Je m'appelle Jorge , livre ebook

Editions l'Oasis - Jean-Pierre Koffler

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202 pages

Français

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Extrait

Description

Je m'appelle Jorge - Jean-Pierre Koffler. Biographie de Jorge Mayor. Ma vie, à peine commencée, se brisa, s'arrêta. L'arbrisseau, en train de pousser, avait été plié, irrémédiablement ! Je perdis le sentiment d'exister. Je vivais dans la peur, dans l'angoisse, la crainte constante de ce prédateur qui aurait dû être mon protecteur. Suis-je coupable, malheur à moi ! Suis-je innocent, je n'ose lever la tête. Rassasié de honte et absorbé dans ma misère. Job 10:15. Mon cerveau avait "pris les commandes" pour survivre aux blessures intérieures. Je me révoltais beaucoup car je ne comprenais pas. Je laissais libre cours à ma colère et à ma rébellion… Mais l'espoir naîtra, la vie et la lumière viendront. La sincérité et l'amour de la vérité, exempte de toute duplicité, transparaissent dans ce récit authentique, ce témoignage tout à la gloire de Celui qui est à l'origine de toute vie.

Informations

Publié par	Editions l'Oasis
Date de parution	01 janvier 2018
Nombre de lectures	0
EAN13	9782918629573
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0800€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Je m'appelle Jorge

Appelé des ténèbres à Son admirable lumière,
de la puissance de Satan à Dieu.
1 Pierre 2:9 et Actes 26:18.

Biographie de Jorge Mayor,
narrée en de multiples tranches de vie
et rédigée par Jean-Pierre Koffler.

Ce livre est dédié à Dieu, devenu notre Père.
Il est aussi dédié à Celui qui est assis à Sa droite, Jésus-Christ
et également à l'Esprit de vérité qui demeure en nous.

Jorge et Jean-Pierre

© 2012, Jean-Pierre Koffler
Aucun extrait de cette publication ne peut être reproduit ni transmis sous une forme quelconque, que ce soit par des moyens électroniques ou mécaniques, y compris la photocopie, l'enregistrement ou tout stockage ou report de données sans la permission écrite de l'éditeur.

Le prénom de la majorité des personnes a été changé afin de préserver leur vie privée. Mis à part le style romancé de cette biographie, l'histoire reste tout à fait vraie. La consultation sur internet du lexique du CNRTL, du dictionnaire des synonymes CRISCO et de Wikipédia, fut une aide primordiale pour la rédaction. Les citations bibliques proviennent de la Bible Louis Segond, version 1910.
Publié par Editions l'Oasis, année 2012.
Ce livre a été publié sous la division 'auto publication' des Editions l'Oasis. Les Editions l'Oasis déclinent toute responsabilité concernant d'éventuelles erreurs, aussi bien typographiques que grammaticales, et ne sont pas forcément en accord avec certains détails du contenu des livres publiés sous cette forme.

Dépôt légal: 1er trimestre 2012.
Couverture faite par Damien Baslé: www.damienbasle.com
Imprimé en France

9, Rte d'Oupia, 34210 Olonzac, France
tél (33) (0) 468 32 93 55
fax (33) (0) 468 91 38 63
email: editionsoasis@wanadoo.fr * www.editionsoasis.com

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Boutique en ligne sécurisée sur www.editionsoasis.com.

J’ai rencontré Jorge pour la première fois, le soir de sa nouvelle naissance. A chaque fois que nous nous sommes revus, Dieu nous a bénis par l’action de Son Esprit dans les profondeurs de notre être.
J’ai été témoin de l’œuvre régénératrice de Dieu dans la personne de Jorge et je reste émerveillé de constater combien le Créateur connaît Son enfant et patiemment, l’a mené plus près de Lui.
Il est vraiment le Dieu à qui rien n’est impossible. Il est l’Auteur de la vie et Il a conduit Jorge à connaître Christ, Celui qui, bien que Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’Il a souffertes.
JPK.

