Jésus-Christ était-il Noir ?
126 pages
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Jésus-Christ était-il Noir ? , livre ebook

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Description

La question que pose l’auteur −Jésus-Christ était-il noir ? – est loin d’être anecdotique, car en effet, comme le révèle cet essai pointu, basé sur de solides références, les textes de la Sainte Bible ont été maintes fois déformés, mal interprétés ou même purement et simplement falsifiés. Il faut d’ailleurs savoir qu’au iie siècle, on ne comptait pas moins d’une trentaine d’Évangiles ! Mais pour en revenir à l’histoire originelle, en l’occurrence Adam et Ève, force est de constater que l’Afrique noire est considérée depuis toujours par les scientifiques comme le berceau de l’humanité. Dès lors, la conclusion la plus logique s’impose : le premier homme, Adam, et la première femme, Ève, étaient bien des Noirs Africains. On peut également s’interroger en reprenant le très beau Cantique des Cantiques, qui célèbre la Sainte Vierge noire. D’ailleurs on dénombre plus de deux cents Vierges Marie noires en France, dont celle de Chartres par exemple, qui reçoit près de 3 000 000 visiteurs par an. Et la représentation qu’en fait l’Évangéliste Luc, peinte d’après nature, mère de Jésus-Christ en Négresse, ne peut plus guère tromper sur la négrité de son fils.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 27 juin 2018
Nombre de lectures 15
EAN13 9782414228959
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-22893-5

© Edilivre, 2018
Jésus-Christ était-il Noir ? (De la negrite du Christ et du christianisme)
Car il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu.
(Matthieu 10,26)
INTRODUCTION
Comme on l’aura sans nul doute remarqué, l’intitulé se présente sous une forme interrogative. Parce que, notre objectif, n’est pas tant d’émettre un verdict péremptoire, sans appel, que d’ouvrir des pistes de réflexion, d’aménager des aires de cogitation, des espaces de débats et de recherche. De susciter des reflexes heuristiques.
Néanmoins, dans l’état actuel des recherches, la négrité de Notre Seigneur Jésus-Christ est devenue une certitude.
Pour parvenir à ladite certitude, il est toutefois impératif de lever et de dissiper auparavant, certaines contre-vérités, ancrées dans l’opinion. Lever et dissiper certaines équivoques, qui oblitèrent la vérité et polluent la réalité.
C’est ce à quoi nous allons nous employer, dans les développements infra.
Le sujet est tellement sensible que, d’entrée de jeu, nous devons le délimiter très strictement. Ainsi, nous parlerons du Christ, dans la mesure du possible, uniquement dans sa dimension humaine.
Pour des raisons de susceptibilité bien évidentes, nous ferons, toujours dans la mesure du possible, abstraction de sa nature divine.
Concernant Adam, Eve, et la création, nous nous placerons uniquement du point de vue biblique.
Pour des raisons de commodité, nous ne ferons usage des outils scientifiques, qu’en cas d’absolue nécessité. Compte tenu de l’allergie bien connue, que certains pontifes ecclésiastiques, ont développé à l’encontre de la science.
Pour la race, nous ne prendrons en compte que la dimension essentielle, la pigmentation de la peau.
DE LA RACE DANS LA BIBLE :
De prime abord, s’interroger sur la race de Notre Seigneur Jésus-Christ, tellement le fait parait évident, universellement admis, semble insolite, voire blasphématoire, sacrilège, profanatoire même, aux yeux de certains.
Et pourtant ! en poussant la réflexion et les investigations plus avant, en multipliant les points d’interrogation, certains faits, tenaces, s’imposent, taraudent l’esprit.
Des zones d’ombres paraissent, de nouveaux questionnements surgissent. L’interrogation persiste, récurrente, lancinante.
Pour trouver des éléments de réponse, force nous est d’aller les glaner dans les Saintes Ecritures.
