Je crois en Dieu, pas vous ? Et pourtant...
260 pages
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Description

« Ça s'est passé le plus simplement du monde, dans une réunion d'évangélisation à laquelle m'avait convié un copain. Le message que j'ai entendu ne m'était pas totalement inconnu ; les rites religieux de mon enfance me l'avaient fait connaître, mais je n'y avais pas spécialement prêté attention, m'en remettant aux explications du prédicateur chargé de commenter ce passage de l'évangile. Ce jour-là, je compris que Dieu s'adressait à moi particulièrement, qu'il m'interrogeait sur le but de ma vie, qu'il m'appelait... J'ai décidé à ce moment-là de répondre à son appel. » Si, au travers de cet essai, G. Gagne témoigne de sa foi chrétienne, il s'agit encore pour lui de penser cette dernière, de raisonner avec elle, d'affirmer et d'affiner en somme ses convictions. Plus qu'un acte de foi, ce texte engage dès lors toute une démarche « existentielle » et « sociale » de la part de l'auteur qui confronte préceptes bibliques et société contemporaine, qui cherche dans les textes les réponses à ses questionnements modernes. Et l'on voit ainsi émerger un ouvrage qui prône une adhésion moins dogmatique qu'éclairée, moins « traditionnelle » que responsable aux messages christiques et évangéliques.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 19 août 2013
Nombre de lectures 1
EAN13 9782342009231
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0071€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Je crois en Dieu, pas vous ? Et pourtant...
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Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Je crois en Dieu, pas vous ? Et pourtant...
 
 
 
 
À mes proches,
 
À mes amis,
 
À tous ceux  qui liront ce témoignage,
 
 
 
 
 
 
 
Quand ça ne va pas dans notre vie, les spécialistes de notre équilibre mental, nous demandent de répondre dans leurs cabinets de consultation à différentes questions du type :
- Où en êtes-vous dans votre couple ?
- Quel est votre rapport avec l’argent, avec l’alcool, etc., enfin à tout ce qui peut être une cause de notre mal-être, ou à nos angoisses, sachant « qu’on est esclave de ce qui domine sur nous ».
***
Mais la question que pourraient se poser les chrétiens et même les non-chrétiens est :
« Quel est mon rapport avec Dieu ? »
Car Dieu ne laisse personne indifférent ; notre République laïque a laissé beaucoup de place dans son calendrier aux fêtes chrétiennes qui entretiennent son souvenir…
 
Or que nous a dit son fils Jésus envoyé parmi les hommes, en matière de relation avec Dieu, son Père :
« Quand tu rentres chez toi dans le secret de ta chambre adresse-toi à Dieu en l’appelant Notre Père » 1
 
Jésus a donc instauré un rapport intime et filial avec Dieu, rapport qui peut devenir journalier voire continu.
Sur la forme et l’importance de la relation, il a également précisé :
« L’heure est venue où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité. Ce sont là les adorateurs que Dieu demande. » 1
 
C’est donc ce rapport intime – au-delà de nos religions qui favorisent certes la communion fraternelle et l’édification commune – qui doit nous permettre de trouver notre équilibre et notre joie au milieu de ce monde parfois si déroutant et déprimant.
 
Guy
 
 
 
Avertissement
 
 
 
Déclarer dans une réunion, même entre amis, que vous croyez en Dieu et que vous êtes chrétien est un acte de courage que beaucoup rechignent souvent d’accomplir.
Il ne faut pas oublier en effet que Jésus lui-même a dit à ses disciples avant de quitter cette terre :
Vous serez mes témoins
 
précisant aussi :
Celui qui témoignera de moi devant les hommes
Je témoignerai de lui devant mon père
 
justifiant d’ailleurs ce témoignage en leur disant :
Vous êtes le sel de la terre
Si le sel s’affadit, il n’est bon qu’à être jeté
 
et encore :
Vous êtes la lumière du monde
Et l’on ne met pas une lampe sous un boisseau
 
Voilà ce qui m’a conduit à donner mon témoignage que certains pourront trouver partial ou incomplet, mais le témoin doit dire ce qu’il a vécu, ce qu’il a vu en toute sincérité et vérité.
 
Il n’a pas à se préoccuper des effets de style.
 
Il n’a pas non plus à s’interroger sur ce que pourraient penser ceux qui le lisent ou l’écoutent ; à ces derniers de faire le choix de retenir ou de rejeter son témoignage.
 
À soixante-quinze ans, j’ai fait l’expérience d’une vie chrétienne ; j’ai assisté à des messes, effectué des pèlerinages et des retraites, écouté des messages évangéliques, enfin participé à des cérémonies que l’on peut qualifier de religieuses.
 
Mon témoignage chrétien sera donc accompagné de réflexions sur ce vécu religieux. Mais ces réflexions, qui n’engagent que moi, seront faites à partir des textes évangéliques et bibliques que j’ai toujours considérés comme bases de ma croyance.
 
Ce comportement est largement dû à ma formation de juriste que j’ai exercé au cours de ma carrière professionnelle et pendant laquelle j’étais chargé de défendre les intérêts du service public dont j’étais salarié. Mes outils de travail étaient les différents codes nécessaires à mon activité professionnelle.
 
Je pense que la relation avec Dieu est d’abord une relation personnelle comme l’a souligné Jésus à la Samaritaine :
« L’heure est venue où les véritables adorateurs
Adoreront le père en esprit et en vérité
Dieu est esprit et ceux qui l’adorent
Doivent l’adorer en esprit et en vérité. » 1
 
Il s’agit là d’un précepte majeur, édité par le Christ.
 