Table des matières
Chapitre 1 Le cordon d'argent se détache et le vase d'or se brise
Chapitre 2 Ils rencontrent les ténèbres au milieu du jour
Chapitre 3 Rassasié de honte et absorbé dans ma misère
Chapitre 4 N'épargne pas la correction à l'enfant, si tu le frappes de la verge, il ne mourra point
Chapitre 5 Suis-je coupable, malheur à moi ! Suis-je innocent, je n'ose lever la tête
Chapitre 6 Moi, je suis pauvre et indigent
Chapitre 7 J'ai dit du rire: Insensé ! Et de la joie: A quoi sert-elle ?
Chapitre 8 L'homme simple croit tout ce qu'on dit
Chapitre 9 Un désir accompli est doux à l'âme
Chapitre 10 Toutes choses sont en travail au-delà de ce qu'on peut dire
Chapitre 11 La paix soit avec vous !
Chapitre 12 Témoin des choses que tu as vues
Chapitre 13 Ne prends pas! Ne goûte pas! Ne touche pas !
Chapitre 14 Il commande même aux esprits impurs, et ils Lui obéissent
Chapitre 15 Dieu est amour
Chapitre 16 Je t'aime d'un amour éternel
Chapitre 17 Je vous donnerai un coeur nouveau
Chapitre 18 Il m'a jeté dans la désolation
Chapitre 19 Celui qui a le Fils a la vie
Chapitre 20 Jésus lui dit : Je suis le chemin
Chapitre 21 Attachez-vous à Lui
Chapitre 22 Un seul est votre Maître, un seul est votre Père
Chapitre 23 Vous êtes des dieux
Chapitre 24 Tu es bon, Seigneur, Tu pardonnes
Chapitre 25 Si tu vois un homme qui se croit sage, il y a plus à espérer d'un insensé que de lui
Chapitre 26 Savoir quelles étaient les dispositions de ton coeur
Chapitre 27 Il est tel ami plus attaché qu'un frère
Chapitre 28 Celui qui vous a appelés est fidèle et c'est Lui qui qui le fera
Chapitre 29 La Parole de Dieu est vivante et efficace, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit
Chapitre 30 Amassez-vous des trésors dans le ciel
Chapitre 31 Fidèle à la parole de Tes lèvres
Chapitre 32 C'est par Ses meurtrissures que nous sommes guéris
Epilogue

Chapitre 1 Le cordon d'argent se détache et le vase d'or se brise 1

- Dans mon bureau, M. Mayor! m'ordonna d'un ton sec, mon chef, visiblement fâché, en passant devant moi.
Je me tenais près des télévisions, là, sur mon lieu de travail où j'étais censé vendre des appareils électroniques et autres.
C'était un matin ordinaire, quelques clients déambulaient entre les rayons.
Mon copain, Milar, un collègue de travail musulman, très instruit, avec qui j'avais passé quelques soirées, me regarda avec des yeux signifiant que c'était mauvais signe. Je lui avais raconté que j'avais eu un accident quand j'avais huit ans et que j'étais sorti de mon corps, que je m'étais vu d'en haut.
- Ne raconte pas ça au commun des mortels! Ils ne pourraient pas comprendre, m'avait-il averti en m'emmenant à l'écart d'éventuelles oreilles indiscrètes. Je ne savais pas ce que signifiait cette expression: "commun des mortels".
- Avait-il raconté cela à d'autres et cela était-il arrivé à la connaissance de mon chef ? pensai-je.
- Cela faisait déjà plusieurs semaines que j'étais en train de m'effondrer psychologiquement. Tous les masques qui me rendaient affable, souriant, aimable, tous ces masques que je portais pour ne pas que l'on voit qu'un volcan voulait exploser en moi, commençaient à tomber. J'étais rempli de haine, de culpabilité et de honte, Mes collègues s'étaient aperçus que je n'étais pas la personne que je paraissais être. En plus, je n'étais plus sérieux dans mon travail, je ne voulais plus. J'étais rebelle.
Et voilà que je franchis le seuil de la porte du bureau de mon chef qui me dit:
- Veuillez fermer la porte, M. Mayor!
Je m'exécutai, sans un mot, docile. J'avais vingt-trois ans et cela faisait près de sept ans que j'étais entré dans le monde du travail, sans compter le temps où, adolescent, alors que j'étais encore à l'école obligatoire, je me faisais de l'argent en livrant des médicaments pour une pharmacie.
- Comme vous faites preuve de mauvaise volonté et que vous ne tenez pas compte de mes avertissements, je suis dans l'obligation de vous... - et le mot fatidique sortit - ... licencier!
Je n'eus aucune réaction. Cela m'était égal !
- Vous pouvez terminer votre journée ou partir immédiatement, c'est comme vous voulez.
Je ne demandai pas mon reste et après l'avoir salué et être allé vider mon casier au vestiaire, je rentrai chez moi.
Je ne me doutais pas que ce changement était précurseur d'un bouleversement qui allait complètement transformer ma vie.
Cette période qui suivit mon licenciement me permit enfin d'avoir du temps pour essayer de comprendre ce qui n'allait pas chez moi.
Je me rendais compte que je manquais d'amour et que cela ne datait pas de la veille. Je me sentais intérieurement vide, tellement pauvre en moi-même.
J'admirais les personnes qui avaient de l'éloquence et me demandais comment elles faisaient pour parler avec tant d'aisance. Elles étaient si intelligentes, – pensai-je, mais je n'étais pas conscient que leur âme n'avait pas été détruite comme la mienne.
Pourtant, j'arrivais à m'adapter et pouvais facilement tenir une conversation malgré le néant dans lequel je me trouvais.
Je me remémorais un événement que j'avais vécu quelques mois auparavant. Je venais de réaliser, quatorze ans après, que j'avais été spectateur de l'accident dont je fus la victime à l'âge de huit ans.
J'étais en vacances au Portugal chez tante Dina