Malheureusement et paradoxalement, sur la race de ses premiers protagonistes, la Bible affiche un silence d’autant plus tonitruant, que certains esprits chagrins l’ont tripatouillée, falsifiée même, à des fins racistes. Notamment pour tenter de justifier et de légitimer la Traite Négrière, l’Esclavagisme, le Colonialisme, le Sous-développement, le Sida, Ebola, qui furent et sont toujours le lot de l’Afrique-Noire, sous une forme ou une autre.
L’on s’est surtout, servi de la fameuse “Malédiction de Noé” sur Canaan, Genèse (9 : 21-27), pour tenter de justifier l’injustifiable.
Et, le plus aberrant, c’est que l’on y a prêté foi.
Relativement à cette prétendue “Malédiction de Noé”, qui a servi d’alibi aux crimes les plus innommables perpétrés contre les Noirs, il sied d’élever l’objection suivante : Quand bien même il y aurait eu effectivement malédiction, et cela reste à prouver, elle aura été lavée par le sang du Christ sur la croix à Golgotha {Galates (3 : 13) ; Colossiens 2 (13 : 1)}.
Ledit récit de Genèse (9 : 21-27), a causé un tel préjudice à la race Noire qu’il sied, qu’il est même impératif que l’on s’y attarde quelque peu, afin d’en démêler les tenants et les aboutissants.
Une lecture attentive du récit, tel quel, décèle de nombreuses aberrations :
➢ En premier lieu, la conduite de Cham est, irréprochable.
Aucune faute, aucune méconduite, ne peuvent lui être imputées ;
Après avoir été le spectateur involontaire de la nudité du Patriarche Noé, il s’est empressé, en tant que cadet, de s’en référer à l’avis de ses ainés, sur la conduite à tenir. En présence de ses ainés, il ne lui appartenait guère, en sa qualité de cadet, de prendre une quelconque initiative ;
➢ En deuxième lieu, les foudres de la malédiction ne s’abattent pas sur Cham, le prétendu coupable, mais, on ne sait par quelle aberration, sur Canaan, un innocent !
Manifestement, nous avons affaires là, à la toute première erreur judiciaire de l’Histoire, qui en fut prolifique par la suite.
Mais, faut-il y voir une simple erreur judiciaire, où le glaive de la justice s’abat sur un innocent, en l’occurrence, Canaan ?
Où, au contraire, ne sommes-nous pas devant un cas manifeste des innombrables interpolations, tripatouillages, et même falsifications, dont fut victime la Sainte Bible ?
Tripatouillages et falsifications faits après coup, afin de tenter de justifier des abominations tels que la tristement célèbre Traite Négrière et l’Esclavagisme. Et, dans ce cas précis, l’invasion et l’occupation du Pays de Canaan par les Hébreux.
➢ Tertio, selon les Ecritures Sacrées, c’est Coush, le fils ainé de Cham, qui serait l’ancêtre des Noirs et non Canaan. Les Cananéens habitaient plutôt le Pays de Canaan, en Palestine, et non en Afrique.
Toujours d’après les Ecritures Saintes, certains Cananéens, à l’approche de Josué, fuirent et émigrèrent en Europe, plus précisément dans les Iles Britanniques.
S’il y avait eu effectivement malédiction, c’est donc en Grande Bretagne et en Palestine, qu’elle aurait dû abattre ses foudres, et non sur des Noirs Africains innocents !
➢ Enfin, la seule méconduite dans ce récit, est imputable au Patriarche Noé.
Celui-ci est, en effet, coupable du péché d’ivrognerie, et éventuellement des infractions et délits d’attentat à la pudeur, et d’ivresse publique.
Dans ces circonstances, toute malédiction tombant de la bouche d’un aviné et d’un pécheur, est de nul effet.
