La Renaissance du monde , livre ebook

publibook - Emiphe Munganga Cishugi Jean Baptiste

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Français

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Description

Au regard des problèmes qui se posent à ce jour à l’échelle planétaire et qui sont désormais à caractère mondial, la paix, la fraternité et l’unité dans le monde posent problème. Pour y remédier, l’auteur, dans sa vision humaniste, propose des solutions idoines dans une approche holistique basée sur un système particulier de gestion du monde dénommé « mondiocratie » d’une part, et sur une économie fondée sur la justice dans les échanges commerciaux et sur une religion universelle fondée sur la connaissance et non sur la croyance d’autre part. Le tout, dans une perspective à très long terme fondée sur une prise de conscience progressive. Ce livre constitue donc un véritable outil devant permettre aux hommes de se préparer à l’avènement d’un monde nouveau et d’une nouvelle humanité.

Sujets

Philosophie et théologie

Informations

Publié par	publibook
Date de parution	29 juin 2021
Nombre de lectures	0
EAN13	9782342356885
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0041€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

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Couverture
Copyright

Cet ouvrage a été composé par Société des Écrivains
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 84 74 10 20 – Fax : 01 41 684 594
www.societedesecrivains.com
info@societedesecrivains.com

Tous droits réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-342-35687-8

© Société des Écrivains, 2022
Citation

Rien ne pourra empêcher l’avènement de l’Âge d’Or : « L’Age du Verseau amènera de grands bouleversements qui feront comprendre aux humains la réalité du monde spirituel et des lois qui le régissent. Mais la nouvelle vie qui sortira de ces bouleversements dépassera toute imagination par sa beauté, sa splendeur et son harmonie. Car toutes les créatures dispersées à travers le monde qui travaillent dans le secret à la réalisation du plan Divin, se retrouveront pour agir, et les forteresses de l’ignorance, du matérialisme, du despotisme s’effondreront. Je vous le dis et ce sera comme je vous le dis : rien ne pourra empêcher l’avènement de la nouvelle époque de l’Âge d’Or. »
Omraam Mikahël Aïvanhov
Dédicace :
Cette brochure est dédiée à tous les hommes et à toutes les femmes humanistes, de bonne volonté, épris de paix, de justice et de fraternité entre les peuples. Spécialement à ma mère, qui n’est plus.
Mise en garde
Les propos et les idées développés dans ce bouquin n’engagent que l’auteur et pas les institutions ni les personnes citées.
Préface 1
Le présent essai, de maître Emiphe Munganga Cishugi, intitulé La Renaissance du monde , relève incontestablement de la futurologie et ne participe pas tout à fait de la mythologie. En effet, il renvoie directement à ce projet utopique de l’abbé de Saint-Pierre sur « la paix perpétuelle », et rappelle cette quête du philosophe Emmanuel Kant de la paix perpétuelle par la tentative des juristes classiques de construire la paix par le droit 2 !
Il s’agit d’un rêve éveillé d’un gouvernement mondial, démocratique, populaire, universel, dont le centre de décision paraît ressembler à l’Agora grecque de la démocratie directe à la Jean-Jacques Rousseau.
Lorsqu’il y a plusieurs années, l’auteur m’a présenté l’embryon de ce texte, alors qu’il était encore étudiant, j’ai franchement hésité à l’endosser. Ne s’étant pas découragé, il est revenu à la charge. Enfin, je me suis résolu à le présenter au public, parce que cet ouvrage est une mine de grandes idées. L’intérêt de ces réflexions hétérodoxes me paraît, en définitive, évident : il s’agit d’une initiative créatrice, qu’il faut encourager, accompagner, élargir et vulgariser.
Incontestablement, maître Emiphe Munganga s’est beaucoup cultivé, surtout quand il était étudiant. Chose devenue aujourd’hui très rare dans nos universités clochardisées, voire vandalisées.
L’abondante bibliographie sélectionnée sur le sujet qu’il traite prouve qu’il n’y a pas de doute sur le fait qu’il se soit énormément documenté sur ce thème du « gouvernement mondial » et de « la paix perpétuelle », sur les essais d’Emmanuel Kant et des « grands futuristes » comme Blaise Pascal, Voltaire, Jacques Attali, Jean Ziegler, Jean-Jacques Rousseau, Jean Lacoste, Cheikh Anta Diop, Kwame Nkrumah, Nelson Mandela, Pierre Virion, Martin Luther King et j’en passe.
En vérité, la lecture attentive de cet ouvrage donne à penser que l’auteur est un parfait « idéaliste », dans le sens noble de ce terme, souvent galvaudé, « qui voit plus loin que les autres », comme l’écrit Isaac Newton, et qui fait des rêves éveillés, prédictifs, épris de vraie paix, de liberté de pensée, de tolérance, généreux et profondément humanistes. Il a un rêve pour toute l’humanité, la fraternité universelle.
Manifestement, cet essai est l’œuvre de longue haleine, écrit au gré de la fuite du temps qui coule, tel un ruisseau vallonné, librement ordonné autour de l’idée de « l’État monde », trouvant son origine dans la prise de conscience de l’humanité que seuls les « États-Unis du monde » constituent le salut universel. Il est merveilleusement documenté, plein de grandes idées qui mènent le monde et qui contribuent à la paix du cœur, de l’esprit et de la justice. Il nous dessine un nouveau monde incarné par un seul gouvernement, un seul parlement, une seule monnaie, une seule langue mondiale, une seule nationalité mondiale. N’est-ce pas là, mutatis mutandis , la vision de Kwame Nkrumah, s’agissant de l’Afrique, des États-Unis d’Afrique ?
Maître Munganga conçoit que, pour arriver à cette mondialisation démocratique, il faille y aller progressivement, en bannissant les techniques et les moyens de guerre, en édifiant un monde sans armée, en préparant la paix, selon l’adage inversé de Cicéron « si vis pacem, para pacem » . Il l’exprime en une prosopopée en trois pages magnifiques (pp. 56-58).
Il faut, dit-il, faire la paix en Israël et en Palestine, élargir l’Organisation des Nations unies et son Conseil de sécurité, démocratiser la mondialisation, trop libérale, voire cannibale, démocratiser l’ONU, qui est l’embryon de ce gouvernement mondial qu’il appelle de tous ses vœux.
Manifestement, maître Emiphe Munganga est un homme de paix, un humaniste et non un « rêveur », et encore moins un « illuminé » ou un « visionnaire en prophéties faciles ».
Il est un panafricaniste résolu et déterminé. Il en donne, par ricochet, une illustration, en créant en juillet 2013 le club de réflexion Union africaine en Afrique (CRUA/asbl), dont il est président et dont la mission déclarée est de promouvoir, vulgariser et défendre le panafricanisme contre la prédation du patrimoine de l’Afrique, la chosification des Africains et la nouvelle colonisation de la race noire. Il n’est donc pas cet intellectuel africain désincarné, dont le credo sinon la vérité est aux antipodes du panafricanisme.
Il a, par conséquent, la sagesse de conjoindre la science à la conscience pour éviter la ruine de l’âme africaine.
Il faut vraiment espérer que ce livre contribuera à populariser concrètement la nécessité impérieuse de la paix mondiale et la fraternité.
Oswald Ndeshyo Rurihose Professeur émérite. Doyen honoraire de la faculté de droit de l’université de Kinshasa et de l’université libre de Kinshasa. Ancien consultant de l’OUA/UA

