Dieu aime-t-il les religions ?
106 pages
Français

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Dieu aime-t-il les religions ? , livre ebook

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Description

Afin d'essayer de répondre à la question posée par le titre, l'auteur nous invite à vagabonder sur la frontière confuse entre croyance et crédulité. Car sachez que vous êtes seul maître de vos croyances et de vos crédulités. Laissez-vous guider par votre conscience, elle est meilleure conseillère que tous les rites et obligations qui vous formatent dans les religions.
Voici donc le fruit de plus de cinquante années de méditation et d'expérience sur la propre religion de Jérôme Privat, et les religions qu'il a côtoyées au cours de sa vie. Les monuments religieux sont éphémères, seule la voûte céleste, édifice universel, rassemble et a rassemblé les hommes de toutes les religions et de tous les temps autour d'un dieu d'amour... Tant espéré !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 mai 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334231312
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-23129-9

© Edilivre, 2017
DIEU AIME T’IL LES RELIGIONS
 
 
Tandis que je flâne dans les rues de Bordeaux, mon regard est attiré par un livre exposé dans une vitrine, son titre agressif « Dieu n’aime pas les religions » m’interpelle vivement. Je ne suis pas devant une librairie catholique, protestante, orthodoxe ou appartenant à une religion quelconque, mais il y a là des ouvrages plus ou moins curieux touchant divers domaines, politiques religieux, ésotériques, érotiques, scandaleux et autres.
Après une longue hésitation, et fortement attiré par le titre, je me glisse furtivement dans cet antre, ou la senteur des livres anciens, mêlée à celle des bâtons d’encens qui se consument çà et là sur leurs supports, donnent à ce lieu un coté un peu magique.
Je passe rapidement devant un mage assis derrière la caisse de l’établissement. Des fils d’écouteurs tombent de ses grandes oreilles sur le dessus d’une épaisse et longue barbe mal peignée et tressée par endroit. Il se trémousse au son d’une musique exotique que je devine plus que je ne l’entends.
J’évite le regard de ce curieux personnage, et me faufile entre les rayons j’espère bien trouver le jumeau du livre exposé en vitrine, qui est l’objet de mon intrusion en ce lieu.
Après avoir entrouvert quelques vieux bouquins, je tombe sur une pile de ce curieux ouvrage, j’ouvre délicatement le livre, en pensant qu’il allait me dévoiler quelques secrets inconnus, la colère d’un pseudo théologien en inspiration douteuse, d’un philosophe dont les pensées auraient vagabondé parmi sectes et religions ou quelques autres élucubrations. Rien de tout cela, j’ai tout simplement sous mes yeux une suite de découpages d’articles de journaux qui relatent des incidents et accidents : un bus qui transporte des pèlerins verse dans un fossé, des pèlerins morts piétinés à la sortie d’une mosquée, des juifs tués sauvagement à la sortie d’une synagogue, des indous sauvagement exécutés etc. etc.
Perplexe et déçu, je repose l’ouvrage sur sa pile, je jette quelques regards par ci par là, tout en me dirigeant vers la porte empruntée pour entrer, et tout en croisant le regard du mage barbu qui continu à se trémousser au son de cette lointaine musique, j’esquisse un petit sourire suivi d’un timide et hypocrite au revoir, car je n’ai sur le moment aucune intention de repousser la porte que je franchis en sens inverse.
Déçu ? Interpellé ? Etonné ? Mon esprit est en ébullition, et ce titre « Dieu n’aime pas les religions » ne cesse de me hanter, comme une image subliminale qui non seulement s’imprime sur ma rétine, mais ne cesse de troubler mon esprit.
Et si Dieu n’aimait pas les religions ?
Voilà donc une bonne question, une question que devrait se poser les adeptes, quels qu’ils soient et quelle que soit la religion dans laquelle, ils ont été initiés depuis leur plus jeune âge, ou par laquelle ils ont été ou sont attirés, et qu’ils pratiquent sans s’interroger en profondeur sur l’enseignement qu’ils ont reçu où qu’ils reçoivent.
N’étant pas en mesure de poser directement la question au créateur et maître, en espérant toutefois qu’il me gratifiera d’une inspiration divine, c’est en toute simplicité, et en toute humilité, que je médite sur cette question, en mettant en avant mes expériences, mes observations, mes constatations, et mes connaissances en matière de religion.
J’ai fait mes études de théologie à Lyon, j’ai été initié à l’Egyptologie, et je me suis spécialisé dans l’étude de la genèse, première partie de la bible qui traite la création. J’ai ensuite suivi deux cycles d’études théologiques à l’un à Toulouse et l’autre à Perpignan, j’ai donc un panel intéressant de ce qui est enseigné à notre génération par les théologiens catholique.
Je dis bien dans la phrase précédente, ce qui est enseigne à notre génération, du fait qu’au fil des années et des siècles, les maîtres en théologie se succèdent, et selon les époques, s’adaptent à la philosophie ambiante et aux mœurs des contemporains. Aujourd’hui, leur tâche est plus compliquée qu’au moyen âge, du fait que pratiquement cent pour cent de la population de nos pays d’Européens ont reçu une instruction qui leur permet de comprendre et de comparer les diverses tendances ou idées avancées avec l’ensemble des philosophies et des découvertes scientifiques.
