L homme des signes
315 pages
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L'homme des signes , livre ebook

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Description

En 1985, Roland Jayne fit un pèlerinage à Medjugorje au cours duquel il se convertit à l'Église. Il en avait été séparé dans son enfance et il lui fallut attendre son mariage pour renouer avec elle, mais jusqu'à sa conversion, il chemina dans l'erreur. Après sa conversion il essaya de faire de sa vie une eucharistie, mais ce choix qui ne fut pas compris par son épouse, provoqua leur séparation. Après une mort et résurrection, il se mit au service de l'Église comme servant de messe tout en restant fidèle au sacrement de mariage et s'engagea sur un chemin de pardon et de réconciliation. Alors que Jean-Paul II passait au Père, il entra dans une nouvelle mort et résurrection qui affecta son livre. Dans l'obéissance à l'Église, il reprit son œuvre qui devint inséparable de sa vie. Il s'efforça de s'élever dans les Hauteurs jusqu'à désirer monter vers le Père mais le moment où tout serait réconcilié en Lui n'était pas encore venu...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 janvier 2012
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332458995
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0127€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright














Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-71062-8

© Edilivre, 2014
Dédicace


À Nicole, mon épouse
Citation


« Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa. »
(Gn 1 27)
Avertissement
Les jugements que je porte sur ma femme, mes enfants, mes frères, mes neveux, mes cousins, et par cercles concentriques, sur tous mes frères humains dans la génération, bien que par l’écriture, ils aient été gravés sur le marbre de mon livre, ne sont pas définitifs mais susceptibles d’évolution ; en effet, les personnes visées peuvent toujours changer ; d’ailleurs, j’ai élaboré mon œuvre pour qu’ils se convertissent.
Prologue
Un jour, plus loin qu’« au milieu du cours de ma vie », je fus attiré par un lieu de pèlerinage où apparaissait la Vierge Marie, sous le vocable de Notre-Dame de la Paix, à la paroisse de Medjugorje.
Pourquoi ai-je été attiré par ce lieu, alors qu’en d’autres lieux, les apparitions étaient plus sûres, authentifiées qu’elles étaient par l’Église, et que je découvrirais plus tard, sinon que ces apparitions étaient actuelles ?
Je veux dire qu’elles avaient lieu effectivement à un moment et à un endroit où je pouvais y assister, participant à la rencontre de Celle qui s’annonçait comme la Reine de la Paix, même si c’était par l’intermédiaire de voyants .
Car je n’avais pas l’idée de la rencontrer personnellement, je désirais seulement prier pour la paix, et particulièrement pour la paix des ménages.
Il est vrai que sur le plan international rien ne laissait prévoir la guerre qui aurait lieu dans cette région tandis que dans mon couple, je vivais des tensions très fortes, et mes relations avec mon épouse passaient par une crise de confiance.
En fait, je doutais de son amour. La rupture qui allait se produire n’aurait pas eu lieu si ma femme avait exprimé un tant soit peu d’amour. Un mot d’elle aurait pu faire que je la retinsse plus instamment, mais le mot qui aurait pu être prononcé ne le fut pas, car au fond de son cœur elle m’avait déjà quitté.
Il aurait suffi de quelque parole d’amour, ou de quelque attention de sa part, ou tout simplement, qu’elle m’appelât par mon nom : « Roland » comme elle pouvait le faire avec tant d’amour, lorsqu’elle y mettait tout son cœur, et que j’étais disposé à le recevoir.
À l’entendre, j’en avais plein les oreilles, de ce nom qu’elle seule savait dire avec toute la suavité de l’amour.
C’est sûr qu’il y avait entre nous un manque de communication évident.
Mais c’était plus profond que cela… Au fond de nos cœurs, il y avait comme un différend dans la conception que nous avions de l’amour. Je pensais que l’amour devait se réaliser dans l’unité tout en respectant la complémentarité. Ma femme mettait l’accent sur la différence, sans doute parce qu’elle avait besoin de s’affranchir d’un amour qui lui pesait.
Plus fondamentalement, notre différend portait sur les enfants à venir. En effet, ma femme a toujours vécu dans la crainte d’avoir des enfants, même à une époque où la question n’aurait pas dû se poser.
D’ailleurs, les disputes que nous avions avant le pèlerinage, et encore s’agissait-il davantage de discussion que de dispute, mais les enfants les appelaient des disputes, parce qu’elles les dérangeaient, quoi qu’il en soit, nos disputes portaient sur ce que disait le Pape sur la contraception à laquelle ma femme était très attachée.
Il est vrai que nous avions le tort de discuter de cela devant les enfants ; bien sûr, nous n’aurions pas dû ; mais c’est à cause de la télévision qui s’introduit jusqu’à notre table, voire dans notre lit.
Cependant, il faut relativiser l’incident , car le Pape passe bien rarement à la télévision.
Surtout, quelques années auparavant, j’avais demandé à mon épouse un quatrième enfant qu’elle m’avait refusé, sous prétexte que je ne m’en occupais pas ; mais la vraie raison était qu’elle ne m’aimait plus, car si je ne m’occupais pas des enfants comme elle s’en occupait, je ne m’en occupais pas moins, d’une manière différente certes, comme un père peut le faire.
Et, lorsqu’elle me reprochait de ne pas l’aimer, elle entendait par là que je n’aimais pas qu’elle, que mon intérêt se portait sur autre chose .
