques, nous avons interrogé (interdisciplinarité oblige) de nombreux modèles : biologique, immunologique, toxicologique, neurologique, neuroscientifique, comportementaliste, épidémiologique, embryologique et génétique, cybernétique et systémique, éthologique, sociologique…
Certains auteurs nous ont particulièrement inspiré ou montré la voie, notamment et pour ne citer qu’eux Henri Laborit, Paul D. MacLean, Grégory Bateson, Francesco Varela, Joël de Rosnay, Jean Didier Vincent, Jean Pierre Changeux, Gérald Edelman et plus récemment Joseph Ledoux, Antonio Damasio, Olivier Houdé ou encore Steven Pinker…
Henri Laborit puis Philippe Van den Bosch nous ont beaucoup aidé de leurs encouragements, commentaires et conseils.
 
Ce n’est que relativement tardivement, au début des années 1990, que nous avons cherché à nous intégrer également dans le mouvement psychologique. Fait le plus symboliquement visible de cette démarche, le premier nom choisi fut Psychophysio-Analyse. Il tentait de traduire le difficile rapprochement entre psychophysiologie et psychanalyse. En effet, nos recherches de l’époque nous avaient conduit à identifier une nouvelle entité clinique et conceptuelle prometteuse, le « comportement hypofonctionnel ». Défini comme une phobie sociale particulière, il nous paraissait également étroitement apparenté au tabou social selon Freud. De diagnostic simple et rapide, ce type de trouble « cardinal » nous semblait être à l’origine immédiate de nombreux comportements de substitution que nous avons dénommés « hyperfonctionnels », qui n’étaient pas sans évoquer, là encore, le modèle du trouble de conversion hystérique freudien.
Nous passions de la « psychologie du contenu » (tabou sexuel et conversion hystérique) à celle du « contenant » (mécanismes cybernétiques de compensation trouvant leur explication au cœur de la dynamique enzymatique autorégulée, brillamment mise en perspective par Henri Laborit). Cette description d’un mécanisme général et de sa symptomatologie clinique nous semblait ouvrir la voie à une psychanalyse contemporaine…
 
Le développement rapide des Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC) associé à la grande autarcie du monde psychanalytique allaient nous inciter à changer… de nom, affirmant dans les mots notre grande parenté de fond et de forme avec les premières.
 
 
Le temps est venu de laisser libre cours à votre lect

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