Ganne le magicien - Tome II
264 pages
Français

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Ganne le magicien - Tome II , livre ebook

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Description

Thomas n’est plus seul ! Devenu disciple du Maître Ganne, il apprend à utiliser ses dons. Mais ses adversaires et ses vieux démons rôdent. Et il ne tardera pas à découvrir que les arcanes du pouvoir sont semés d’embûches. La route est encore longue pour devenir celui que tout le monde attend... Et ceux en qui il devra faire confiance ne seront peut-être pas ceux qui lui sont le plus cher...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2007
Nombre de lectures 0
EAN13 9782748372984
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Ganne le magicien - Tome II
Bertrand Lunot
Publibook

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


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Ganne le magicien - Tome II
 
 
 
à mon fils Julien
 
 
 
Remerciements
 
 
 
Un merci à vous mes lecteurs pour me faire l’honneur de me lire. Merci aussi pour tous vos témoignages tellement enthousiastes et chaleureux.
 
A nouveau un grand merci à mes indispensables lectrices et correctrices : Aurore, Chrystelle, Anne-Marie et Laurence pour leur soutien, leurs conseils, leur temps et qui depuis le début m’offrent leur aide fidèle.
 
Un remerciement spécial (et supplémentaire) à Chrystelle Duparchy pour sa participation à la réalisation de la couverture.
 
Merci à Bernard Werber pour ses précieux conseils.
Merci à lui, de prendre le temps de rester quelqu’un d’accessible. La fourmi du premier chapitre du Tome 1 (Le cinquième Fils), est un petit clin d’œil à celui qui m’a donné l’envie d’aller plus loin, une plume à la main.
 
Merci à Pierre Grimbert pour ses encouragements qui sont arrivés au bon moment, lors d’une de ces nuits où on baisse les bras et où on n’y croit plus…
 
Merci aux libraires, grands ou petits qui m’ont reçu et mis en rayon alors que je n’étais qu’un inconnu.
Merci aux journalistes et chroniqueurs qui ont pris le temps de me lire et d’écrire des articles très motivants. Merci enfin, à tous ceux qui, à un moment, ou au détour d’une idée m’ont aidé et soutenu.
 
 
 
Prologue
 
 
 
Un an s’était presque écoulé depuis la mise en scène de la crémation du corps de ma sœur Blanche et de ma rencontre avec celui qui se fait appeler Arihman.
 
Ce jour-là aurait pu être mon dernier, mais l’arme et la chevalière que mon Maître m’avait confiées, ces objets dont je ne devais jamais me séparer, m’avaient sauvé la vie.
 
Malgré sa promesse de m’en dire plus sur mon agresseur, Maître Ganne n’avait jamais trouvé le temps pour répondre à mes interrogations. Je savais que le sujet était sensible et qu’il restait une plaie mal cicatrisée pour notre famille et principalement pour lui. Je réussis seulement à apprendre que cet Arihman, de son véritable nom Lucius, avait été son deuxième élève et Fils.
 
Après la digression de Lucius, notre Maître avait demandé à son premier Fils, Darius, de porter sa chevalière magique afin d’être protégé. Celui-ci la transmit à Andreï quand notre Maître le recueillit. A son tour Andreï la passa à celle qui devint sa sœur : Blanche. Et c’est elle qui me l’offrit lorsque je fus présenté officiellement à notre famille. J’étais donc le cinquième disciple et enfant de notre Maître.
 
Depuis que Blanche avait été mortellement blessée et qu’elle s’était retirée du monde de la lumière (elle était à présent un vampire), j’habitais à la Bastide du Mont avec Johanna et Jessica, les disciples de Blanche dont mon Maître avait décidé de mener à terme leur formation de magiciennes.
 
Moi, au fond de mon cœur, je ne parvenais pas à oublier ma vie de mortel et les heures passées avec Sandrine, qui serait devenue ma femme si Arihman ne l’avait pas envoûtée et envoyée afin de nous assassiner.
 
Sandrine était morte ! Quand elle avait repris possession de son corps, elle avait préféré mettre fin à ses jours, me libérant de son amour et m’offrant l’opportunité de devenir le disciple du plus grand magicien de tous les temps…
 
 
 
1
 
 
 
Il était presque minuit. Au volant du gros quatre roues motrices de Blanche que je m’étais approprié car les filles ne voulaient pas le conduire, je ressassais les pensées qui hantaient mon esprit tout en gravissant la colline qui menait à la Bastide du mont.
Quelle fut ma surprise de constater qu’un comité d’accueil m’attendait. Johanna et Jessica étaient sur le pas de la lourde porte et leur expression ne laissait rien envisager de bon. Même Alastor notre dragon n’osait pousser un glapissement tant le regard courroucé des jumelles ne semblait admettre aucune excuse comme recevable.
— Mais qu’est-ce que tu fabriquais ? Nous étions mortes d’inquiétude ! gronda Jessica.
Comme à son habitude Johanna ne dit rien, mais son regard me fit comprendre qu’elle partageait pleinement l’opinion de sa sœur.
— Vous savez bien que le jeudi, j’ai ma reprise d’équitation…
— Mais… mais tu es ivre et en plus tu empestes le tabac ! dit-elle en exagérant un geste de répulsion face aux relents d’alcool de mon haleine chargée que je n’avais même pas cherché à cacher.
— Nous avons commencé en retard, et puis le cours a duré plus longtemps que prévu. Après, comme les chevaux étaient couverts de sueur et qu’il commence à faire froid, il a fallu les bouchonner à la paille, les panser et puis les nourrir, nous n’avons toujours pas de nouveau palefrenier…
— Mais ta reprise était à dix-neuf heures, soupira Johanna.
— Après on a bu un coup et puis, je me sentais bien là-bas…
— Tu te fais du mal à traîner avec les humains, ajouta Johanna avec un regard si doux que Jessica la foudroya du regard puis celle-ci ajouta :
— Qu’est-ce que tu leur trouves à ces filles, parce qu’il te les faut toutes, n’est-ce pas ?
— J’ai froid et il faut que je me douche ! dis-je en franchissant le barrage de leurs corps et le porche.
— Tu ne vas pas t’en tirer comme cela ! hurla Jessica en m’emboîtant le pas
J’entendis Alastor pousser une plainte lugubre. Cette tension le rendait infiniment triste… C’est peut-être ce qui me décida à ne pas laisser s’envenimer la situation.
— Ecoutez, je me douche et l’on discute de tout cela !
Je m’attendais à un nouvel assaut de Jessica, mais rien ne se passa. Je ne pris pas le risque de me retourner, mais j’imaginais que Johanna avait réussi à contenir l’ardeur de sa sœur.
 
