Citations bouddhistes expliquées
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Citations bouddhistes expliquées , livre ebook

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Description



Accessible et précis, ce livre propose 150 citations extraites de textes essentiels. Il constitue un éclairage historique et culturel sur une religion diffusée partout en Asie et aujourd'hui présente en Occident. Des plus anciens textes aux plus récents, ces citations bouddhiques vous permettront de savourer la sagesse d'une tradition millénaire.



Pour chacune, vous trouverez :




  • le contexte de sa rédaction ;


  • différentes interprétations ;


  • l'actualité de son message.



Un auteur spécialiste - Une approche vivante - Un regard actuel





Introduction



Chronologie



Partie 1 Le Buddha



Partie 2 Un panthéon à honorer



Partie 3 Motifs iconographiques et symboliques



Partie 4 Aborder la réalité des phénomènes



Partie 5 Cheminer pour dépasser les souffrances



Partie 6 Perfectionnements spirituels



Partie 7 Recommandations aux fidèles



Partie 8 Rituels



Partie 9 En marge de bien des prescriptions doctrinales



Partie 10 Inspirations poétiques



Index des notions



Index des noms de personnes



Bibliographie


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 octobre 2015
Nombre de lectures 13
EAN13 9782212319576
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Accessible et précis, ce livre propose 150 citations extraites de textes essentiels. Il constitue un éclairage historique et culturel sur une religion diffusée partout en Asie et aujourd’hui présente en Occident. Des plus anciens textes aux plus récents, ces citations bouddhiques vous permettront de savourer la sagesse d’une tradition millénaire.
Pour chacune, vous trouverez : le contexte de sa rédaction ; différentes interprétations ; l’actualité de son message.
Un auteur spécialiste
Une approche vivante
Un regard actuel


Cécile Becker est Docteur en histoire de l’art bouddhique de l’Inde (Paris-IV Sorbonne). Elle poursuit ses recherches dans le domaine de l’histoire des religions asiatiques et dirige le service culturel et pédagogique du musée Guimet. Elle intervient ponctuellement auprès d’institutions universitaires et anime également des formations et des workshops. Elle est déjà l’auteur d’un livre sur Le Bouddhisme , dans la collection Eyrolles pratique.
Cécile Becker
CITATIONS BOUDDHIQUES EXPLIQUÉES
Éditions Eyrolles 61, bd Saint-Germain 75240 Paris Cedex 05 www.editions-eyrolles.com
Mise en pages : Istria
En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le présent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans autorisation de l’éditeur ou du Centre français d’exploitation du droit de copie, 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris.
© Groupe Eyrolles, 2015
ISBN : 978-2-212-56253-8
SOMMAIRE

