Croire en Dieu
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Croire en Dieu , livre ebook

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Description

Dieu a décidé de créer plusieurs religions, qui ont le même objectif mais des législations différentes, privilégiant cette diversité pour examiner les acquis de chacun. Il n’a jamais préconisé de lutte ou aux différentes religions et à leurs partisans de s’affronter. Assoiffé de pouvoir, l’homme déforme les paroles divines... Quelles sont les relations entre sunnites et chiites? Quid de la question israélo-palestinienne? Du conflit libano-syrien? Qu’en est-il du monde caché, des anges et des djinns? Du mystique au politique, Maurice Mehanna aborde les différentes facettes et implications de la religion – et du coran en particulier – dans le monde d’hier et d’aujourd’hui.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 octobre 2011
Nombre de lectures 0
EAN13 9782748369762
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Croire en Dieu
Amine Mehanna
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Croire en Dieu
 
 
 
 
 
 
 
Avant de me lancer dans le vif du sujet annoncé dans le titre de ce livre, je me dois d’attirer l’attention du lecteur sur le sens qu’il faut donner au mot « imam ». Dans le système religieux, l’imam est celui qui préside la prière commune. Cette fonction peut être assumée par tous ceux qui connaissent le cérémonial. Chez les sunnites, le titre d’imam a été donné à quatre personnalités seulement. Celles-ci divergeaient seulement sur des points de dogme insignifiants. Les quatre imams de l’islam sunnite, Chafii, Hanafi, Hanbali et Maliki, ont donné leurs noms à leurs tendances respectives. Rares sont les autres qui ont acquis ce titre, comme l’imam Aouzaï. Il est clair que les turbans de plus en plus volumineux des imams chiites ne sont qu’un ornement. La longueur des barbes est aussi une façon de se distinguer et n’a rien à voir avec la religion, qui appelle surtout à la propreté. En suivant l’actualité, on découvre des détails sur l’activité des imams chiites, qui cherchent à développer des idées maîtresses opposées au dogme musulman. Il suffit de rappeler qu’à l’heure où nous écrivons, en 2010, si les autorités marocaines ont rompu leurs relations diplomatiques avec l’Iran, c’est parce que ce pays dominé par le chiisme des ayatollahs et des imams est accusé de mener une campagne de propagande au Maroc au profit du dogme chiite. Selon ce dernier, l’ange Gabriel, le saint-esprit qui a été chargé de transmettre la religion, s’est trompé en s’adressant à Muhammad et non à son cousin Ali. Il s’ensuit que les chiites appellent à la prière au nom de Dieu et de son prophète Ali au lieu de Muhammad. D’autre part, les chiites accusent Aïcha, l’épouse du Prophète, d’avoir trahi son mari, alors que le Coran l’a innocentée. Autre différence insolite : les imams chiites prétendent recevoir en permanence la voix du ciel et ne se trompent jamais, comme c’était le cas des prophètes et les missionnaires de Dieu. Il suffit de comprendre le sens du titre « ayatollah », que les chiites ont spolié. Ce mot signifie « le miracle de Dieu », et ce genre de miracle n’a pas sa place chez les chiites. Les sunnites ont mené une lutte intense contre ces idées à travers l’Histoire, et les chiites nourrissent à leur égard une haine qui se traduit de nos jours par des scènes atroces de violence.
Une attestation coranique explique ouvertement la position insolite des chiites et décrit clairement (en avance) les fautes qu’ils ont commises : « Et quel pire injuste que celui qui fabrique un mensonge contre Allah ou qui dit : “Révélation m’a été faite” quand rien ne lui a été révélé ? De même, celui qui dit : “Je vais faire descendre quelque chose de semblable à ce que Allah a fait descendre”… » (s.6, v.93)
 
 
 
 
Avant-propos
 
 
 
