Entreprises et sécurité du travail
190 pages
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Entreprises et sécurité du travail , livre ebook

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Description

« Ingénieur-conseil en hygiène et sécurité du travail et en environnement industriel, j’ai été amené à visiter, pendant plus de 30 ans, des entreprises de toutes sortes, de toutes tailles, d’activités très diverses et présentant des caractéristiques souvent curieuses, voire cocasses. C’est donc de ces entreprises, petites ou grandes, banales ou originales et de leurs responsables, présidents directeurs généraux, patrons, gérants ou directeurs que je vais parler ; ce sont eux les véritables héros de cet ouvrage, je ne suis que le simple narrateur, leur présentateur tout au plus, celui qui a essayé de mémoriser et de transcrire le plus fidèlement possible, à partir des notes prises et des rapports de visites, tout ce qu’il a vu et entendu et qui est raconté dans les pages suivantes ».

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 mars 2012
Nombre de lectures 10
EAN13 9782748381122
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0090€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Entreprises et sécurité du travail
Nichan Margossian
Publibook

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Publibook
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Avant-propos
 
 
 
Nombreux sont ceux qui, après une vie professionnelle bien remplie, lorsqu’ils goûtent au calme relatif de la retraite, décident un jour d’écrire leurs mémoires, leurs souvenirs, moyen de passer agréablement les heures de liberté et de les consacrer à leur vie écoulée, se rappelant du passé, de leur jeunesse, des moments heureux ou malheureux vécus dans la joie ou l’angoisse. Le recul du temps a le plus souvent tempéré et policé les événements, en effaçant les douleurs, et ne conservant que les heures de bonheur.
 
Chacun reste persuadé d’avoir vécu une vie passionnante, d’avoir réalisé des choses merveilleuses, d’avoir côtoyé des personnalités célèbres ou qui le deviendront un jour, d’avoir assisté ou même participé à des événements qui font l’histoire de l’humanité. Il est tout naturel alors, qu’ils souhaitent laisser à la postérité les traces, plus ou moins embellies, de ces moments ou de ces faits.
 
Mais au delà de ses propres impressions et persuasions, la réalité n’est pas toujours complaisante. Un nombre important de retraités, enseignants, médecins, avocats, hommes politiques, militants syndicalistes, artistes sont persuadés d’avoir quelque chose à dire, un message à faire passer aux générations à venir, une expérience fruit de leur vécu à transmettre à leurs successeurs.
 
Mais tous ces retraités n’ont pas toujours un passé qui mériterait d’être raconté, une vie suffisamment bien remplie pour justifier une transmission aux générations futures. Nombreux sont ceux qui n’ont rien fait de sensationnel dans leur vie, qui n’ont pas côtoyé l’histoire et les personnages qui un jour trouveront leur place dans les dictionnaires et les encyclopédies, même s’ils ont l’impression, voire la certitude, d’avoir fait quelque chose qui mériterait d’être livré au papier. Toute vie laborieuse et honnête ne suffit pas à être racontée ailleurs que dans le cercle de la famille ou à ses petits enfants, les enfants n’étant eux-même point sensibles à ces histoires et faits ; ils ont les leurs.
 
En écrivant ses mémoires, on se fait surtout plaisir et cela reste encore un moyen sain et inoffensif d’occuper agréablement ses moments de liberté. Se souvenir du temps passé en le racontant, c’est un moyen de se rajeunir, d’oublier que la fin de la vie s’approche inexorablement, même si on est en bonne santé et prêt encore à croquer la vie à pleine dent.
 
Ecrire ses mémoires, c’est aussi essayer de partager ses souvenirs avec les autres, ceux qui ont eu la curiosité et le courage de les lire.
 
Alors pourquoi avoir écrit et raconté mes souvenirs, moi qui n’ai rien vécu de sensationnel, moi qui n’ai rencontré aucune célébrité de ce monde ou participé à un événement historique. Ma vie fut d’une banalité totale, exaspérante j’allais dire. Une vie tout ce qu’il y a d’ordinaire, avec ses problèmes quotidiens, ses joies et ses tristesses, ses réussites et ses échecs, tous des plus communs. Malgré cela je me sens, moi aussi atteint du virus de l’écriture.
 
Je ne parlerai pas de moi, sinon des découvertes que j’ai été amené à faire tout au long de ma vie professionnelle, qui, toutes modestes qu’elles soient, ne sont pas forcément sans intérêt aucun, car à côté de l’aspect anecdotique, c’est d’un monde industriel et de service en cours de mutation, voire disparu, que je me propose de mettre sur le papier.
 
En effet, ingénieur-conseil en hygiène et sécurité du travail et en environnement industriel, j’ai été amené à visiter, pendant plus de 30 ans, des entreprises de toutes sortes, de toutes tailles, d’activités très diverses et présentant des caractéristiques souvent curieuses, voire cocasses. C’est donc de ces entreprises, petites ou grandes, banales ou originales et de leurs responsables, présidents directeurs généraux, patrons, gérants ou directeurs que je vais parler ; ce sont eux les véritables héros de cet ouvrage, je ne suis que le simple narrateur, leur présentateur tout au plus, celui qui a essayé de mémoriser et de transcrire le plus fidèlement possible, à partir des notes prises et des rapports de visites, tout ce qu’il a vu et entendu et qui est raconté dans les pages suivantes.
 