Par ailleurs, voici un commentaire sur la “Malédiction de Noé”, paru dans l’hebdomadaire “Le Point”, n°1755, du 4 Mai 2006, page 59 ; « La malédiction de Cham sert pendant des siècles à légitimer la Traite. Pour les esclavagistes, pas de doute, Canaan, le fils de Cham, devait être Noir » ! Comme on le voit, la nuance est de taille. Canaan devait être Noir, uniquement par la volonté des esclavagistes, afin de se donner bonne conscience, et calmer leurs scrupules de chrétiens.
D’autre part, les sources juives de l’esclavage des Noirs, le Talmud : Sanhédrin, disent ; « Le corbeau, le chien, et le Coushite, serons noirs à cause de leurs méfaits ».
En mettant les Noirs dans le même sac que les bêtes, il y a manifestement, volonté de leur denier toute humanité.
Midrash : Genèse Raba, chapitre Nohar, renchérit ; « Coush, descendant de Cham, deviendra noir à cause de la Malédiction de Noé ».
Ici, ce ne sont plus, ni Cham, ni Canaan, qui sont incriminés et pris à partie, mais Coush.
Autre innocent, autre injustice, autre aberration.
Comme on le constate, nous allons d’injustice en injustice, d’aberration en aberration. Ce qui est tout de même singulier.
De telles incohérences recèlent, une volonté manifeste d’intentions malveillantes, à l’endroit de Cham et de sa progéniture, plus précisément des Noirs.
L’erreur fondamentale de toute cette littérature crypto-raciste, c’est qu’elle part d’un point de vue leucocentrique, totalement erroné.
Le prisme déformant du leucocentrisme, et son nombrilisme, éclairent, d’une lumière crue, les tripatouillages de la Sainte Bible, faits après coup, afin de légitimer l’esclavage des Noirs.
Toute cette littérature crypto-raciste, laisse entendre que, les premiers protagonistes de la Sainte Bible seraient des Blancs, et que, la progéniture de Canaan, serait devenue Noire, suite à la Malédiction de Noé.
Erreur cardinale ! Ineptie insondable !
En effet, compte tenu de l’antériorité de la race Noire, aujourd’hui scientifiquement avérée, et quasi unanimement acceptée, les premiers protagonistes de la Sainte Bible, n’étaient pas, et ne pouvaient pas être des Blancs. Puisque, le premier Homme Blanc, l’homme de Cro-Magnon, n’est apparu sur la Terre, qu’il y a 20.000 ans environ !
Les premiers protagonistes de la Sainte Bible étaient bel et bien, des Noirs Africains. Comme l’a laissé pertinemment entendre, Monseigneur d’Hulst, prélat chrétien.
En effet, d’après cet éminent prélat Catholique, les récits du Livre de la Genèse, sont tirés des légendes Noires Africaines, comme nous le verrons infra.
Par conséquent, toute théorie, toute affirmation, qui soutiennent que, suite à une prétendue malédiction, de Blanche, la progéniture de Canaan serait devenue Noire, sont fausses, archi-fausses, et s’effondrent d’elles-mêmes, comme un château de cartes.
Mais alors, pourquoi cet acharnement, pourquoi ce harcèlement des textes hébraïques, sur Cham, sur Canaan, et sur Coush ?
La réponse est simple :
S’agissant de Canaan, les Hébreux, en butte à des disettes récurrentes, avaient besoin d’une justification, afin de légitimer leur invasion et leur occupation du Pays de Canaan, où « coulent le lait et le miel ».
D’où, l’idée d’une promesse territoriale divine faite à Abraham, et, pour faire bonne mesure, la fable de la “Malédiction de Noé”, s’abattant sur Canaan.
C’est, de bonne guerre !
Quant à la rancœur, voire, la haine que les textes hébraïques nourrissent à l’endroit de Cham et de Coush, il faut y voir tout simplement, un complexe de persécutés qui s’exerce, à postériori, contre Cham et ses descendants, les Chamites, qui ont asservi les Hébreux, quatre siècles durant en Egypte. Raison pour laquelle, cette littérature hébraïque crypto-raciste, a enveloppé tous les Noirs, dans une même détestation.
Relative

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