L e-banque: les enjeux, les conséquences
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Description

L’orientation des banques vers un service de proximité par l’intermédiaire du réseau informatique est un phénomène récent, qui nécessite encore des investissements. On remarque que le modèle assez rigide des structures bancaires est en train de s’adapter à la “société de proximité”, commence à prendre des risques dans un domaine qui n’était pas le sien, à se diversifier. Tout en mesurant les conséquences que cela aura aussi bien sur le personnel actuel et futur que sur des indicateurs importants aux yeux des banques.

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Informations

Publié par
Date de parution 22 mai 2012
Nombre de lectures 0
EAN13 9782748385076
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L'e-banque: les enjeux, les conséquences
Thierry Guyot
Publibook

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L'e-banque: les enjeux, les conséquences
 
 
 
« L’idée selon laquelle le monde qui nous entoure évolue continuellement est une platitude ; nous en percevons rarement toutes les implications. »
 
Michael Crichton, 2003
 
 
 
« Personne ne sait à quel rythme l’Internet transformera l’industrie financière. Ce qui est sûr, c’est qu’il le fera. »
 
Association d’Economie Financière. Les métiers financiers face à Internet n°69, 2005
 
 
 
Introduction
 
 
 
Introduction sur l’Internet 1
Les banques évoluent continuellement, on le voit par l’augmentation des services qu’elles nous proposent. En effet, les banques deviennent des assurances, les assurances devenant elles aussi des banques à leur tour. Bientôt, on ne saura plus quelle était la vocation principale du lieu où sera gardé notre argent, nos titres. Avant, il suffisait de se rendre à son agence pour déposer ou prendre de l’argent, pour déposer un chèque, pour faire un virement, ou toute autre opération relative aux mouvements d’argent. Dorénavant, on ne peut plus prendre d’espèces au guichet sans que des frais ne nous soient prélevés, ou sans que l’on nous redirige vers un automate bancaire 2 .
 
Afin de désengorger les agences, les banques ont décidé, avec l’apparition de nouvelles techniques d’information et de communication, de créer des services interactifs permettant d’entrer en relation avec les agences. Le premier service fût créé en France par l’intermédiaire du minitel ; il permettait de consulter son compte, de faire des virements, … mais ceci entraînant des coûts plutôt élevés. Le téléphone a servi et servira encore d’intermédiaire avec la banque. Certains de ces services, principalement le minitel, ont été un réel succès. Mais leur coût était trop élevé, aussi bien pour les banques que pour leurs clients, c’est pourquoi il fallait trouver un nouveau moyen de communication simple, sûr, et peu cher, aussi bien pour les banques que pour leurs clients.
 
Mais le temps de la communication par le biais du téléphone ou du minitel semble révolu. En effet, l’informatique a dors et déjà pris le pas sur ces anciennes “nouvelles techniques de communication”. Cela semble faire une éternité que les “Steve” 3 ont inventé le PC ( Personal Computer ), qu’ils nommèrent Apple I sous la marque Apple, car depuis les ordinateurs ont été de plus en plus puissants, dotés dorénavant de Dual Core (ou double coeur), de mémoire atteignant les 3 à 4Go (giga octets), de cartes graphiques supérieures à 512Mo (méga octets). Mais l’une des plus grandes innovations de la fin du vingtième siècle fut celle de l’introduction de l’ International Network ou Internet dans les ménages.
 
Le terme Internet apparu en 1982, mais ne fut légalement accessible par le grand public qu’en 1988. Il avait été conçu bien avant, en 1957, sous le nom d’ Arpanet , et était à l’origine un réseau militaire destiné à l’armée des Etats-Unis d’Amérique, l’idée étant de relier les laboratoires de recherche militaires pour échanger des informations plus discrètement en cette période de guerre froide. Les chercheurs avaient donc conçu le réseau Arpanet , capable de se développer de manière très souple, indépendant des ordinateurs utilisés, beaucoup moins vulnérable aux attaques nucléaires qu’un système classique centralisé 4 . Afin de relier plus aisément des ordinateurs de tailles moins importantes que celles des calculateurs centraux, les chercheurs américains mirent au point en 1974 le protocole TCP/IP (Transport Control Protocol/Internet Protocol), qui s’adapte à différents débits et à tous les ordinateurs.
 
C’est au début des années 2000 que la “guerre à l’Internet” fut lancée entre les différents opérateurs (Wanadoo, AOL, Free, Liberty Surf ou Alice, …), le but étant d’atteindre des débits de transmission plus importants à un prix moindre, avec toutes les options que cela entraîne. En effet, tout ceux qui sont passés à l’ADSL (Asymmetrical Digital Subscriber Line), autrement dit le Haut Débit, pouvant en 2005 égaler les 20 Méga bps (Bits par seconde) en réception, ce qui permet de “surfer” sur le net sans trop de temps de chargement, se souviennent (sans regrets) du désormais dépassé 56K (Kilo bits par seconde), où il fallait parfois attendre plusieurs minutes pour charger une simple page Internet.
 
