Enfant-roi, plus jamais ça !
116 pages
Français

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Enfant-roi, plus jamais ça ! , livre ebook

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Description

Vous êtes parents ou allez bientôt l’être, et une montagne de questions vous envahit invariablement l’esprit. Comment éviter des erreurs qui pourraient avoir des conséquences parfois dramatiques ? L’une des principales difficultés que rencontrent les parents d’aujourd’hui, c’est sans doute d’asseoir leur autorité, et d’imposer un « non » ferme quand il est si simple de dire « oui » et d’échapper ainsi au conflit tant redouté. A partir d’exemples, de situations quotidiennes auxquelles tout parent a forcément eu à faire face, Christiane Olivier explique et démontre en quoi et pourquoi la fermeté à l’égard des enfants, à tout âge, est indispensable et déterminante pour sa vie entière.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2006
Nombre de lectures 0
EAN13 9782748373523
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0064€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Enfant-roi, plus jamais ça !
Christiane Olivier
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14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Enfant-roi, plus jamais ça !
 
 
 
 
Prologue
 
 
 
Ils s’aiment, ils veulent un enfant ensemble
pour partager avec lui ce bonheur d’aimer et ils sont si heureux quand le bébé arrive !
Alors pourquoi au bout de quelques mois ou années retrouvons-nous ces deux mêmes parents épuisés, débordés, affolés de ne plus arriver à remplir les demandes incessantes de leur cher trésor ?
Ont-ils engendré un descendant de Gargantua et le conte Rabelaisien est-il en train de devenir réalité ? Et nos enfants sont-ils des ogres ? Qui vont vider nos frigidaires ? dépenser tout notre argent ? perturber toutes nos nuits et nous voler tous nos Dimanches ? Mettant fin à tous nos rêves de les voir grandir, s’humaniser, se responsabiliser, et nous aimer enfin. Allons-nous être un jour heureux avec eux ?
Voilà le grand mot lâché : nous voulons des enfants heureux et qui ne perturbent pas notre bonheur, comme si nous ne savions pas que le bonheur ça s’apprend et que cela réside dans le sentiment d’être à sa place parmi les autres, sentiment que nous acquérons d’abord dans notre famille avec nos parents contre lesquels nous menons une longue bataille afin de délimiter la place réelle de chacun.
Mais les parents d’aujourd’hui ne voulant pas abîmer le bonheur de l’enfant qu’ils résument à sa consommation immédiate refusent la bataille de la « place » avec l’enfant.
C’est pourtant à cette lutte pour sa place qu’il aura à faire tout au long de sa vie, du seul fait qu’il vit en société : d’abord dans sa famille ensuite à l’école et enfin dans son travail
Nous jouons le bonheur de l’instant contre le bonheur de toute une vie et le résultat est catastrophique.
 
 
 
Chapitre 1 Pourvu que mon bébé veuille bien téter. Première crainte qui envahit la mère à l’idée que son bébé pourrait ne pas VIVRE
 
 
 
