Espion lève-toi , livre ebook

publibook - Jean Gueux

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86 pages

Français

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Extrait

Description

Jean est un espion impitoyable mais il a une faiblesse... les femmes. Il répond à l’appel de son ami de longue date, Gérard, agent double infiltré dans des cartels de drogue et il décide de l’aider. Mais lorsque Jean rencontre Saïda, magnifique brunette au sang chaud, qui lui demande de travailler pour les Brigades Vertes, organe expéditif qui lutte contre les réseaux de drogue, il décide de s’engager à ses côtés et de rompre son alliance avec Gérard. Un choix qui pourrait se révéler dangereux.

Sujets

Espionnage

Philosophie et théologie

Butch and femme

Espionage

Renseignement

Femme

Informations

Publié par	publibook
Date de parution	12 juillet 2012
Nombre de lectures	2
EAN13	9782748382273
Langue	Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Espion lève-toi

Jean Gueux

Publibook

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Publibook

14, rue des Volontaires

75015 PARIS – France

Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Espion lève-toi

Éditions Publibook,

14, rue des Volontaires

75015 Paris – France

Tél : 33 (0)1 53 69 65 55

IDDN.FR.010.0103687.000.R.P.2004.035.40000

-.Salut amigo, pour ton anniversaire, un cadeau t’attend le 7 mars à LIMA.

Me voilà donc à LIMA, capitale du PEROU. Voilà deux heures que j’ai posé le pied sur l’aérodrome de LIMA, le taxi me prend pour un touriste, mon hôtel n’est qu’a une demi-heure, mais il prend plaisir à me faire visiter la ville, ou plutôt faire tourner son compteur.

Cela ne me dérange pas, plus je serais discret, mieux ce sera, et puis de toute façon, je n’ai pas vu la ville depuis plus de cinq ans.

La plupart des rues ne sont pas asphaltées, LIMA apparaît comme une ville ocre et pourrissante, capitale d’un pays sans âme qui semble ne plus exister, on se croit dans les bourgades Françaises du début du siècle, le bois et les pierres s’écaillent.

Je me souviens que dans ce quartier, il fallait être prudent, ici on pouvait faire des provisions pittoresques bon marché, on pouvait aussi trouver de nombreuses prostituées de tout calibre.

L’atmosphère est particulièrement pesante, l’air étouffant, j’éprouve le besoin de prendre une douche, j’invite le chauffeur à se dépêcher.

Un rapide coup d’œil dans la chambre, dans la salle de bain, et puis, avec plus d’attention j’examine le dessous du lit, les tiroirs, les tableaux, tout paraît normal.

Tout en me douchant, je me demande pourquoi Gérald m’a fait venir de toute urgence au PEROU et surtout, comment avait-il su que je me trouvais au PAKISTAN.

Qu’est ce qui m’a poussé à venir, je ne l’ai pas vu depuis des années, Gérald travaille pour la C.I.A, il est introduit dans le milieu de la drogue depuis toujours, ce qui fait que l’on arrive pas toujours à le cerner, vrai policier, faux truand…

De toute façon, c’est trop tard pour se poser des questions. Négligeant l’ascenseur, je descend l’escalier, je ne veux pas le faire attendre.

L’hôtel est somptueux, c’est le plus grand de LIMA, toutes les races s’y croisent.

Immobile prés d’une vitrine d’exposition, je cherche du regard la silhouette de Gérald, il semble qu’il ne soit pas encore arrivé.

Je décide de m’installer dans un coin tranquille du bar, de cet emplacement je verrai les entrées et sorties.

-.Vous désirez Monsieur ?
-.Un whisky orange et les journaux, je vous prie.

J’ai soudain l’impression d’être observé, comme attiré par un aimant, à quelques tables de la mienne, une femme me regarde, elle semble me boire des yeux, ses hanches sont fines, son fessier généreusement rebondi, de longs cheveux noirs, des yeux foncés, c’est vraiment un beau spectacle qui me fait éprouver une flambée de désir.

Je lui souris, discrètement elle me sourit aussi, sans provocation, et tourne son regard.

J’ai maintenant la certitude que j’ai déjà vu cette femme au PAKISTAN, en plus, elle a voyagé dans le même avion que moi. Il est possible qu’elle travaille pour Gérald.

Je me plonge dans le journal local, la vie semble de moins en moins facile ici. La drogue et les crimes dominent le quotidien, il faudra que je me tienne sur mes gardes.

Mes yeux ne peuvent s’empêcher de regarder cette femme, ses yeux noirs me fascinent, je réponds de nouveau à un léger sourire, puis la femme quitte le bar tout en me lançant un autre regard, plus insistant.

Peut-être qu’elle cherche simplement une occupation, à se distraire ; en tout cas, il est certain qu’elle ne souhaite pas se murer dans sa solitude.

Peut-être qu’elle me surveille, elle est venue s’assurer que j’étais bien au rendez-vous, je ne sais pas, elle commence vraiment à m’intriguer, il faudra que j’en sache un peu plus, elle est vraiment belle.

Mais je n’ai plus le loisir de réfléchir davantage à ce cas particulièrement intéressant.

Gérald est devant moi, troublé, je ne l’ai pas vu arrivé.

-.Bonjour, comment ça va ?
-.Pas trop mal, et vous ?
-.Vous avez fait bon voyage ?
-.Excellent merci, mais ne perdons pas de temps, comment avez-vous su que je me trouvais au PAKISTAN, Pourquoi m’avez-vous fait venir à LIMA, Qu’avez-vous à me proposer ?