Quant aux historiens, qui sont également concernés par ces textes anciens, ils sont sans cesse confrontés à de nouvelles découvertes, qui viennent enrichir leurs connaissances.
C’est donc avec mes connaissances actuelles dans ces domaines, et ma formation « Chrétienne » catholique que je traite ce sujet.
Qu’est-ce qu’une religion ?
Une religion, est un groupe de personnes qui se relient, autour d’une idée commune, d’un dieu commun ou de dieux communs, et qui par un enseignement basé sur les témoignages persuasifs des adeptes, ils forment un groupe plus ou moins importants de personnes qui suivent l’enseignement, les rites et les lois imposés dans cette structure.
Nous retrouvons le même phénomène autour d’idées communes ou d’idéologies communes il suffit de remplacer le mot religion par politique, club, association etc.
Nous avons ici, une structure sociale, qui se crée autour d’une divinité, d’un Dieu, dans un phénomène de société qui élabore des règlements et des conditions, leur permettant de cohabiter entre adeptes et qui codifient les relations avec la déité.
Comme dans toute structure humaine, il y a un dirigeant, du moment qu’il s’agit d’une religion, le dirigeant idéal est Dieu lui-même. Par contre, dans toutes les religions connues à ce jour, ce sont des hommes qui en ont la gérance, qui fixent des règles et s’octroient ainsi un pouvoir divin.
Cette gestion plait elle à Dieu ?
Est-ce que les dirigeants des religions ont l’aptitude de parler au nom de leur Dieu ?
Les dirigeants dérivent très vite, ils créent au nom d’un Dieu des lois et des principes qui le montrent exigeant voir même sanguinaire, nous sommes loin de la nature divine tel que nous aimons la concevoir : une nature bonne et aimante.
Comment les religions ont elle déformé cette nature divine ? Dans quel but Dieu a créé l’homme ? Est-ce pour le soumettre et le faire souffrir ou par amour ?
Dans toutes les religions, nous avons des similitudes quant à la création de l’homme. Dans la genèse biblique, Dieu crée l’homme avec la poussière du sol, et par le souffle de l’esprit, en fait une âme vivante à son image, il le dote de la sagesse. Pour les égyptiens, le Dieu Khnoum, potier divin, façonne l’homme, sur son tour avec de la glaise.
Etc. etc.
Nous avons à l’origine un créateur, qui nous met en confiance et qui nous aime.
Un créateur, aime son œuvre, il l’améliore au fil du temps, et recherche la perfection pour son ouvrage.
A l’origine nous avons un Dieu Bon. Le « Bon Dieu » comme disent les braves gens.
Alors, comment se fait-il que toutes les religions soient corrompues, et le plus souvent vidées de cette bonté qu’à logiquement le créateur pour ses créatures.
Tout commence dès que l’on s’écarte du divin pour le remplacer par l’humain, en fait, nous avons beau avoir d’admirables textes inspirés, de beaux témoignages d’amour, les dirigeants religieux, se préoccupent davantage de créer des lois humaines, que de se conformer à la simplicité de l’amour. J’aime beaucoup cette pensée de Bernadette Soubirous qui devrait guider notre vie au quotidien : « Il suffit d’aimer ». Cette simple phrase dépasse toutes les théories, et tous les ouvrages écrits par des milliers de pseudo religieux et de théologiens en recherche d’un Dieu complexe qu’ils nous imposent. Si Dieu est amour, tout le reste est superflu, les règles et les lois ne servent qu’à canaliser les dérapages humains, et à soulager la conscience de ceux qui les imposent à leurs ouailles, ces règles et lois scélérates qui n’ont rien à voir avec l’amour divin.
Combien de religions se contentent de méditer sur cet amour que Dieu inculque à la conscience humaine ?
Est-il besoin de caricaturer Dieu par des lois, des décrets, d’imposer des rites et des obligations pour respecter ce simple besoin d’amour qui fait de l’homme un être humain ?
Au nom de cette caricature, l’homme tue son frère parce qu’il n’appartient pas à la même religion. Les personnes de cultures différentes sont torturés, décimés, au nom d’un dieu aimant ou, guerrier selon les circonstances, que les religions nous imposent, curieuse façon de conjuguer le verbe aimer.
Pour que Dieu aime les religions, ne faudrait-il pas qu’elles fassent régner l’amour dans notre monde ?
Dieu, peut-il aimer ces religions qui le caricaturent, et qui imposent l’image d’un dieu violent, vengeur, et jaloux ?
Comment Dieu se manifeste au cours des âges ?
Dans toutes les religions, nous retrouvons des prophètes.
Qui sont ces curieux personnages ?
Tout homme est en droit de dire qu’il est l’envoyé de Dieu, qu’il est inspiré par Dieu et qu’il est porteur d’un message divin.
En effet, il n’est nul besoin d’appartenir à un ordre religieux pour avoir des relations avec le créateur, toutes créatures que nous sommes peuvent revendiquer ce droit légitime.
Le tout est d’analyser les intentions et les motivations de ces personnages qui se présentent comme prophètes, et qui pour la plupart ont effectivement des relations avec des forces occultes qui nous échappent. Par contre, ces hommes ont un libre choix d’interprétation sur ce qu’ils disent ressentir ou qui leur semble être dicté.
L’inspiration dite divine, peut facilement être permutée en agissement personnel et en action permettant de mener une poignée de personne ou tout un peuple sur ce que

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