L Économie scientifique au secours des droits humains : déconstruction de la zone franc
110 pages
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L'Économie scientifique au secours des droits humains : déconstruction de la zone franc , livre ebook

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Description

« Dès le départ, il convient de relever que les disciplines ayant développé une théorie de la mesure ont porté en général sur des sujets qui nous paraissent aujourd'hui assez souvent familiers. Il en est ainsi des exemples comme la masse, la longueur, le volume, la température ou même le temps. En revanche, la mesure au sein de l'économie scientifique portant sur un objet immatériel, la valeur, nous offre un exemple d'objet peu connu, présentant de surcroît une difficulté particulière du fait que cet objet peu connu doit être mesuré. » Créée dans le but de déterminer précisément la quantité d'une grandeur, la valeur, telle qu'elle est utilisée dans l'économie scientifique à destination des usages sociaux, est un indicateur conceptuel. Dans le cadre de cet essai, qu'il écrit comme une lettre ouverte, Lamine Keita livre une analyse théorique à partir de l'économie des pays africains de la zone franc et du Coran dans le but d'aborder l'aspect d'une possible reconfiguration de cette valeur comme outil d'apport pédagogique au secours des droits humains.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 juin 2017
Nombre de lectures 6
EAN13 9782342153743
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0049€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L'Économie scientifique au secours des droits humains : déconstruction de la zone franc
Lamine Keita
Publibook

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


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175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
L'Économie scientifique au secours des droits humains : déconstruction de la zone franc
 
Retrouvez l’auteur sur son site Internet : http://lamine-keita.publibook.com
 
À mes enfants et à tous ceux de leur âge qui méritent que nous leur laissions un monde en bien meilleur état.
 
Sarojini Naidu, 1918 : « Nous ne devons pas être surpris de trouver dans le Coran la source des sciences. Le moindre sujet lié au ciel ou à la terre, à la vie humaine, au commerce et à différents échanges commerciaux est abordé et cela a donné lieu à la production de nombreuses monographies traitant de certaines parties du livre saint 1 . »
 
« Le faux ne l’atteint [d’aucune part], ni par devant ni par derrière […] »,
Le Coran, sourate 41, verset 42.
Avertissement
Le présent ouvrage, L’Économie scientifique au secours des droits humains , fait suite à la précédente publication de l’auteur sous le titre : L’Économie scientifique au secours de l’emploi .
Dans la continuité d’une recherche tendant à faire de l’économie une science à part entière, le présent ouvrage est resté fidèle à la démarche spécifique initiée par l’auteur dans l’analyse des faits économiques.
En effet, selon lui, au sein d’une discipline scientifique, le chercheur ne peut raisonnablement se passer de la connaissance précise de ce qui en constitue l’objet, ni se contenter de données empiriques collectées au gré des circonstances.
Par ailleurs, la connaissance de cet objet est susceptible d’amélioration du fait de l’évolution des sciences en général. Ce faisant, les améliorations accumulées au cours du temps pourront être progressivement capitalisées et traduites dans les pratiques et comportements, notamment à travers une meilleure utilisation des instruments de mesure qui deviendraient ainsi de plus en plus performants.
Par conséquent, la place de la mesure au sein d’une discipline scientifique est extrêmement importante, étant donné que l’instrument de mesure constitue un résumé de la théorie et également un moyen de validation de ses principaux résultats.
Donc, à défaut, pour lui, de pouvoir faire le lien avec les théories économiques qui considèrent que le domaine de l’économie est habité « par des quantités et des prix, et qu’il se prête d’emblée par conséquent au dénombrement sauvage et à la quantification naïve 2  », l’auteur s’est intéressé, dans les présents travaux, à comparer la mesure de la valeur en économie, la mesure des grandeurs selon le système métrique et la mesure dans l’histoire, à travers le Coran.
Dès le départ, il convient de relever que les disciplines ayant développé une théorie de la mesure ont porté en général sur des sujets qui nous paraissent aujourd’hui assez souvent familiers. Il en est ainsi des exemples comme la masse, la longueur, le volume, la température ou même le temps.
En revanche, la mesure au sein de l’économie scientifique portant sur un objet immatériel, la valeur, nous offre un exemple d’objet peu connu, présentant de surcroît une difficulté particulière du fait que cet objet peu connu doit être mesuré.
Cependant, nous estimons avoir surmonté ces difficultés en mettant au clair l’existence de la valeur et la méthodologie de sa mesure. En effet, le prix est le résultat explicite de cette mesure qui est effectuée à travers un instrument de mesure.
Par conséquent, nous considérons que la valeur, dans le cadre des présents travaux, constitue une réalité aussi concrète que la température ou la masse que l’on mesure, chacune en ce qui la concerne, avec un instrument spécifique conçu à cet effet.
Dès lors, en procédant à une comparaison entre la théorie de la mesure de la valeur en économie, la théorie de la mesure des grandeurs physiques dans le cadre du système métrique, notamment à travers les mesures de longueur, de masse ou de volume, nous avons abouti à une similitude assez frappante entre ces différentes méthodes.
En effet, dans chacune de ces expériences, la difficulté commune et récurrente aura été de trouver une unité de mesure qui soit, le plus possible, uniforme et simple pour tout le monde. À défaut d’une solution idéale, des solutions temporaires, à la formulation desquelles des améliorations ont pu être apportées par la suite, ont été proposées.
Ainsi, dès 1791, l’unité de base des mesures de longueur, le mètre, a été théoriquement définie comme étant égale à la dix-millionième partie du quart du méridien terrestre.
Depuis lors, cette première définition du mètre a connu des évolutions en fonction de l’amélioration des connaissances scientifiques dans plusieurs domaines. Il en a été de même pour les définitions du kilogramme, du kelvin, de la seconde.
Le lecteur intéressé par ces questions de révision des définitions peut utilement examiner l’article Wikipédia « Proposition de nouvelles définitions du Système international d’unités », novembre 2016.
Un détail sur l’examen de ces questions nous éloignerait de l’objectif recherché dans le cadre du présent travail. Il reste cependant vrai que, du fait des nombreuses critiques formulées relativement aux propositions de définitions révisées, l’ouverture des discussions franches était rendue nécessaire au sein du Système international avant toute prise de décision.
La première définition du mètre étant donnée, il fallait réussir dès le départ, au plan pratique et usuel, à en établir la représentation matérielle.
À cet effet, en 1799, le mètre et le kilogramme en platine, étalons matériels, représentant les définitions théoriques, supposés dédiés « à tous les temps, à tous les peuples », ont été déposés aux Archives de la République (en France), ce qui est parfois considéré comme l’acte fondateur du système métrique.
À partir de cette définition du mètre, l’unité de base de la longueur, la définition de l’unité de masse a été également établie comme correspondant à la masse du décimètre cube d’eau, celui-ci représentant un litre.
Il apparaît donc que le mètre est une quantité de longueur, c’est-à-dire une quantité de la substance qui doit être mesurée, de façon à aider à mesurer toute autre longueur. Il est défini par convention, donc arbitrairement, comme étant l’unité de base.
C’est ainsi que toute longueur, pour représenter une connaissance précise, est traduite à partir de la définition de l’unité de base en une grandeur conventionnelle, symbolisée par une quantité de l’unité de base qui, sans être la grandeur elle-même, en représente la meilleure dénomination.
À partir de l’unité de base, des unités dérivées de mesure sont définies sur une base décimale comme étant des sous-multiples et multiples du mètre.
C’est ainsi qu’une quantité physique quelconque d’une grandeur est transformée en cette grandeur conventionnelle, symbolisée par la quantité précise de l’unité de base.
Cette quantité de l’unité de base est ensuite convertie de plusieurs façons, au moyen d’expressions chiffrées en tant que quantités d’unités dérivées usuelles de mesure, toutes étant dépendantes de cette quantité d’unité de base.
Par la suite, nous avons procédé à une lecture croisée du Coran et du système métrique. Nous avons ainsi abouti à une meilleure compréhension des préceptes théoriques déclarés dans le Coran et de la pratique de la mesure à travers les exemples fournis par le système métrique.
Ce faisant, cette lecture nous aura permis d’associer à chacun des concepts théoriques un contenu pratique.
Elle nous aura permis également de retrouver des principes et règles que doivent respecter les acteurs responsables de la mesure et de déterminer les caractéristiques nécessaires que doit avoir un instrument de mesure.
En effet, les concepts théoriques et instruments pratiques sont apparus avec une telle cohérence qu’il était devenu facile d’associer à chacun des concepts théoriques, révélés dans le Coran, un contenu pratique, fourni par le système métrique.
Ainsi, au concept « valeur » révélé dans le Coran, est associée la traduction conventionnelle de la grandeur comme quantité d’unité de base.
En effet, selon le Coran, la valeur est mesurée, pendant que selon le système métrique, la quantité d’unité de base est mesurée à travers sa conversion dans les unités dérivées.
Le Coran désigne par l’expression « les mesures de la valeur », ce qui apparaît dans le système métrique comme étant les différentes expressions dérivées exprimées dans les unités dérivées de mesure.
Par cette lecture croisée, la valeur est l’objet qui est mesuré, au moyen de poids, dans le Coran, ou d’unités dérivées de mesure, dans le système métrique.
Cette valeur n’est pas le résultat d’une conversion, mais la traduction en une connaissance précise d’une quantité quelconque de la grandeur, en tant que quantité déterminée d’étalon, sa traduction dans la convention qui définit l’étalon.
En effet, l’étalon étant une définition conventionnelle, cette quantité d’étalon est également conventionnelle. Celle-ci ne doit pas, non plus, être confondue avec la grandeur physique qu’elle permet de caractériser de manière unique, précise et sans ambiguïté.
Elle ne doit pas être confondue non plus avec sa propre réalisation physique à travers la matérialisation de l’étalon dans des prototypes précis.
Il convient toutefois de rappeler que cette définition de la valeur comme quantité d’étalon rejoint également celle formulée dans l’économie scientifique. Cependant, la prés

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