Pour parler de Dieu, il y a plusieurs voies possibles. Vient en tête la voie religieuse, qui s’appuie sur des textes bien définis et qui ressemblent à une seule source alimentant différentes rivières. Ces rivières sont les religions monothéistes judaïque, chrétienne et musulmane. Toutes les autres affrontent le Dieu Unique en se déclarant athées ou en substituant au Créateur des représentations visibles par les yeux des hommes, comme les dieux de Rome, d’Athènes et des bouddhistes. Ce livre parle de la première voie en mettant surtout l’accent sur des justifications textuelles et, parfois, des exemples vécus.
Les religions de Dieu, Créateur de l’univers, n’existent pas pour semer la discorde et la haine entre les hommes. La multiplicité et la concurrence entre les religions ont été voulues par Dieu pour encourager les hommes à faire le bien, ce qui est Son objectif. Tout autre prétexte est considéré comme un moyen d’exploitation éloignant beaucoup de monde de Dieu. Il est tellement absurde de s’opposer les uns aux autres alors que l’objectif est le même pour tous. De ce point de vue-là, il est important de rappeler le verset coranique suivant : « Certes, ceux qui ont cru, ceux qui se sont judaïsés, les Nazaréens et les Sabéens, quiconque d’entre eux a cru en Dieu au jour dernier et accompli des bonnes œuvres, sera récompensé par son Seigneur ; il n’éprouvera aucune crainte et il ne sera jamais affligé » (s.2, v.62).
Pour croire en Dieu, il convient avant tout de bien comprendre le sens des mots-clefs. Comme premier exemple, je prendrai le mot « eau », facile à saisir. En vérité, l’eau est la base de la vie créée par Dieu. Un verset coranique dit ainsi : « Ceux qui ont mécru n’ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte ? Ensuite, Nous les avons séparés et fait de l’eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas ? » (s.21, v.30).
Un simple coup d’œil suffit pour se convaincre que tous les êtres vivants ont besoin d’eau pour vivre, qu’il s’agisse d’animaux ou de végétaux. On peut remarquer que les exemples pris par Dieu restent toujours dans le domaine de ce qui est plus ou moins visible par l’homme. Ce sont les cieux, la terre, et tout leur contenu. Même les définitions qui mentionnent le Créateur reposent sur ce que les hommes ont l’habitude de saisir à l’aide de leurs sens. Je fais cette remarque à cause de l’immensité de l’univers, qui met les hommes hors course et qui les dépasse de loin. Je mentionnerai également le fait que Dieu a créé sept cieux et autant de terres. Peut-on dire que ces cieux et terres ressemblent aux nôtres ? Suivez mes propos, qui s’appuient sur des versets coraniques, pour aboutir à une explication logique. Les paroles de Dieu adressées à Ses créatures sont tellement nombreuses que les mers transformées en encre pour les écrire ne seraient pas suffisantes. Comment peut-on dès lors ne pas voir le caractère minuscule du monde humain, où quelques bouteilles d’encres suffisent pour écrire les paroles de Dieu inscrites dans les Livres saints connus ? Pour penser, l’homme ne peut en réalité compter que sur ses sens. Les analyses des laboratoires ne font qu’offrir un résultat à la compréhension des sens.
 
 
 
Vivre en dehors de la terre ?
 
 
 
Plusieurs faits : une seule source alimente les différentes religions, que la religion de Dieu n’existe pas pour semer le chaos et la haine, et que la mer transformée en paroles ne soit pas suffisante pour s’adresser à toutes les créatures de l’Univers.
Une fois cette définition posée, il faut signaler les recherches de ceux qui se croient capables de dépasser les normes décidées par le Créateur. Leurs efforts se portent sur une vie en dehors des limites ou, si vous préférez, des frontières prescrites. Cette simple remarque suffit pour montrer la présence de Dieu, qui a dit à l’homme : « Tu vas vivre un certain temps sur la Terre. ». Rappelez-vous bien cela lorsque vous pensez à ceux qui prospectent le cosmos en espérant y trouver un endroit autre que la Terre pour vivre. Ceux-là débordent d’imagination et cherchent à dépasser l’ordre divin. Jusqu’à maintenant, leurs recherches et expériences n’ont pas dépassé les frontières de la Terre, même pour ceux qui ont réussi à marcher sur la Lune. N’avez-vous pas remarqué que tous les déplacements de l’homme, que ce soit en dehors de la Terre ou dans le ventre aquatique de cette dernière, ne pouvaient se réaliser sans les ressources de la Terre ? Elles lui permettent également de continuer à vivre. Dieu ayant bien précisé que la vie se ferait sur la Terre pendant un certain temps, c’est là que les moyens de la subsistance de l’homme se trouvent. Le jour où l’homme réussira à vivre en dehors de la Terre sans avoir besoin de continuer à y puiser ses moyens de survie marquera donc une nouvelle situation. Reste à savoir s’il y a dans le monde quelqu’un qui croit à un défi pareil, même chez dans le camp de ceux convaincus que l’homme descend du singe et est issu du télescopage d’atomes il y a des milliards d’années. Même eux admettent que ces durées sont impossibles à saisir pour l’homme, vu son âge restreint. Dieu a créé l’homme et lui a donné les moyens de vivre sur la Terre. Vous avez compris ?
 
 
 
Le sens de l’image de Dieu
 
 
 
L’expression biblique qui dit : « L’homme est à l’image de Dieu » est une source d’étonnement. À première vue, on ne peut pas accepter la satisfaction des sens, qui voient la facilité pure et simple en s’accrochant à une image. Et puisque l’on sait à quoi ressemble l’homme, il a suffi de comprendre ainsi l’expression. Le tour était joué pour ceux qui cherchaient la facilité sans se brouiller avec le sens de la formule. Cette dernière signifie en réalité que l’homme peut prétendre à des qualifications approuvées par le Créateur, qui lui a donné des pouvoirs sur tout ce qu’on appelle « la nature », qu’elle soit animale ou végétale. Le mot « pouvoir » prend son sens avec l’action. En agissant selon Sa volonté divine, l’homme comprend le sens de l’expression. Je vois une ressemblance entre l’artiste et son travail, qui me le fait reconnaître. La ressemblance n’est donc pas la copie de l’acteur mais la traduction de son action. On peut ainsi comparer les ressemblances permettant de reconnaître l’image de l’auteur. L’homme peut avoir certains qualificatifs divins : il peut être fort, généreux, juste, et tout autre attribut de Dieu. Ce dernier a le privilège d’avoir le qualificatif complet, « Le » (le fort, le grand, le juste, etc.), tandis que l’homme a le soupçon des qualificatifs pour conserver la ressemblance de l’image. Lorsque Dieu a créé l’homme

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