Vous le prenez contre vous et vous essayez de mettre votre bout de sein dans sa bouche. Oh ! miracle, quitte à vous faire mal, il l’attrape entre ses gencives et se met à téter bravement comme s’il n’avait fait que çà depuis des mois dans votre ventre. Mais souvenez-vous des mouvements réguliers que vous sentiez parfois venant de votre utérus : le bébé tétait son doigt ou son pied, il tétait ce qu’il trouvait à disposition et aujourd’hui c’est votre sein ou la tétine du biberon qui se présente et ça va tout seul !
Il va téter peu les premiers jours car sa faim est en rapport avec son estomac qui est de capacité réduite, ou bien il va s’arrêter en plein milieu et s’endormir parce que la situation est délicieuse et lui repu, mais au bout d’un moment il va se réveiller et rechercher à nouveau le lieu de ses délices… Les premiers jours de sa vie vous devez le suivre à la trace, tantôt éperdument endormi, tantôt éveillé et se tortillant ou pleurant, se souvient-il du milieu tiède et aquatique où il vivait et le cherche-t-il désespérément ? En tout cas quand vous venez à son secours et le prenez dans vos bras vous le sentez tout raide au début, étonné de ce nouveau contact avec un corps humain mais il s’arrête aussitôt de geindre ou de pleurer.
A-t-il faim pour autant ? Pas sûr, et s’il n’y a pas un minimum de deux heures depuis la dernière tétée, vous le ferez attendre en le tenant dans vos bras et vous le baladerez gentiment dans l’appartement, car c’est cela qu’il connaissait bien, lorsque vous marchiez avec lui caché au fond de vous. : la fréquence de votre pas et peut-être aussi les airs que vous fredonniez en faisant votre cuisine…
Il n’est pas tant question de le nourrir pendant ces premiers jours que de le rapprocher de ce qu’il a connu pendant des mois ! Le début de la vie d’un enfant n’est heureux que dans la mesure où ses habitudes ne sont pas trop perturbées et ses petites manies respectées . C’est une idée de parents que de croire que le principal est de le nourrir, mais les bébés sont très résistants à la faim et les parents doivent deviner des besoins qu’exprime le bébé par ses cris et ce n’est pas toujours la faim…
Ne le laissez pas crier plus de trois minutes en croyant que cela va s’arrêter, car dans les premiers jours ou mois, ce n’est pas un chantage que fait l’enfant mais il défend ses propres habitudes d’avant la naissance ou se plaint de sa santé actuelle, de ses vicissitudes du jour à digérer ou à faire un rot tardif, tout cela venant d’un estomac qui tache de prendre un autre rythme que dans le ventre de sa mère.
Comprenez qu’il n’avait pas l’habitude de téter tout à la suite et prenait une gorgée de liquide amniotique de temps à autre, donc la digestion était progressive et permanente et facile. D’ailleurs l’estomac du bébé est tout petit à sa naissance et quatre cuillères de lait le remplissent aisément ou parfois trop !
Certains bébés recrachent une partie de la tétée pendant les premiers jours en même temps que le fameux « rototo » mais d’autres restituent presque tout ce qu’ils ont pris ayant une difformité provisoire de l’œsophage (comme nous l’avons vu plus haut) et il faudra y pallier avec l’aide du pédiatre. et de médicaments adaptés.
Ce premier âge ne doit pas pousser les parents à un forcing pour faire téter l’enfant et bien souvent au contraire, il faudra lui faire oublier qu’il en voudrait plus encore en le distrayant, c’est-à-dire en jouant avec lui.
Le principal dans ces histoires d’allaitement des premiers jours c’est de rester décontracté avec cela et de ne pas obliger l’enfant à prendre tout à trac soixante grammes de liquide s’il ne les accepte pas : on peut fractionner la même tétée en toutes petites prises ce qui rapproche l’enfant de son système utérin et lui est parfois plus favorable pendant le premier mois.
Dans la première année laissez-vous guider par le naturel de l’enfant et faites-lui la vie douce, car il vient de jouer Alice au pays des merveilles et il est tombé brutalement après une chute infinie dans un tout nouveau pays où ni les bruits ni les odeurs ni la température ne ressemblent à ce qu’il a connu dans le ventre de sa mère
Il a donc besoin d’aide dans ce nouveau pays et pendant les huit premiers mois il est surtout question de l’aider à s’adapter aux conditions externes de chaleur, de bruits de lumière de postures qui constituent la vie d’un nourrisson et la nourriture en fait partie et ne doit jamais tourner au pugilat ni à la crise de désespoir qui ne ferait qu’aug­menter le refus de l’enfant vis-à-vis de l’alimentation devenue angoisse.
Il est important que vous sachiez que de votre attitude vis-à-vis de la nourriture à cet âge, dépendront son attitude et son plaisir à manger tout le reste de sa vie
Mais la bouche de votre bébé ne lui sert pas qu’a manger, c’est avec elle qu’il va suçoter, bailler, crier et reconnaître dès la mise dans la bouche le goût du biberon ou de la tétine et le goût agréable ou pas de tous les jouets et hochets que vous pouvez lui donner dès l’âge de trois mois. S’amuser à regarder un objet, le mordiller le tordre le perdre, le retrouver, tout cela est une sorte d’appro­priation du dehors par le dedans. Et le bébé jeune, de même qu’il aime toujours le même goût dans le biberon, aime retrouver les mêmes joujoux dont un seul sera élu comme objet préféré et dit transitionnel : « le doudou » ce fameux nounours plus ou moins sale, ce petit bout de laine tiré de je ne sais où, qui va être le grand compagnon de sa vie en votre absence et assurer la transition entre symbiose avec le parent et symbiose avec le monde matériel.
Il est important que vous jouiez avec lui, que vous riez pour que seul, il continue de faire comme si c’était avec vous que cela se passait… Vous serez parti à quelques mètres de là et lui « à cause du bruit de « votre voix et du rire » « qu’il aura entendu et enregistré fera comme » le petit prince », il continuera de vous aimer non pas à cause de la « couleur des blés » mais « à cause de ce jouet que vous lui avez laissé et qui a votre odeur ».
C’est vous qui avez la charge de l’introduire au monde et à la communication qui deviendra parole plus tard et vous devez commencer dès le départ, ne comptez pas sur les autres ou l’école pour cela … C’est vous qui marquerez l’enfant à tout jamais de votre personnalité et c’est ainsi qu’il faut faire, mais gardez-vous déjà à cet âge tendre de ne pas tomber dans l’esclavage de son désir qui est de continuer à jouer avec vous tout le temps, sachez arrêter en lui disant que c’est fini et continuez à lui parler depuis la pièce à côté.
Cette première année est toute faite de ce que vous demande l’enfant et de la façon dont vous y répondez et sachez qu’un enfant abandonné ou peu chouchouté dans ses premiers mois aura des bleus à l’âme et que ces manques-là se comblent dès l’adolescence avec des comportements d’addiction (drogue, alcool, nourriture) l’enfant ayant mélangé pour toujours manque affectif et manque digestif puisque vous ne l’avez jamais consolé qu’avec du lait ou un doudou et jamais avec vos paroles ou vos chansons…
 
 
 
Chapitre 2 Notre enfant refuse de dormir, nuit et jour il nous tient sur le pied de guerre, que faire ?
 
 
 
Depuis que bébé est né il a transformé la nuit de ses parents en corrida et leurs jours en rêve de fermer enfin leurs paupières (mais ils ne le feront que dans la mesure où l’enfant le fera lui-même). Attention à ce premier engrenage entre ses besoins et les vôtres, ou autrement dit : Soyez bien décidés à aimer votre enfant et à le câliner mais soyez aussi fermement décidés à lui impo

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