Infidèle pourquoi?
98 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Infidèle pourquoi? , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
98 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Dan Gerbo a toujours eu une seule passion : la femme. Marié, père de famille, il a toujours été heureux en couple et en amour. Amour qu’il partageait – et partage toujours – entre plusieurs femmes, qu’il a à chaque fois aimé sincèrement. Cherchant le désir, l’amitié, la complicité, le plaisir dans les bras de celles qu’il ne saurait appeler « maîtresses », il dévoile aujourd’hui ses pensées, pour montrer qu’il est loin de l’image du goujat insensible qu’on lui renvoie...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2006
Nombre de lectures 7
EAN13 9782748373059
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Infidèle pourquoi?
Dan Gerbo
Publibook

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Publibook
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Infidèle pourquoi?
 
 
 
J’avais besoin d’écrire ces quelques lignes pour essayer de justifier mon attitude ou d’analyser mon comportement qui pour la plupart des gens est considéré comme irresponsable, irrespectueux et forcément non conventionnel, mais aussi pour montrer que certaines de mes amies que j’ai rencontrées dans ma vie ne sont pas totalement immorales.
 
Evidemment et heureusement qu’il y a des couples monogames qui sont parfaitement heureux et pour qui il est facile de rester fidèle puisqu’ils n’éprouvent pas le besoin d’aller voir ailleurs.
 
Je regrette profondément le mal que j’ai pu faire à ma femme qui a toujours suivi un mode de vie exemplaire.
 
Dan Gerbo
 
 
 
L’homme meurt une première fois à l’âge où il perd l’enthousiasme.
 
Honoré de Balzac
 
 
 
Les citations ont été tirées du livre
Mille chemins vers la sagesse
de David Baird
 
 
 
Ce récit, ainsi que les e-mails reproduits, sont authentiques ; seuls les prénoms ont été changés.
 
 
 
Introduction
 
 
 
J’ai toujours été fasciné par les femmes ; déjà à onze, douze ans, il m’arrivait de me masturber plusieurs fois par jour en feuilletant les pages de lingerie d’un catalogue de vente par correspondance que je cachais soigneusement sous la baignoire ; comme le sexe était un sujet tabou à la maison, je culpabilisais à l’idée de ces envies sexuelles débordantes.
J’étais très timide et n’osais pas regarder une fille en face, et pourtant… Qu’est ce que j’en avais envie… !
 
Cette timidité m’a poursuivi quasiment toute ma vie et a empêché le développement de ma personnalité.
 
Je dois dire que physiquement, j’étais plutôt pas mal comme mec, mais quand les nanas me draguaient, je prenais souvent la fuite de peur de les affronter et de leur parler ; elles concluaient sans doute que j’étais blasé… quel gâchis !
 
J’ai bien sûr connu quelques aventures durant mon adolescence, mais de loin pas assez pour satisfaire mes besoins… toujours ce problème de timidité.
J’ai passé des centaines d’heures dans les discothèques à admirer ce divin don du ciel qu’est la Femme sans oser l’aborder ou lui parler.
 
 
 
Une vie « normale »
 
 
 
A vingt-cinq ans, j’ai rencontré une fille superbe qui est devenue mon épouse quelques années plus tard.
Elle était belle, intelligente, et surtout très intimidante.
Je crois qu’elle appréciait les hommes un peu timides et elle m’a donc aidé à faire le premier pas, sans quoi, j’aurais évidemment laissé tomber et regretté toute ma vie (je crois qu’on regrette souvent ce qu’on n’a pas fait et rarement ce qu’on a fait).
A cette époque, quand nous sortions ensemble, j’étais bien sûr fier d’être accompagné d’une super nana mais quand elle parlait avec des gars qu’elle connaissait, je voyais le mal partout, j’en crevais de jalousie, cette jalousie terrible et insupportable qui vous ronge comme une maladie.
 
Nous nous sommes mis en concubinage quelques mois plus tard ; elle bénéficiait d’une très bonne situation professionnelle ; j’étais mécanicien et j’éprouvais donc un sentiment d’infériorité qui m’obsédait, mais quoi qu’il en soit, je ne voulais pas passer ma vie à réparer des voitures.
 
Si vous voulez atteindre le sommet commencez tout en bas.
 
J’ai donc changé plusieurs fois de job, quitté des postes bien rémunérés mais où je ne me sentais pas à ma place, et vers l’âge de trente ans, après avoir déposé un brevet, j’ai créé mon entreprise.
Ces années furent très difficiles pour moi et heureusement que ma compagne était là pour me soutenir moralement et financièrement.
Pour réussir, il faut parfois savoir prendre des risques, ne pas avoir peur de perdre ce qu’on a, et même quelquefois reculer pour mieux sauter.
 
Si vous vivez en vous attendant toujours au pire, vous ne serez jamais déçus, mais vous passerez à côté de beaucoup de plaisir.
 
Nous nous sommes mariés après avoir décidé d’avoir des enfants.
De cette union sont nés deux garçons magnifiques à qui nous avons donné une éducation traditionnelle et conventionnelle.
Pendant plusieurs années, nous étions heureux, épanouis et avions une vie riche d’évènements avec des projets que nous avons toujours menés à terme.
 
Notre vie sexuelle était aussi en parfaite harmonie, avec des pointes d’extase et de sensations fortes.
 