Gérald ne semble pas vouloir répondre à toutes ces questions et me dit à mi-voix :

-Je me suis bien renseigné, je sais par exemple que les renseignements généraux vous ont foutu à la porte, exact ?

-Non, non pas du tout, mis en disponibilité.

-Laissez moi rire, vous savez très bien que les R.G ne vous reprendront pas avant que certaines affaires auxquelles vous étiez impliqué ne soient oubliées.

L’allusion à ces incidents me laisse impassible. Je suis tout de même un peu agacé.

-.Dites ce que vous attendez de moi ou je vous quitte immédiatement, dans le passé, vous m’avez rendu service, mais n’en faites pas trop.
-.Ne vous offusquez pas, j’ai besoin d’un type comme vous, vous avez des qualités et vous êtes très au courant sur le fonctionnement des réseaux de drogue. Vous pourriez m’assister, je peux vous introduire chez les plus grands trafiquants, vous connaissez l’influence que j’ai dans ce milieu, à nous deux nous arriverons à frapper fort, nous arriverons à démanteler un des plus gros réseaux au monde, de part ce fait, nous sauverons des vies, les autres trafiquants auront peur, il n’y aura plus de grosses organisations. La C.I.A vous offre 3.000 dollars par mois, vous pourriez aussi devenir citoyen américain si vous le souhaitez.

Vous n’avez pas l’air emballé, le salaire est-il insuffisant, auriez-vous peur ?

-.C’est une grosse affaire qui demandera des années de travail, oui, il est possible que cela me fasse peur, des années partagées avec ces voyous, vous, cela fait quinze ans que vous y êtes, je ne sais pas si je suis prêt à faire le sous-marin aussi longtemps. Je vous demande le temps de réfléchir.
-.Je ne m’attendais pas à une réponse imminente, lorsque vous serez décidé, contactez-moi à cet endroit, j’habite une petite propriété à dix kilomètres au Nord de la ville, voici le numéro de téléphone et l’adresse. Ne perdez pas trop de temps à réfléchir, j’aimerai être fixé d’ici la fin de la semaine. En attendant, si vous avez besoin de quoi que ce soit, voiture, femmes, n’hésitez pas à me faire signe.
-.Oui, justement, vous parlez de femmes, connaissez-vous une très jolie fille, la trentaine, de longs cheveux bruns et des yeux noirs d’une rare beauté.
-.Vous savez, je connais des tas de filles qui pourraient ressembler à celle là mais…
-.Je voulais seulement savoir si elle pouvait être à votre service.
-.Non, pourquoi ? vous auriez aimé l’avoir ce soir dans votre lit ?
-.Ça serait avec joie, mais pour le moment, ce n’est pas ce que j’attends d’elle, quoi que.

J’ai déjà vu cette femme au PAKISTAN, elle était aussi dans l’avion qui m’a conduit ici, et maintenant, on se retrouve dans le même hôtel, cela fait beaucoup ces derniers jours.

-.Elle est peut-être amoureuse de vous.
-.Tout est possible, de toute façon, je ne vais pas tarder à le lui demander.
-.C’est ça, mais méfiez-vous, une femme reste une femme, à défaut d’éprouver de l’amour, elle ressent peut-être une joie morbide à vous suivre. Vous avez la réputation d’être un « homme à femmes », peut-être est-ce une vielle affaire.
-.Je ne pense pas, en tous cas, je ferai attention. Je vous dis bonsoir et à bientôt, je vais dîner maintenant.

En regagnant la salle à manger, je réfléchis sur la proposition de Gérald.

Le menu est appétissant, et le serveur semble de bon conseil. Mon estomac s’installe confortablement au plaisir d’un CHILI con carné, accompagné d’une boisson succulente très certainement fabriquée à base de baies.

Voilà que la belle inconnue refait son apparition et s’installe face à moi à peine à une table de la mienne.

Encore elle !! que faire, je ne peux pas l’aborder devant tous ces gens, déjà trop convaincus de l’impulsion passionnée pour les femmes des Français.

Je décide pour le moment de questionner le serveur, cette incertitude me mine.

-.Cette jolie dame brune en face de moi dont vous venez de prendre la commande est à l’hôtel ?
-.Non monsieur, elle ne loge pas ici, je ne l’avais jamais vue auparavant, c’est la première fois qu’elle dîne ici, je m’en souviendrai.
-.Vous ne connaissez pas son nom, vous-a t’elle parlé de moi ?
-.Non Monsieur, à aucun moment.

Le serveur éloigné, je m’aperçois que l’inconnue me regarde, elle semble déployer une certaine passion, sous l’impulsion d’une nécessité, elle m’examine. Elle a compris que je me renseignais sur son compte, ça n’a pas l’air de la gêner, au contraire, je suis servi d’un autre sourire, celui-là ironique, il semble qu’elle veuille allumer un feu, ses lèvres sont de plus sensuelles et engagées.

Je suis de plus en plus troublé, je rumine de multiples questions.

Je finis rapidement mon repas. Je vais aller au bar, on verra bien si elle à l’audace de me suivre. Je m’installe de façon à pouvoir surveiller l’entrée. Je commande un café, va t’elle gravir un autre échelon, aura t’elle le culot de venir me retrouver au bar. Plus de questions, la voilà qui arrive, sans la moindre hésitation, elle se dirige vers ma table.

Je ne peux m’empêcher de lui sourire, je me lève et lui offre une place.

Elle ne semble avoir aucune gêne, son assur