1 . Cette préface est tirée de l’ouvrage du même auteur, intitulé L’idée d’un gouvernement mondial : pour la paix et la fraternité universelles , publié aux Éditions Publibook à Paris, France, en janvier 2016. Le présent ouvrage en est l’essentiel, sinon la deuxième édition.

2 . Emmanuel Kant, Projet de paix perpétuelle , Paris, Collection « Mille et une nuits », n° 327, 2001.
Introduction
J’ai fait le rêve d’un autre monde durant ce nouveau millénaire : je voyais que l’évolution technologique réduisait de plus en plus les distances. Les frontières étaient peu à peu abolies, les hommes devenaient réellement citoyens du monde et non plus d’un territoire limité. Les échanges commerciaux et humains étaient favorisés par une autre conception des hommes et de l’univers.
Les seuls désirs de batailles se limitaient à la conquête spatiale ; car la découverte d’autres planètes devenait une priorité. La sagesse guidait l’homme vers plus de prudence et de droiture dans les domaines alimentaires et de santé. Les guerres étaient reléguées à un passé révolu. Les hommes collaboraient pour plus de sécurité, pour la paix et le bonheur de l’humanité, et l’amitié rendait les gens égaux.
L’évolution scientifique atteignait un tel niveau et la vie des hommes en était tellement transformée que les quelques rares heures de travail devenaient un véritable plaisir et une détente. La prospérité atteignait un tel niveau pour tous, qu’il n’y avait plus de miséreux ou d’affamés.
Dans ce nouveau monde, il n’y avait plus aucune raison de subir des torts ou des dommages, car chaque homme était heureux et si, par un hasard extrême, dommage il y avait, il était immédiatement réparé.
Chapitre I. Vers un monde nouveau
Le chamboulement que le monde est en train de subir actuellement par la pandémie du coronavirus (Covid-19), peut-il nous permettre d’entrevoir l’avènement d’une nouvelle société, beaucoup plus juste et pacifique, fondée sur la fraternité entre les peuples, la solidarité, l’égalité, le partage, le respect mutuel et le respect de l’environnement ?
« Le XIX e siècle aura marqué la révolution technologique mais aussi celle des mentalités. Les vieilles croyances tombent, la science défie les religions, et l’extravagance explose dans tous les arts, la peinture, la musique et la littérature. Ce siècle suivait celui nommé “des Lumières” et précédait le XX e siècle, qui fut à la fois terriblement meurtrier et tragique, mais aussi passionnant et innovant. Vous qui lisez ces lignes êtes nés dans cette période où l’humanité s’est à la fois déchirée et unie dans des idées fortes, un monde où l’on a d’abord protégé ses frontières, puis fait tomber celles-ci dans l’espoir de voir naître une société nouvelle, plus humaniste, plus ouverte. Le XXI e siècle s’annonce un peu différent, entre les derniers bastions de l’obscurantisme qui sème la terreur dans les nations et nos existences, et la prise de conscience que la vie sur Terre est en péril, voire en sursis. Dans ce monde nous sommes à la fois acteurs et spectateurs, bourreaux et victimes. Par notre comportement journalier, nous contribuons tout à la fois à la construction et à la destruction du réceptacle qu’est notre planète pour nos corps et nos âmes 3 . »
Tout sera révélé, le pire comme le meilleur , dit-on. « Cette révélation est censée produire à l’échelle mondiale une prise de conscience qui permettra une remise en cause totale des fausses valeurs que les hommes ont eux-mêmes cultivées au cours des siècles et des décennies passées, pour voir émerger une nouvelle humanité, régénérée sur tous les plans, avec tout ce que cela suppose de positif pour elle : la paix, la fraternité, la prospérité matérielle, l’élévation spirituelle, etc. 4 »
Mars 2020 a été le début de l’un des mom