En parallèle à ces innovations, plusieurs services ont suivi, voyant en cela une opportunité telle qu’elle pourrait engendrer d’énormes bénéfices – l’entrée de “Google” en bourse en 2005 peut témoigner d’à quel point l’International Network est prometteur –, et c’est dans les années 1995 qu’un service entra dans la course à l’Internet : la banque 5 .
Introduction Générale
Par e-banque on entend évidemment parler des banques sur Internet ( Inter national Net work , réseau informatique mondial créé par l’interconnexion de réseaux de télécommunications et d’ordinateurs permettant l’échange de données informatiques 6 ). Le terme d’e-banque serait peut-être du néologisme car la presse ou les auteurs parlent plutôt de “Cyberbanque”, de “e-banking”, plus couramment de “banque en ligne”, voire même d’“agence du futur”, comme l’a décrit Laurent Méchain, responsable de marché banque et assurance à Microsoft France, dans un article paru en juillet 2004 au n°660 de Banque magazine .
L’orientation des banques vers un service de proximité par l’intermédiaire du réseau informatique est un phénomène encore récent, abordé plutôt d’un point de vue juridique ( Les services bancaires et financiers en ligne , Marie-Elisabeth Mathieu, Revue Banque, 2005), et qui nécessite des investissements : recours à la sous-traitance pour la création du site, du matériel permettant d’assurer anonymat et sécurité lors des consultations, facilité d’accès, promotion du service, …
La banque en ligne propose plusieurs services comme la possibilité de consulter l’état de nos comptes à tout moment de la journée, d’effectuer des virements, d’imprimer des relevés d’identité bancaire (ou R.I.B), d’entrer en communication par l’intermédiaire de messages avec des conseillers financiers. Mais ce service est bien souvent payant, les prix variant d’une banque à l’autre du simple au double. Mais de plus en plus de banques proposent ce service gratuitement, à condition d’opter pour certains comptes (compte-service du Crédit Agricole).
 
 
Plusieurs questions viennent alors : Que proposent les banques en ligne ? Que deviendront les agences ? Comment réagissent les clients ? Quelles vont être les répercutions sur la banque elle-même ? Quel avenir pour l’e-banque ? C’est ici que cela devient intéressant car on remarque que le modèle assez rigide des structures bancaires est en train de s’adapter à la “société de proximité”, commence à prendre des risques dans un domaine qui n’était pas le sien, commence à se diversifier, tout en mesurant les conséquences que cela aura aussi bien sur le personnel actuel et futur que sur des indicateurs importants aux yeux des banques (Produit Net Bancaire 7 principalement). Il serait également intéressant de s’interroger sur l’impact que cela a sur les clients, sur le fait qu’ils peuvent gérer leur compte au jour le jour en prenant des décisions à distance, en ne se rendant aux agences que pour des besoins de renseignements ou pour ouvrir un compte ou même souscrire à une assurance habitation ou automobile.
Il sera donc question des enjeux de l’e-banque (du point de vue du démarrage, de la création, des possibilités que cela offre aussi bien pour les agences et les employés de la banque que pour les clients) et des conséquences de l’e-banque (conséquences sur les agences, le personnel, le Produit Net Bancaire, l’avenir de la banque en ligne). Il sera également intéressant de s’interroger sur la sécurité qu’offre ce service, ce qu’il va devenir. Tout ceci s’articulera autour de 6 chapitres expliqués ci-après.
 
 
 
Organisation de l’ouvrage
 
 
 
Cet ouvrage sera constitué de six chapitres, associés aux services que l’on trouve sur les sites des banques, à la sécurité, à l’impact sur l’agence, le personnel, les clients et la rentabilité, puis sur l’avenir de l’e-banque.
 
Le Chapitre 1 portera sur l’évolution des services interactifs proposés par les banques. L’arrivée des banques en ligne a entraîné une nouvelle compétition, entre les différentes banques elles-mêmes. La façon qu’ont ces banques de s’affronter est simple, elle consiste en la proposition d’un maximum de services aux coûts plus ou moins élevés. Le problème des coûts des services est le problème majeur que rencontrent les banques, car il semble difficile de mesurer l’apport exact de l’e-banque, étant donné que certaines d’entre elles proposent des services gratuits. Un autre problème naît à la suite de cette entrée sur Internet, celui du coût de cette introduction. En effet, il faut concevoir le site Internet de la banque, le rendre accessible, le sécuriser, et cela n’est pas chose facile ni gratuite. La question est : faut-il confier la création des sites à un service externe ? Les banques ont dû réfléchir afin de trouver la solution la plus rentable.
 
Le Chapitre 2 se consacrera à la sécurité des sites Internet des banques. Cela est effectivement la préoccupation principale des utilisateurs, car il s’agit de consultations et d’opérations relatives à tout ce qui se rapporte à l’argent du client. Il doit pouvoir surfer sur le site sans avoir à s’inquiéter des

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