Clin d’œil
128 pages
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Clin d’œil , livre ebook

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Description

Des poèmes brefs, qui illuminent l’instant et perpétuent le précieux. Par quelques mots, par des poèmes ciselés, Marc de Meilhan nous révèle ce qui fait la poésie du monde, et nous prouve qu’il n’est pas besoin de partir dans de longues métaphores pour donner une plus belle image de la Nature et de l'Homme.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2008
Nombre de lectures 0
EAN13 9782748373332
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0064€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Clin d’œil
Marc de Meilhan
Publibook

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Publibook
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Clin d’œil
 
 
 
 
Va-et-vient de l’insecte
pour une existence
précaire
 
*
 
La nuit avançait
dans un brouillard blanc –
soir d’automne
 
*
 
Dans le froid
j’emporte des perles de tendresse –
flaques d’amour
 
*
 
L’étang s’alignait
en reflets chatoyants à mon regard –
album de photos
 
 
 
La bûche
au cœur des flammes –
œil de braise
 
*
 
Arbre mort
dans l’horizon gris –
le temps passe
 
*
 
Un papillon bat des ailes
 
sous les verges du soleil
tes nymphes captives !
 
*
 
Dans tes senteurs
étranges de muguet
le souffle rouge
de ce qui respire
comme une lampe
dans la glace brisée
de la nuit bleue
 
 
 
La flamme
sur le cuivre de ton épaule
allume un ciel minéral
qui s’éteint
        dans l’eau
à l’ombre d’un nuage                (Cessieu Isère)
 
*
 
Ruisselle l’eau
sur la terre crevassée –
l’été dans les vapeurs
 
*
 
Dans la cage feutrée
de la forêt où je me serre
des abats d’oiseaux
s’empilent
 
*
 
Comme deux enfants sages
tes mains posées sur mes genoux
ce nuage qui passe
éclaire ton visage
et la chaleur qui m’envahit
révèle cette embellie
 
 
 
L’azur coulait son encre
dans les flots de la mer
j’étais noyé de ce bleu
qui flottait dans tes yeux
 
*
 
Je te désire
ma vague bleue
en ton arcade étoilée je demeure
et si cela est ton plaisir
je le veux
 
*
 
J’allais
je venais
j’errais de-ci
de-là
je balayais ton corps
 
victorieux et rageur
 
comme ces arbres
dans la passée
battus par le vent
 
*
 
Le battement du sang
de nos amours
comme le claquement
de la chute phallique
qui cogne
qui s’enfonce
puis coule
dans les abysses spumescentes
des extases
(près d’une chute d’eau lors d’une promenade)
 
 
 
Yeux illuminés
de poudre d’or
jetée
sur mon chemin
venue du ciel
Et je te vois partout
même
dans ta chevelure
de buisson jaune
où tu te caches
 
*
 
Roule
la boule buissonneuse
de mon corps
poussée par le vent
sur des cailloux
de braise
 
J’ai pris feu
au souffle de l’air
 
que tu m’envoies
 
*
 
Elle se renversait
aux voix
qu’on entendait
à travers les parois
on aurait dit
une biche
aux abois
je crois
 
 
 
Ah ! Ce cuivre d’or
à l’horizon
ne sont-ce pas tes yeux
qui me regardent
à travers une pluie de lumière !
 
(que m’envoie le Seigneur)
(clin d’œil à un regard, à une voix cristalline)
 
 
 
Ses cils balayaient
des pages colorées d’images
où elle se cherchait
Comme des franges d’arbres
se mirant dans l’étang
seule
sa bouche reflétait
un soleil couchant
Autour
un cerne noir
dessinait des collines
d’un feu saignant
 
*
 
Dans tes senteurs
de muguet
le souffle rouge
de ce qui respire
comme une lampe
dans le miroir brisé
de la nuit infranchissable
 
*
 
La flamme
sur le cuivre de ton épaule
éclaire le ciel minéral
qui s’ourle
plus bas
au pubis sombre
de l’eau
S’écoule un soupir
 
 
 
Revers de saison
le grincement des moyeux
sous la charge
la voix de l’homme
guidant les bœufs
et cette odeur tiède
tourbillonnante
s’enfoncent lentement dans le brouillard
 
on ne voit plus qu’un point
...

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