Introduction
Chronologie

Partie 1 Le Buddha

Partie 2 Un panthéon à honorer

Partie 3 Motifs iconographiques et symboliques

Partie 4 Aborder la réalité des phénomènes

Partie 5 Cheminer pour dépasser les souffrances

Partie 6 Perfectionnements spirituels

Partie 7 Recommandations aux fidèles

Partie 8 Rituels

Partie 9 En marge de bien des prescriptions doctrinales

Partie 10 Inspirations poétiques
Index des notions
Index des noms de personnes
Bibliographie
À mes parents
Conventions orthographiques et prononciation des caractères translittérés Les mots translittérés ne portent pas la marque du pluriel français. u se prononce ou Les voyelles surmontées d’un trait sont longues e, ai, au se prononcent é, aï, ao se prononce ri en roulant le r c se prononce tch j se prononce dj ś se prononce ch s se prononce s et non z entre deux voyelles se prononce entre s français et ch g se prononce g même avant une voyelle.
N.B. : Les conventions orthographiques sont homogénéisées dans le corps du texte. Les références bibliographiques conservent les conventions choisies par les différents éditeurs.
INTRODUCTION
Pour des raisons qui tiennent au développement des sciences humaines ainsi qu’au souhait des bouddhistes d’approfondir et d’élargir leurs connaissances, de diffuser leurs convictions ou de préserver un patrimoine malmené par les tourments de l’histoire récente, d’immenses efforts de traduction et de diffusion des textes bouddhiques en langues européennes ont été accomplis depuis la fin du XIX e siècle.
Il est par là même aujourd’hui possible à tout un chacun d’avoir accès à de nombreuses traductions assurées par d’éminents spécialistes – bouddhistes ou non.
Des sources récemment mieux accessibles à un large lectorat
Cette accessibilité des textes à un large lectorat est un phénomène récent. Même si des sources en langues vernaculaires ont effectivement été rédigées au cours de l’histoire bouddhique, ce sont le pāli, le sanskrit, le chinois classique ou le tibétain littéraire qui servirent très majoritairement à consigner les enseignements du Buddha et leurs commentaires, ainsi que les différents traités philosophiques, liturgiques, etc.
En plus des compétences que requerrait la lecture de ces textes, l’accès à des documents écrits (manuscrits ou imprimés) resta en outre – et jusqu’à une date récente – l’apanage d’une portion très réduite de la communauté des fidèles bouddhistes. L’ensemble du personnel religieux ne bénéficiant lui-même pas nécessairement d’une éducation lettrée, ni même d’une solide instruction.
On est parfois étonné de découvrir par exemple que le bouddhisme japonais constitua jusqu’en 1868 un phénomène dont l’érudition demeura non seulement attachée aux sources chinoises, mais dépendante de la maîtrise du chinois classique puisque l’essentiel de ses textes ne fut pas traduit en japonais avant le XX e siècle. On peut aussi être surpris d’apprendre qu’à la même date, de nombreux moines tibétains, issus de familles pauvres, envoyés très jeunes dans des monastères, n’avaient tout simplement pas assez d’argent pour bénéficier d’un enseignement élémentaire.
Découvrir un univers culturel différent
Commencer à explorer l’immensité du paysage scripturaire et littéraire du bouddhisme est une expérience extrêmement stimulante et enrichissante. Elle est avantageusement complétée par l’étude historique et sociologique. L’observation des usages des communautés religieuses, l’histoire de leur influence sociale et politique dans les pays d’Asie viennent tantôt confirmer les prescriptions normatives véhiculées par les textes, tantôt les compléter ou les infirmer.
Cette exploration ne peut être engagée sans une pensée reconnaissante pour le travail considérable des traducteurs. Il convient ainsi de mesurer leur goût pour l’effort, le dépaysement intellectuel que leur travail suppose lorsque l’on pense aux évolutions des langues savantes ou populaires sur près de 2 500 ans, mais aussi à la singularité des notions que l’on découvre dans les textes, aux différentes façons d’exposer les idées, de manier l’art de démontrer et de convaincre, de susciter ou de restituer une émotion religieuse.
Ce qui se joue aujourd’hui en Occident concernant les sources écrites du bouddhisme a bien des précédents dans différents pays d’Asie. La traduction et la diffusion des convictions et des concepts bouddhiques en d’autres langues que les langues indiennes, au sein d’univers intellectuels et culturels éloignés de leur contexte d’origine constitue un des grands sujets de l’histoire de cette religion. Il côtoie celui de la création scripturaire propre à chacun des pays où l’enseignement du Buddha et le poids de ses communautés furent significatifs.
Une diffusion d’abord orale
Il convient au-delà de ces précédents de noter des différences réelles. Elles tiennent notamment à la diversité des statuts et des motivations des traducteurs et des lecteurs occidentaux, au fait aussi que la référence à l’écrit est perçue dans leur culture comme essentielle alors qu’elle ne le fut pas nécessairement (ou du moins pas pour les mêmes raisons ni sous les mêmes modalités) dans le contexte premier de rédaction ou de diffusion des textes bouddhiques.
Le bouddhisme qui vise à accompagner ses fidèles vers une expérience réputée « inexprimable » se pose d’emblée dans un rapport ambivalent quant à l’enseignement et la transmission. Qu’ils soient portés par l’oral ou l’écrit. Son message a pris naissance sur un substrat culturel et religieux fondamentalement attaché au prestige de la parole. Pour les liens que cette dernière était réputée entretenir avec l’énergie et la cohérence du cosmos et pour la valeur de la transmission directe de maître à disciples, les enseignements oraux furent ainsi privilégiés en Inde même après le recours généralisé à l’écriture. Ils le sont demeurés jusqu’à nos jours dans de nombreuses communautés même au sein de cultures où l’écrit imposa sa prééminence.
Lorsqu’au V e siècle avant notre ère, Śākyamuni commença à partager avec ses contemporains les fruits d’une expérience spirituelle de longues années d’ascèse et de réflexion, l’usage de l’écriture était inexistant dans les régions de la moyenne vallée du Gange où il pérégrinait. Ni lui, ni ses premiers disciples n’eurent donc recours à l’écriture. Et, quoi qu’en affirme l’historiographie bouddhique en faisait état de premiers « conciles », rien ne saurait être historiquement attesté concernant la recension écrite et la classification des enseignements du Buddha quelques mois ou même quelques années après sa mort. De fait, la diffusion des enseignements bouddhiques se fit oralement – et même iconographiquement – avant que n’apparaissent à proprement parler des textes bouddhiques.
Un passage à l’écriture plus tardif
Ce n’est qu’aux alentours des débuts de l’ère chrétienne que les premières entreprises de rédaction d’un corpus scripturaire sont engagées. Ce mouvement de rédaction s’est affirmé simultanément à d’autres éléments marquants de l’histoire du bouddhisme : l’émergence d’un nouvel idéal – celui du Mahāyāna – se plaçant dans un rapport de supériorité face aux enseignements qui le précédèrent ; la révélation de nouveaux enseignements attribués au Buddha (les sūtra de la Perfection de sagesse) ; la valorisation nouvelle du pouvoir de l’écrit et notamment le pouvoir salvateur reconnu au fait de rédiger, recopier, imprimer des textes à portée religieuse.
Les textes bouddhiques
L’autorité des textes bouddhiques a reposé sur des critères variés qui ont évolué en fonction des contextes culturels et historiques. On peut citer parmi ces critères : leur valeur en tant que paroles « authentiques » du Buddha ; leur conformité avec la prédication du Buddha (que le contenu du texte lui soit directement attribué ou non) ; leur aptitude à témoigner de l’expérience spirituelle de leur auteur ; leur origine indienne pour les écoles chinoises et tibétaines notamment ; leur origine chinoise pour les écoles japonaises ; leur lien avec un maître, une communauté, une école doctrinale à la renommée prestigieuse ; leur efficacité salvatrice intrinsèque ; c’est-à-dire leur capacité à conduire vers le salut celui qui les honore, les récite, les lit, les recopie ou les met en pratique.

Autorité ou authenticité ?

Les enseignements reconnus comme ceux énoncés par le Buddha lui-même constituent des ensembles distincts en fonction des contextes culturels et doctrinaux auxquels on se réf

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