Souvent, elle me disait qu’ elle me quitterait .
Pourquoi me disait-elle cela ? Était-ce pour me provoquer dans mon amour, ou n’était-ce que l’expression de son manque d’amour, d’un désir effectif de me quitter qu’elle ne pouvait réaliser pour des raisons purement matérielles ?
De mon côté, ce désir qu’elle me manifestait régulièrement de me quitter, j’en arrivais à vouloir l’aider à le réaliser, car j’étais blessé, et comme excédé par cette menace qui revenait continuellement.
En effet, je ne voulais pas la garder contre son gré, et je ne pouvais pas accepter qu’elle demeure avec moi alors que, apparemment, elle ne m’aimait plus.
Or, le départ de mon épouse devait se réaliser à la suite de ce pèlerinage que je fis à Medjugorje, au cours duquel je demandai au Seigneur de me donner la force de supporter les épreuves de la séparation, car elles me semblaient inéluctables, affaibli que j’étais, de surcroît, par la maladie.
Pourtant, le désir des enfants est tellement naturel qu’il existait, malgré tout, chez mon épouse, au tréfonds de son cœur, mais il était contrarié par la mentalité actuelle qui faisait taire ses aspirations les plus légitimes.
Moi-même, je n’ai pas peu contribué à son enfermement dans cet état d’esprit, bien que j’aie aussi travaillé à sa libération, mais pas toujours dans le sens, ni jusqu’où j’aurais voulu aller, dans la perspective de l’Évangile de la vie.
Plusieurs fois, les velléités qu’elle avait de me quitter ont eu l’occasion de se manifester plus explicitement, comme des préludes à la séparation qui dure encore à ce jour.
Cependant, tandis que je prends de l’âge, je reste toujours dans cette espérance de la conversion de mon épouse, qui semble si difficile parce que le Seigneur ne peut changer les cœurs sans le consentement des personnes, mais qui n’est pas impossible, puisqu’une prière fervente peut préparer les esprits à un tel retournement.
En tout cas, elle demeure la seule voie de libération qui soit vraie.
Dans l’attente de la réalisation de nos retrouvailles dans l’unité de l’amour, et la complémentarité de notre vocation d’époux et d’épouse, avec la naissance de ce quatrième enfant, fruit de la promesse, désormais plus problématique à mesure que nous avançons en âge, mais qui n’en demeure pas moins, en un sens, dans l’ordre du possible, j’écris ces lignes qui s’adressent à ma femme et à mes enfants, et à travers eux, à tous nos frères humains, afin qu’elles soient pour moi l’occasion de faire le point sur le chemin du pardon, et pour tous, un instrument de réconciliation.
Quel bonheur partagé, lorsque nous nous retrouverons tous réunis, dans la paix et la joie, autour de la table eucharistique comme dans les temps bénis où nous participions tous ensemble à la messe… en attendant de partager le pain et le vin au banquet des noces de l’Agneau, dans le Royaume !…
PREMIÈRE PARTIE LES APPARITIONS DE LA VIERGE À MEDJUGORJE
Prélude à une rupture
Avant que je ne fasse le pèlerinage à Medjugorje, nous étions, ma femme et moi, partis en vacances à Briançon.
Or, ces vacances furent comme un voyage de noces à l’envers .
Nous faisions de longues promenades dans le massif du Pelvoux, mais la présence de ma femme m’empêchait d’aller bien haut dans les ascensions que nous faisions ensemble dans la montagne ; je la trouvais toujours à la traîne comme en d’autres excursions que nous avions faites avec les enfants.
Si bien que lorsqu’elle décida de rentrer à la maison, je me sentis soulagé.
D’un autre côté, cette séparation momentanée me fut douloureuse, plus que cette angoisse que je ressentais lorsqu’il me fallait la quitter pour aller au travail, mais moins que la blessure que je ressentirais lorsqu’elle me quitterait définitivement.
Dans mon élan, je montai vers les sommets, jusque sur les glaciers, au risque de me faire rappeler à l’ordre par quelque guide, étant donné mon manque d’équipement.
Ce qui arriva effectivement.
Je renonçai donc à aller plus haut, mais mon rêve était d’aller au sommet, à la barre des Écrins ; ce rêve qui m’avait fait envisager de plus hautes cimes, quelqu’un le réalisa en montant dans la journée au sommet du mont Blanc, sans équipement particulier, sinon une paire de baskets .
D’ailleurs, ce désir des cimes était comme une aspiration vers le Ciel. L’ascension avait un sens religieux. Tout tendu vers les sommets, sans un regard en arrière, je montais vers les neiges éternelles. Ainsi, au cours de ces randonnées, je fis un pèlerinage à Notre-Dame des Neiges qui surplombe la ville. C’était sans doute pour une fête locale de la Bienheureuse Vierge Marie.
Lorsque ma femme m’avait quitté pour rentrer à la petite gare de Mont-Dauphin, il aurait fallu un mot de sa part pour que je la retienne plus instamment, mais ce mot ne fut pas prononcé, ni par elle ni par moi, chacun attendant de l’autre une avance qui ne vint pas. Or, ce mot aurait pu être un mot d’amour, ou d’attention particulière qui nous aurait de nouveau réconciliés, ou encore, tout simplement, l’énoncé de mon nom : « Roland » comme il me reviendrait plus tard qu’elle pouvait le dire avec tant d’amour.
Je la laissai partir, le cœur transpercé .
C’est bien le terme qu’il faut employer. En effet, la séparation d’avec mon épouse serait un déchirement, une blessure mortelle qui aurait dû guérir avec le temps, mais qui serait toujours prête à se rouvrir, lorsque j’en viendrais à m’en remémorer le souvenir. D’ailleurs, cette blessure d’amour, no

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