Dix minutes plus tard, débarrassé de ma sueur et de mes vêtements d’équitation, j’entrai dans le grand salon.
Bien entendu, j’étais attendu et Jessica ne semblait pas avoir perdu une once de sa détermination. Cela ne faisait que quelques mois que nous vivions tous les trois ensemble et les scènes de ménage avaient déjà commencé…
— Comme je vous l’ai déjà dit, il ne se passe rien derrière votre dos, ni baiser, ni caresse, ni autres choses. Je suis avec vous et je vous reste fidèle. La vie m’a comblé, je n’aurais jamais imaginé vivre un jour dans une si belle maison avec pour compagnie, les deux plus beaux anges qu’il m’ait été donné de voir…
— Des mots ! me coupa Jessica. Cela te fait plaisir de te pavaner au milieu de ces femmes, de ces humains ! Ca crève les yeux…
— C’est vrai, je l’admets et je ne m’en cache pas. Je me sens bien dans ce club. La vérité, c’est que je suis toujours humain, j’appartiens certes au monde de la magie, mais si peu de choses me différencient d’eux.
— Si peu de choses ! Tu en connais beaucoup des humains qui ont tes capacités…
— Ou qui possèdent un dragon comme animal de compagnie ! ajouta Johanna.
— Je sens la magie affluer en moi, je sens ses effets sur mon corps. Je n’ai jamais été aussi en forme. Avec la magie, l’entraînement physique et la nourriture adaptée que nous consommons, j’ai perdu presque vingt kilos. J’ai les pectoraux, les cuisses d’un athlète et je ne te parle même pas des abdominaux en tablettes de chocolat…
— C’est bien ce que nous disions, tu veux plaire !
Johanna resta silencieuse et n’ajouta rien aux accusations de sa sœur.
— Pas exactement. En tout cas, pas comme tu le penses… C’est Ludivine, notre monitrice d’équitation, elle me fait penser à Sandrine…
— Tu te moques vraiment de nous ! Tu oublies que nous connaissons ta Sandrine et qu’elle ne ressemble en rien à Ludivine ! rugit Jessica.
— Physiquement, cela n’a rien à voir. Mais vous ignorez que Sandrine était animatrice poneys. Elle s’occupait des enfants dans un centre aéré et je la regardais dispenser son savoir pendant des heures…
— Continue, m’invita Johanna, alors que Jessica levait les yeux au ciel.
— Ludivine a une blessure au fond d’elle. Je le sens… Malgré cela, elle vit sa passion, seule, ici, loin des siens. Elle sait ce qu’elle fait, elle sait évaluer un cavalier, le faire progresser en même temps que le groupe. Et puis, quand le travail, quand le cours est terminé, le masque tombe et le maître de manège qu’elle était l’instant d’avant, se change en un être touchant et sensible.
— Donc tu es amoureux ! souligna Jessica d’un air exaspéré.
— Absolument pas ! Tout d’abord, je ne suis absolument pas son genre. Ensuite, ce n’est pas parce qu’on apprécie les qualités d’une personne qu’on en est amoureux. Je sens un vide au fond de moi et j’ai l’impression, ou l’illusion, que là-bas je vais trouver le remède à mon mal. Mais ce n’est pas de l’amour, enfin, pas au sens où vous l’entendez.
— Tu désires t’acheter un cheval ? demanda Johanna marquant une rupture nette dans la conversation. Si tu veux, tu peux prendre le mien en attendant.
— Je suis content de constater que tu me comprends et je te remercie de ton offre, mais je ne peux pas accepter. Bagus est un super cheval, mais je ne me sens pas capable de le monter. Tu sais, même si j’ai passé beaucoup de temps avec les chevaux dans ma jeunesse, une randonnée avec un étalon aussi près du sang n’est pas quelque chose de raisonnable pour un aussi piètre cavalier que moi.
— Nous ne montons plus aussi souvent que par le passé et ce serait bien pour lui qu’il fasse un peu plus d’exercice.
— Vous payez Ludivine pour cela et je peux vous dire qu’elle fait très bien travailler vos chevaux. Moi, il me faut un cheval de club, un père tranquille qui accepte mes erreurs. J’ai plein de mauvaises habitudes, j’agite beaucoup trop mes mains et cel

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