L’Œuvre de la création
104 pages
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L’Œuvre de la création , livre ebook

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Description

Après son premier ouvrage, Les Racines de l'existence, Eric Daniel El-Baze poursuit sa présentation sur la Kabbale, en dévoilant au lecteur l'enseignement fondamental du « Ari Zal », Rabbi Isaac Louria (1534-1572) et son interprétation contemporaine, faite par le « Baal Ha Soulam », Rabbi Yehouda Ashlag (1885-1954) à propos des mécanismes secrets de la création du monde.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 décembre 2015
Nombre de lectures 3
EAN13 9782334024594
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright
Cet ouvrage a été composé par Edilivre 175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50 Mail : client@edilivre.com www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-334-02457-0
© Edilivre, 2017
E Charles Cohen, mon Emi.
Lorsque l’on contemple l’immensité, la majesté et l’harmonie de l’univers, l’on ne peut s’empêcher d’y reconnaître Celui qui l’a créé et le maintient en existence ;
« Qu’elles sont grandes Tes Œuvres, ô ! Eternel, infiniment profondes Tes Pensées »; « Téhilim/ Psaumes 92, 6 ».
L’étude de la Kabbale pénètre des réalités qui n’appartiennent ni à l’espace ni au temps, c’est pourquoi la Science ésotérique n’est pas une science de cosmologie. Là où s’arrête insteinl’enseignement du débute Ari Zal, avec pour seul et unique objectif :l’amélioration de l’être !
Après notre premier ouvrage,« Les Racines de l’Existence », qui traite, entre autres, de l’Œuvre du Char Céleste, le « Maasséh Merkavah », nous allons proposer ici, une suite à cet écrit, en traitant surlŒuvre du commencement, le « Maasséh Béréchit », deuxième support de la Mystique juive. Le processus créatif n’étant ni figé ni passéiste, nous prendrons pour référence l’enseignement fondamental du « Ari Zal », (Rabbi Isaac Louria, 1534-1572),rapporté par « ‘Hayim Vital » (1543-1620) dans son « Séfér Ets ‘Hayim »,le livre de l’Arbre de vie, complété par les interprétations du « Baal Ha Soulam », (Rabbi Yehouda Ashlag, 1885-1954), qui s’adressent à notre génération. Les niveaux du dévoilement dela Kabbale de l’Ashlag seront largement développés par « Léon Ashkénazi » (1922-1996) dans ses séminaires sur la création, et par le physicien « David Hansel », dans ses écrits ; ils nous serviront comme base de travail dans cette étude complexe, que nous présenterons de façon concise, afin de permettre au lecteur de mieux comprendre les mécanismes de la « Briah » : la création du monde.
Préambule
En développant surl’Ordre des Racines qui unissent D.ieu à Ses créatures, la Kabbale nous enseigne que l’univers physique naît de l’empreinteunivers métaphysique ; c’est d’un seulement au niveau de cette interface, que Torah et science vont parfois se rencontrer, en utilisant de mêmes mots pour décrire de mêmes états. Cependant, si la science s’adresse àl’homme pensant par ses constatations puis ses démonstrations, la Torah, parce qu’elle est un enseignement de vie, se destine àl’homme de foi.Mais comme il s’agit du même homme, les deux faces humaines, celles de la rationalité et de l’irrationalité vont devoir se rejoindre : là se situe le Projet du Divin ! Ce temps, de la parfaite fusion de la matière physique, la « ‘Homeriout », avec la Matière spirituelle, la « Rouakhniout », sera celui de l’avènement de « Mashia’h » ; le Messie.
Pour la Kabbale du « Ari Zal », la création est le fruit d’une Pensée créatrice et le processus créatif s’est déroulé en trois temps dénommés : « Tsimtsoum » – « Shvirath » – « Tiqoun » ;
1. Enamoindrissant Son Unitéparle«Tsimtsoum », D.ieu va laisser place à un espace libre pour Sa création, 2. Dans cet espacespirituel,produira se la « Shvirath Ha Kélim »,la brisure des réceptacles ou vases primordiaux, pour séparer le fini de l’infini. Ce processus originel, réactivé par les fautes de l’homme, sera le point de départ des réalités imparfaites séparées de l’Essence primordiale, 3. Un travail derestauration ou« Tiqoun », sera donc nécessaire, pour rétablir l’Unité brisée ; il incombera à la créature : il sera sa mission, sa destinée.
Ein Sof l’Essence originelle
Suivant la Kabbale, l’Essence du monde est un état sans consistance, hors du temps et de l’espace. Le « Ari Zal » enseigne à son sujet ;« Nul ne connaît la cause de l’impulsion qui a permis la sortie de cet état, mais ; Atsmouth Pashout vé Or Pashout, la substance est simple et la lumière est simple ».
Dans la Torah, est considéré comme « Pashout » ce qui n’est pas différencié, ce qui est Un, et ce qui est Un, est considéré comme Saint, « Qadosh ». Puisque l’Acte créateur a été un Acte d’ordre moral car fondé sur le principe altruiste, l’Essence « Pashout » de l’Etat originel fera que la dimension de la simplicité sera la forme de la vraie Grandeur :c’est dans la simplicité que se logera la Majesté de la Perfection et de l’Unité. Mais en hébreu, simple se dit également « Tam ». Aussi, c’est dans l’homme simple, « Ish Tam », que résidera le « Emét », la Vérité : la permutation des lettres de l’expression « Ish Tam »,l’homme simplenous le montre ; elle révèle « Yeich Emét »,il y a la Vérité.