Durant ces années, j’étais occupé à penser éducation et activités des enfants, vacances, soucis professionnels ou encore projets matériels (tels que maison, meubles, piscine, voiture ou autre). Comme tout le monde, nous sommes devenus des esclaves de la consommation ; nous avons toujours ce besoin ridicule de vouloir montrer aux autres et le paraître est pour la plupart d’entre nous la chose la plus importante… N’y a-t-il rien d’autre dans la vie ?
 
 
 
« La débauche », les débuts
 
 
 
La timidité était toujours en moi, omniprésente ; mais je voulais absolument me libérer de cette frustration.
Au fil des années, j’avais acquis une certaine confiance en moi et m’étais peu à peu libéré de ce trouble ; je me sentais un peu plus à l’aise dans les conversations avec les femmes.
Il faut dire que je m’étais fait la main (si je puis dire), en chattant sur des sites Internet de rencontres.
C’est à cette époque que je cherchais à me prouver que je serais capable de séduire une femme verbalement et que je pourrais enfin vaincre ce satané malaise.
 
La séduction par les mots était devenue un jeu. Après quelques échecs, je parvenais à intéresser les femmes et même à les affronter quand elles essayaient de me déstabiliser (mes convictions n’étaient pas toujours à leur goût !).
Cette réussite me stimulait, le jeu de la séduction était devenu pour moi une thérapie, un remède à mes maux.
 
Il y avait évidemment aussi le sexe et surtout ce plaisir intense qu’on peut ressentir lors d’une nouvelle rencontre, "un peu comme un enfant qui reçoit un nouveau jouet", les premiers moments avec une femme, le toucher, les caresses, les vibrations… quel bonheur.
 
La plus grande sagesse est de s’autoriser à être heureux.
 
C’est à ces occasions que j’ai rencontré des filles intéressantes à qui je racontais mon histoire ; elles sont devenues mes confidentes, mes complices puis mes amantes et mes amies.
 
Mon entreprise s’était bien développée et m’avait donné l’occasion d’être seul durant des voyages d’affaires à travers le monde, de connaître des modes de vie différents, très intéressants, et de rencontrer de nouvelles amies.
Je préfère voyager seul, les rencontres sont plus faciles. Lorsque l’on se déplace accompagné, on est plus enclin à rester entre nous et à ne pas aller vers les autres.
 
J’ai dans ces moments-là rencontré des femmes d’autres pays avec des mentalités différentes ; j’ai découvert la complicité profonde qu’il peut y avoir entre un homme et une femme de cultures différentes qui développent une relation et deviennent de vrais amis (oui, je crois en l’amitié entre un homme et une femme s’il n’y a ni sentiment de possession, ni jalousie, et seulement s’il y a eu acte sexuel, ce qui délivre chacun des tentations toujours pesantes et malsaines).
 
Peut-on appeler ça de l’amour ? Je ne le crois pas, juste de la passion basée sur une amitié certaine sans engagement ou promesses. Des promesses… justement comment ai-je pu lors de mon mariage promettre fidélité… ?
Comment peut-on s’engager à long terme ? Au fil du temps, nous pouvons changer. Et pourquoi faut-il donc promettre ? Avons-nous tellement peur de ne pas pouvoir respecter nos engagements pour qu’il faille signer un contrat ? Est-ce que l’amour doit être dirigé par une convention, par des lois… ? C’est ça, l’amour ?
 
Au fait, c’est quoi l’amour ?
 
J’ai entendu un jour une définition de l’amour qui me paraît assez juste : « aimer, c’est se réjouir du plaisir de l’autre ».
Imaginez que l’autre ait rencontré quelqu’un qui le rende plus heureux, il faudrait donc s’en réjouir… ? Cette définition est évidente s’il s’agit de l’amour de nos enfants ou de nos amis mais pour l’amour de notre conjoint, se réjouir s’il trouve son bonheur avec quelqu’un d’autre, c’est plus difficile à accepter.
Je ne sais pas vraiment ce qu’est l’amour, mais ce que je sais, c’est qu’aimer, ce n’est pas s’approprier quelqu’un, vouloir à tout prix le garder pour soi, NON ! On ne peut pas appeler ça de l’amour, car ce serait de la possessivité, de l’égoïsme.
 
Avec ces amies, nous avions juste besoin de passer un moment ensemble, d’un peu d’affection et de tendresse le temps d’un court séjour, sans rien attendre en retour qu’une complicité et une amitié dénouées de jalousie et de possessivité. Après quoi, chacun reprenait sa vie avec ses souvenirs et la douce sensation qu’il y a toujours quelqu’un, à l’autre bout de monde, à qui on peut se confier sans préjugé et qui a de temps en temps une pensée pour l’autre.
 
C’est un grand bonheur de connaître des personnes du sexe opposé à qui on peut se confier totalement ; je n’ai jamais caché à mes amies que j’étais marié, que j’avais deux enfants et que j’aimais les femmes.

J’ai ainsi rencontré des amies dans différents pays du monde avec qui je corresponds toujours et que je rencontre occasionnellement au gré de mes déplacements.
 
Après ma longue période de timidité, j’ai enfin pu découvrir le plaisir de partager mes émotions avec celles qui m’impr

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents