Jésus : le connaître enfin , livre ebook

Edilivre - François Mokuenko

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136 pages

Français

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Description

Un ouvrage de plus sur Jésus ? Certes, toutefois l’auteur s’appuyant sur des mystiques reconnus qui ont été favorisés de révélations sur la Personne et l’Œuvre du Christ, nous introduit dans une lecture destinée à faire naître en nous une conscience nouvelle de l’Amour de Jésus. Nous nous rendrons compte également du lien inévitable que toute vie entretient sans cesse avec Lui et des conséquences de cela.
Sera abordé le mystère de notre être dont le Christ est la clé et enfin des propos feront état de l’apocalypse si proche, donnant repères, espérance et sens en ce monde troublé qui a besoin de redécouvrir sa Source, à laquelle cet ouvrage tente de puiser.

Sujets

Philosophie et théologie

Religión

Religion

Sacerdoce

Informations

Publié par	Edilivre
Date de parution	18 mars 2019
Nombre de lectures	0
EAN13	9782414326952
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

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Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue Président Wilson – 93210 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-32696-9

© Edilivre, 2019
Dédicace

A tous ceux qui souffrent, espèrent et attendent la Vraie Vie en Dieu en ces temps où elle est imminente…

Les pages que je vous propose sont nées de la nécessité intérieure qui s’est faite jour en moi, de partager la bouleversante découverte de ce que peut être l’Amour divin.
En effet, cet Amour est particulièrement méconnu à notre époque qui s’est forgée des idoles séductrices, je veux par là indiquer le monde matériel et celui de plus en plus colonisateur du virtuel, lequel si l’on n’y prend garde, peut chez certains, tendre à se substituer au Réel tel qu’il a été façonné et donné par le Créateur.
Et pourtant, cet Amour que les lignes à venir souhaitent raviver en nos esprits, est à la racine de notre être, mais nous n’y pensons plus, nous l’avons oublié et remisé loin au fond de notre conscience.
D’ailleurs, la question se pose de nos jours de savoir si la vérité profonde sur nous-même nous intéresse encore. Avons-nous encore le besoin de nous connaître, le désir de savoir qui nous sommes et qui nous sommes appelés à devenir ?
C’est un peu aussi pour redonner du souffle à la merveilleuse réponse à ces questions sur nous-mêmes que ces pages sont écrites.
Par ailleurs, compte tenu de notre entrée en des temps de nature « apocalyptiques » durant lesquels s’effondreront les repères, idoles, illusions et mauvais choix humains, il me paraît bon d’offrir à la conscience, la seule Lumière véritable, le seul chemin possible, le seul avenir réel et la seule espérance qui vaille, en procurant de l’information éprouvée sur Celui qui a dit de Lui-même qu’Il était « la Lumière, la Vérité, le Chemin et la Vie ». Cette information concerne également l’énigme que nous sommes, et elle aura probablement son utilité pour lutter contre le mensonge régnant, la haine grandissante ou encore le désarroi, tout en étant un secours pour traverser nos temps difficiles, souffrants et incertains. Avoir au cœur et à l’esprit Jésus-Christ, permettra de trouver les ressources intimes pour faire face à la Grande Pâque qui s’en vient pour l’humanité qui va vers son accomplissement promis, mais après bien des tribulations et souffrances.
Cela dit, avant de développer notre propos, je tiens à préciser que je vais m’appuyer sur des écrits émanant pour la plupart d’âmes privilégiées qui ont eu la grâce d’entendre en leur cœur le Verbe s’exprimer.
Il est bien entendu que les écrits de ces personnes réceptrices et auditrices du Verbe de Dieu, ont été étudiés et autorisés à la publication par des autorités religieuses compétentes dans l’art du discernement. A la fin de ce travail vous trouverez les références des textes cités.
Cela dit, vous vous ferez vous-même votre opinion quant au bien-fondé de ce qui va être exposé et je vous invite à recevoir ces informations sans doutes inédites pour beaucoup, à l’aune de votre cœur.
Ecoutez-le, puisqu’en lui, selon la foi, siège Celui qui est « le Chemin, la Vérité et la Vie ».
Notre entreprise souhaiterait susciter quelques prises de conscience , quant à ce Jésus qui nous posait cette question : « Qui dîtes-vous que Je suis ? ». C’est ce « Je suis » que nous allons humblement aborder au travers de Ses derniers jours sur terre, tout en nous demandant s’Il n’est pas la réponse au mystère de notre propre « je suis » et à notre devenir.
La première question que nous nous poserons est fondamentale pour réactiver en nous une acuité de conscience sur LA question de notre vie :
D’où venons-nous ?
La question de notre Origine est essentielle et nous concerne tous, elle est d’ailleurs en relation directe avec la question de notre finalité, de notre à-venir.
Selon la Bible nous avons un Créateur que l’on appelle Dieu, je ne vous apprends rien.
Dans les Saintes Ecritures, Dieu est L’ÊTRE ETERNEL sans commencement ni fin, et qui est contrairement à nous – même si nous ne pouvons saisir cela – hors du temps et de l’espace.
Son Royaume n’est « pas de ce monde » (Jean 18.36).
Deux versets de la Sainte Ecriture donnent la réponse à notre Origine :
« Dieu est Amour » (Jean 4.8) et « Dieu créa l’homme à Son image » (Genèse 1.27).
En reliant ces deux versets, on a une réponse fulgurante comme un éclair :
Dieu est Amour, et c’est cet Amour qui nous fait… être !
Quoi de mieux pour évoquer le surgissement de notre être, que ce texte dicté à Gabrièle, humble confidente, en cet ouvrage magnifique et profond intitulé : « Traité de l’Amour divin »… lisons lentement ces phrases :
« Avant même que tu sois, J’aspirais à ta présence.
Mon désir te donnait vie.
Et J’ai prononcé ton nom , mon aimée (Dieu parle de notre âme)
Et sur mes lèvres, J’ai laissé se former inlassablement ton nom.
Je laissais ton nom porter sa résonance jusqu’en mon divin Cœur.
Je l’ai laissé y habiter… Mon divin Cœur se laissa apprivoiser par cette résonance qui devint une caresse douce, ta présence se formait en Moi .
Quoiqu’encore fragilement dessinée, tu me devins essentielle.
Tu me devins familière.
Sans cesse, dans l’infini, dans l’éternité de mon Être divin, Je te voyais .
Je t’appelais… jusqu’à ce que cet appel devienne une ode de tendresse, un chant d’Amour et s’inscrive en mon Essence même… Je te désirais…
Alors, Je te façonnais.
Tu jaillissais de ma Vie avec tant d’évidence puisque déjà en Elle, tu y étais gravée. »
Avant même le surgissement des montagnes,
bien avant la formation des galaxies,
avant même que Dieu ne dise « Que la Lumière soit ! »,
Il nous portait en Son Cœur,
et dans « une ode de tendresse, un chant d’Amour »,
assoiffé par la réalisation de notre présence ,
Il nous appela à… être…
alors, de Ses Mains Très Saintes,
nous fûmes façonnés !
Ainsi pouvons-nous savoir d’où nous venons :
d’un Amour absolu, d’un Amour qui nous a désirés, qui nous a appelés à l’existence qu’Il allait nous offrir, un appel comme un Chant… et le fruit de ce Chant d’amour dont nous sommes chacun une note unique : c’est toi, cher lecteur, c’est moi, c’est nous tous.
Tout ce qui vient d’être dit concerne notre origine en Dieu, origine en dehors du temps .
Origine amoureuse de notre future présence, au point qu’IL la voulue… jusqu’à la créer…
« Alors, Je te façonnais »…
Un peu à la manière d’un peintre qui pense d’abord les possibles de sa future œuvre avant de créer le tableau, bien que nous étions encore inexistant, Dieu dans Son éternité, a pensé la possibilité de notre personne . Chacun de nous fût d’abord une Pensée d’Amour qui nous a envisagé, imaginé, désiré, puis la Volonté divine de nous créer va être effective … dans le temps .
Et il va nous être donné l’être, précisément à l’Instant T de la conception, où dans l’intimité charnelle d’un homme et d’une femme, vont se rencontrer un spermatozoïde et l’ovule pour former la première cellule de notre corps futur.
Première cellule qui va se diviser en millions de cellules formant l’embryon puis le foetus.
La Bible évoque cette gestation, ce temps dans le ventre de la mère pendant lequel nous fûmes façonnés.
Il s’agit en l’occurence du Psaume 139 :
« C’est Toi qui a créé mes reins,
qui m’as tissé dans le sein de ma mère.
Je reconnais devant Toi la merveille que je suis,
étonnantes sont Tes œuvres
toute mon âme le sait.
Mes os, n’étaient pas cachés pour Toi
quand j’étais façonné dans le secret,
modelé aux entrailles de la terre.
J’étais encore inachevé, Tu me voyais … »
Faisant écho, les paroles du Seigneur dictées à Vassula, de confession orthodoxe, sont éloquentes :
« Au milieu de Mon éblouissante Lumière, ton âme verra ce que dans cette fraction de seconde
elle a vu jadis, à ce moment précis de ta création
elle verra…
Celui qui le premier vous a tenus dans Ses Mains,
les Yeux qui les premiers vous ont vus
elle verra
les Mains de Celui Qui vous a formés et vous a bénis…
elle verra
le plus Tendre Père, votre Créateur
tout revêtu d’une redoutable Splendeur
le Premier et le Dernier
Celui qui est, qui était et qui doit venir
le Tout-Puissant, l’Alpha et l’Oméga »
Ainsi donc, nous fûmes tissés sous Son Regard dans le ventre maternel.
Nous constatons ceci : que ce soit en Dieu avant même notre conception, ou que ce soit lors de notre formation dans le ventre de notre mère : « Je te voyais ».
De tout temps, nous avons été sous le Regard d’Amour de Quelqu’un, contemplés et reflétés dans une Prunelle : Celle du « plus Tendre Père » qui nous a formés – comme le dit le Psaume et comme l’a dit la Sainte Vierge dans le Magnificat – de telle sorte que nous soyons à Ses yeux une Merveille.
Beau mystère que celui de nos premiers jours de notre existence !
Ce que nous allons aborder à présent, est d’une importance capitale, si nous voulons comprendre un tant soit peu les choses de Dieu et de l’Homme et leur relation.
Il nous faut intégrer par l’esprit, le cœur, et toute notre personne, cette donnée fondamentale du christianisme que nous sommes tous appelés à vivre et à expérimenter :
Dieu réside en notre cœur
Je pense qu’il y a un cheminement à opérer et qui consiste en trois prises de conscience.
I) Première prise de conscience : la Présence divine en nous.
Qui de mieux, pour l’évoquer que Maurice Zundel, ce prêtre remarqué par Paul VI au point qu’il fut convoqué pour animer des retraites au Vatican, cet homme de Dieu qui avait des « fulgurances géniales » et tous ceux qui l’on côtoyé ont ressenti que ce prêtre s’effaçait pour permettre à la divine Présence de transparaître en lui, de rayonner !
Citons-le :
« Nous avons une peine infinie à intérioriser Dieu . Nous continuons presque toujours à Le situer en dehors de nous comme une p