Ein : Le néant
Bien que l’Essence du monde soit dans un état de non-existence, la Kabbale va, dans son expérience mystique, y différencier deux niveaux : le néant et l’infini.
A l’origine, la Quintessence primordiale a dû êtrenéantiséepour que le monde puisse exister, mais le néant qui émana n’est pas un néant absolu, puisqu’il renferme en lui unJeabyssal : Celui de l’Etre antérieur ; la transposition des lettres du « Ein », le néant, nous l’enseigne, en dévoilant « Ani », qui veut direjeen hébreu.
LeJecaché, démontre que le néant est unnéant à partir de il y a,« Ayin Mé Yeich », et au final,le rien comme le tout émanent de D.ieu.
Ein-Sof : L’infini
Le « Ein Sof », littéralement le sans fin, débute le « Sof Ein », la fin du néant, la fin de la dissimulation duJeoriginel. Perçu par le Kabbaliste comme unelumière invisiblecar sans consistance, l’« Ein Sof », l’infini, estle Premier Aspect de D.ieuqui peut être perçu ;l’Unité divine qui se manifeste, par Son « Or Ratson Elyon »,la lumière de Sa Pensée suprême.
Dans l’enseignement du « Ari Zal », la lumière de l’« Ein Sof » estl’Emanation primordiale, en elle se superpose le tout existant de la nuit des temps à la fin des temps, du début à la fin de l’espace : c’est ce que nous dévoile le « Séfér Ets ‘Hayim » ;« sache qu’avant que ne soient émanés les émanés et que les créatures ne soient créées, la lumière supérieure simple et unique remplissait toute la réalité. Il n’y avait aucune place libre, tout était Ein Sof, c’est-à-dire rempli de cette lumière infinie simple ; elle n’avait ni début ni fin, tout était lumière, une, simple et homogène d’une homogénéité une… »
La Pensée suprême, « Ratson Elyon », ne peut être connue que par D.ieu Lui même, elle situe le niveau deSa Transcendance : le D.ieu Eternel « Y.HVH », qui Etait Est et Sera. C’est d’elle, que va naitre plus tard la Pensée divine créatrice, mais sa substance est si élevée qu’on ne peut la concevoir. Aussi ;« ne nous est-il pas permis de parler davantage de ce lieu, mais de discuter que de ce qui est émané de lui ;le véritable sage, est celui qui comprendra le commencement d’une chose par sa fin… »
La Torah L’Âme du monde
Dans ce qui était un état sans être ni existence et avant que ne monte dans Son Désir suprême le Désir de créer, D.ieu contemplait déjà dans l’« Ein Sof », l’infini, Sa Torah. Les Sages nous le disent dans « Béréchit Rabba 1 : 1 » ;«deux mille ans avant la création, le Saint béni Soit-Il se réjouissait en compagnie de la Torah »dans « Mishley 8 : 30 » ; et « J’étais dans un perpétuel enchantement ». Mais, malgré Son attachement pour Sa Torah, Il la donna par amour pour Israël et la projeta en cinq lumières dans Sa création ; le mot « Or », lumière, qui apparaît cinq fois dans le récit biblique du premier jour de la création, évoque les cinq livres de la Torah, le « ‘Houmach » et lumières, qui se dit « Oroth » en hébreu, a pour valeur numérique 613, le nombre de commandements ou « Mitsvoth » qui seront donnés par D.ieu.
Lieu de la Révélation et de la Tradition, la Torah seral’Ame du monde,le fondement de la création : Rav « Abraham Azoulay » nous l’enseigne dans son ouvrage « Or Ha ‘Hamah », la lumière du soleil ;« La Torah est la Substance même de l’Emanation qui s’épanche. Elle est une Création divine destinée à lier l’homme à D.ieu, à purifier les âmes, à les éclairer de la lumière de la vie authentique ».
Torah Qédoumah : La Torah primordiale
Le « Zohar I 2b à 3b » va toutefois préciser : «Lorsque D.ieu s’apprêta à créer le monde, toutes les lettres de l’alphabet étaient encore embryonnaires et durant deux mille années, Il les contempla et se réjouit d’elles. Puis, quand Il décida de créer le monde par Son Verbe Divin, toutes les lettres se présentèrent à Lui, mais dans l’ordre inverse de l’alphabet sacré et toutes L’implorèrent d’être énoncée la première, pour que soit inaugurée par son essence la Briah, la création ».
Ainsi, et malgré leurs vertus ;
– la lettre « Tav » ne fut pas retenue, parce qu’elle conclut le mot « Mavèth », la mort, – les lettres « Shin – Qof – Réich » furent aussi rejetées, car ensemble elles forment le mot « Shéker », le mensonge, – le « Tsadé », signe des « Tsadiqim », les justes, fut également écarté, puisqu’il désigne la vertu qui doit rester cachée, sinon elle devient une offense pour le monde, – « Pé » fut repoussée parce qu’elle représente la transgression, le « Pésha », – « ‘Ayin » fut aussi rejetée, car elle introduit « ‘Avon », l’iniquité, – « Samèkh » devait rester à sa place et continuer à être le soutien, la « Semikha », pour celui qui tombe, – « Noun » ne fut pas admise, car elle représente la chute, la « Néfilah », – « Mèm Laméd » devaient également rester à leurs places, pour former avec le « Kaf » le mot « Mélèkh », le Roi, sans qui le monde ne peut exister, – la lettre « Kaf » se présenta alors seule, et voilà que deux...
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