Et lorsque les disciples lui demandent comment il faut faire pour prier, Jésus leur dit :
« Quand tu veux t’adresser à Dieu
Rentre dans ta chambre
Et là dans le secret de ta chambre, adresse-toi à ton Dieu. » 1
 
Les religions et leurs rites – encore que Jésus les a limités au baptême et à la sainte cène – favorisent et permettent la vie chrétienne et la communion fraternelle.
Jésus a d’ailleurs souligné l’importance de la prière en commun et l’amour entre chrétiens :
« Aimez-vous les uns les autres
C’est à cela qu’on reconnaîtra
Que vous êtes mes disciples. »
 
Mais, la relation personnelle avec Dieu reste primordiale et résulte de l’engagement pris lors de notre baptême, elle doit être privilégiée comme le souligne Jésus.
 
Cette position risque d’en déranger certains, mais la question que l’on peut se poser de nos jours n’est-elle pas :
« Est-ce que les religions n’ont pas participé au cours des siècles à ce comportement de rejet de Dieu ou du moins à nous éloigner de lui ? »
 
Il n’est pas rare d’entendre :
« Moi, je crois en Dieu, un être suprême, mais je ne crois pas à la religion… »
 
Jésus n’avait-il pas lui-même tenu un langage aussi sévère à l’encontre des responsables religieux de son époque, les scribes et les pharisiens :
 
« Hypocrites, Esaïe a bien prophétisé sur vous ainsi qu’il écrit :
Ce peuple m’honore des lèvres
Mais son cœur est éloigné de moi
C’est en vain qu’ils m’honorent
En donnant des préceptes qui sont
Des commandements d’hommes… » 1
 
Les églises doivent avoir comme base de leur enseignement les textes évangéliques et bibliques.
Trop de religions dites d’État sont loin actuellement de la vie des églises primitives comme les exhortait l’apôtre Paul.
 
La hiérarchie pyramidale n’était pas de mise au début du christianisme, ce sont les hommes qui l’ont instaurée pour mieux servir leurs intérêts.
***
Ces réflexions peuvent paraître parfois acerbes. Je ne le conteste pas, mais comment pourrait-il en être autrement lorsqu’on compare les rites de certaines religions, notamment le catholicisme, une des plus anciennes dans la chrétienté, aux textes évangéliques.
 
Il faut tout de même se rappeler la position de Jésus vis-à-vis du judaïsme, la religion dont Dieu son Père l’avait doté en tant qu’humain.
 
On notera cependant que Jésus si virulent (chapitre 23 de l’Évangile de Matthieu) vis-à-vis des religieux de son époque, scribes et pharisiens, n’a pas fait une critique systématique des pratiquants de sa religion : le publicain qui priait avec humilité et la vieille dame qui donnait son obole ont reçu son approbation et lui ont servi de modèles.
 
De plus, Jésus lui-même citait les textes de l’Ancien Testament et enseignait de temps en temps dans le temple.
 
La base du christianisme est le judaïsme, nul ne le conteste ; les religions qui se rattachent au christianisme sont d’ailleurs appelées religions judéo-chrétiennes.
 
À titre indicatif, lors de l’entretien avec le jeune homme riche qu’on commentera plus loin, Jésus va dire :
« Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements de Moïse. »
 
Et Jésus de les énumérer 1  :
« Tu ne tueras point
Tu ne commettras pas l’adultère, etc. »
 
Et si tu veux être parfait : « va et vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres… puis viens et suis-moi. »
 
Il y a dans ce passage du jeune homme riche, le fil conducteur de l’enseignement de Jésus que l’on peut résumer ainsi :
Suivre les principes de sa religion, c’est bien, mais un rapport plus personnel avec Dieu, qui se traduit par un dialogue plus intime avec lui et un détachement des choses de ce monde, est indispensable. »
 
Le Messie est venu sur terre pour nous réconcilier avec Dieu son Père ; sa mission rédemptrice nous a lavés de notre faute originelle.
 
Jésus ne rejette pas les commandements de Moïse, mais instaure en plus un rapport plus personnel avec Dieu qu’il illustre également lors de l’entretien avec Nicodème et la Samaritaine (voir plus loin).
 
Le baptême de repentance de Jean-Baptiste, reçu par Jésus lui-même, qui symbolise le détachement des choses de ce monde, est le point de départ d’une nouvelle vie, de surcroît éternelle, ne l’oublions pas…
***
Il m’a paru donc nécessaire, en préambule, d’écrire un chapitre intitulé « Jésus, le fils de l’homme » pour faire apparaître le côté humain de Jésus.
Ce chapitre met en évidence ses comportements, ses relations, ses réactions, sa sensibilité et ses souffrances.
 
Du même coup, il nous interroge sur ses contemporains et sur leurs décisions.
Ce comportement de Jésus, voulu par son père, nous le rend plus accessible, plus humain, sans voiler sa mission divine.
Paul ne disait-il pas : « Jésus était un homme de la même nature que nous. »
Ces comportements nous font mieux comprendre cette nouvelle relation avec Dieu, que Jésus nous invite à appeler Père.
 
Et ce lien familial de Père à enfants devrait nous rendre plus solidaires et combatifs dans notre rôle de témoins.
***
Mon témoignage suit les étapes de la vie chrétienne, de l’appel au royaume de Dieu, la destination finale du chrétien.
 
Je ne pouvais, en toute honnêteté, écarter les problèmes liés :
- à quelques religions issues du christianisme ;
- aux miracles ;
- au peuple juif ;
- et à la fin du monde, réalité évangélique dont tout le monde parle, certains se transformant en devins, alors que les chrétiens doivent attend

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