Afin de conserver la confidentialité des informations, j’ai tout simplement modifié le lieu et la commune des entreprises, tout en essayant de faire des choix d’environnement qui soient compatibles et conformes avec la réalité.
 
 
 
Les risques professionnels et la sécurité du travail
 
 
 
Toute activité, qu’elle soit à caractère industriel ou tout simplement de service, donc de bureau, présente des dangers pour les travailleurs, ces dangers sont appelés risques et peuvent se traduire par des atteintes à la santé des individus, sous forme d’accidents du travail et de maladies appelées professionnelles. Tout travailleur est exposé à ces risques, à des degrés divers bien entendu. Même une personne travaillant dans un bureau peut être exposée à des dangers à caractère professionnel, l’électrocution par exemple.
 
Les accidents du travail sont les plus nombreux ; on en compte actuellement plus de 700.000 par an en France, dont près de 40.000 graves, se traduisant par des incapacités permanentes, donnant lieu à des indemnités sous forme de rentes, et plus de 700 décès. Il y a presque le même nombre de décès par suite d’accidents du travail produits lors des trajets domicile – lieu de travail et lieu de travail-domicile, accidents dus essentiellement à la circulation sur la voie publique.
 
Près de 24.000 maladies professionnelles sont recensées annuellement et sont à l’origine de près de 600 décès et près de 1.000 incapacités permanentes avec rentes. On compte plus de 100 pathologies ayant une origine professionnelle ; certaines comme les cancers et les affections pulmonaires sont très graves et sont souvent mortelles. D’autres sont invalidantes comme par exemple la surdité professionnelle ou encore les troubles musculosquelettiques des mains et du dos, dus aux manutentions manuelles. Un grand nombre d’entre elles, si elles sont détectées et soignées à temps, peuvent guérir rapidement, au bout de quelques semaines. De nombreuses allergies professionnelles nécessitent des changements de postes de travail afin de soustraire les salariés aux produits allergisants manipulés.
Ces maladies ont pour origine des intoxications par les produits chimiques, des atteintes dues aux phénomènes physiques comme les vibrations et le bruit, ainsi qu’aux agents biologiques pathogènes.
 
Les risques professionnels sont un véritable fléau de la vie professionnelle ; ils coûtent chers aux nations et sont souvent à l’origine de drames socioprofessionnels. La nécessité d’assurer aux salariés des conditions de travail sécurisantes a conduit les pouvoirs publics à mettre en place toute une législation et une réglementation en matière de prévention des risques professionnels qui figurent dans le Code du travail et le Code de la sécurité sociale. Depuis une décennie, des règles et des normes européennes harmonisent les différentes réglementations des pays d’Europe.
 
Les entreprises et les personnes que j’ai visitées, dont certaines voilà il y a plus de trente ans, ont soit disparu ou soit ont changé. En écrivant ces lignes, je me suis rendu aux adresses des différentes entreprises qui sont mentionnées ci-après ; la plupart avait disparu, activités et bâtiments inclus, et même quelquefois l’environnement immédiat. Les transformations étaient telles que j’ai souvent eu du mal à reconnaître les lieux, voire même mes souvenirs ; heureusement, des notes prises lors de mes visites, souvent assez détaillées, avec mes impressions d’alors, m’ont grandement servi pour reconstituer les situations d’antan et les conversations que j’avais eues avec les responsables des entreprises visitées.
 
Mes premières visites d’entreprises dans le cadre de la prévention des risques professionnels datent de 1970, bien qu’avant cette date, j’effectuais de temps en temps des interventions dans les usines. A cette époque, il existait encore pas mal de problèmes dans le domaine de l’hygiène et de la sécurité du travail, surtout dans les établissements industriels de petite taille, disons moins de cinquante salariés ; au-delà, les structures et les possibilités des entreprises favorisaient la réalisation des mesures de sécurité, d’autant plus, qu’à partir de cette dimension, la présence d’un CHSCT, Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail, anciennement CHS (Comité d’hygiène et de sécurité) facilitait la mise en place des mesures susceptibles de supprimer ou de réduire les dangers existants.
 
La prévention des risques professionnels est essentiellement un problème technique et c’est la raison pour laquelle elle est confiée le plus souvent à des techniciens, ingénieurs ou techniciens supérieurs, ayant une expérience professionnelle dans l’industrie. Les inspecteurs du travail, de formation plutôt juridique, font de la prévention au titre du contrôle des règles de sécurité issues du Code du travail, en veillant au respect des mesures énoncées par les textes réglementaires.
 
Mais les connaissances techniques ne suffisent pas pour faire avancer la sécurité dans les entreprises. Des connaissances juridiques sont nécessaires et une bonne psychologie s’avère indispensable pour convaincre les entreprises à faire de la prévention. D’aill

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