Causes courantes des faux raisonnements
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Causes courantes des faux raisonnements , livre ebook

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Description

Tous les moyens sont-ils bons pour atteindre le but fixé ? Pas si sûr ! De mauvaises décisions, un raisonnement erroné entraîneront inéluctablement une cohorte de soucis imprévus. Car une mauvaise solution, outre qu’elle ne résoudra pas le problème posé, en générera de nouveaux. Les causes courantes des faux raisonnements sont pléthore ? Cet ouvrage les identifie pour nous, exemples à l’appui, et livre au lecteur réflexions, trucs et connaissances, indispensables à la prise de bonnes décisions.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2010
Nombre de lectures 4
EAN13 9782748373318
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Causes courantes des faux raisonnements
Jean François Obembe
Publibook

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


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14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Causes courantes des faux raisonnements
 
 
 
 
Avant propos
 
 
 
Vivre, c’est résoudre un certain nombre de problèmes. La recherche de solutions aux problèmes qui se posent met en œuvre plusieurs facultés.
Il faut toujours réfléchir et bien raisonner avant de décider. Une mauvaise solution crée plus de problèmes qu’il n’en résout. Un problème simple peut se compliquer si, pour le résoudre, une mauvaise solution a été proposée et appliquée.
 
C’est pourquoi, il faut toujours raisonner et donc être raisonnable.
Malheureusement, pour des raisons diverses, beaucoup d’hommes sont limités dans leur capacité de raisonner. D’autres, guidés par leurs intérêts égoïstes, raisonnent volontairement faux pour mieux tirer profit des solutions préconisées.
 
Certains États sont victimes des problèmes souvent mal posés et mal résolus. Il n’est pas simple de prendre de bonnes décisions. C’est pourquoi, il faut s’armer des connaissances nécessaires à la prise des bonnes décisions. La prise d’une bonne décision exige que soient prises en compte la pertinence, l’efficience, l’efficacité, l’impact sur les bénéficiaires ou les victimes, les caractéristiques du contexte et les opportunités. Parfois, il faut tenir compte des menaces.
 
Le présent ouvrage identifie les causes courantes des faux raisonnements et suggère les précautions à prendre pour bien raisonner afin que les meilleures solutions soient trouvées, chaque fois que les hommes sont appelés à résoudre les nombreux problèmes auxquels ils sont confrontés. Il arrive qu’en certaines circonstances les raisonnements ne suffisent plus. Il faut alors faire usage de l’intuition. Mieux, il peut arriver que des signes, des prophéties et des visons naissent et placent certaines personnes au-delà des raisonnements.
 
Cet ouvrage, paraissant à l’évidence comme un ouvrage de logique, est d’une utilité que reconnaîtront les politologues, les sociologues, les juristes, les économistes, les médecins et toutes les personnes qui œuvrent pour la promotion du développement en général.
 
Une des caractéristiques de cet ouvrage est qu’il m’offre l’occasion d’introduire ce que j’appelle la conception chimique ou moléculaire grâce à laquelle tout est mis en œuvre pour atteindre tel ou tel objectif en mettant préalablement en relief tous les aspects dont il faut absolument tenir compte. Tout part de ce que l’on sait d’une molécule qui comprend certains atomes. Il suffit qu’un seul atome soit enlevé ou ajouté pour que cette molécule ne soit plus la même. H 2 O est une molécule de l’eau. Mais HO et H 2 O 2 ne sont pas des molécules d’eau.
L’adoption de la conception moléculaire conduira à bien comprendre la plupart des grands mots et des concepts souvent utilisés sans en comprendre les vraies significations et les différentes composantes qui méritent d’être prises en compte.
J’avoue qu’il sera difficile de classifier cet ouvrage car il paraît très scientifique et traite de nombreuses questions. Mais, par de nombreux exemples, je me suis efforcé de faire que sa lecture soit à la portée de la majorité des personnes préoccupées d’apprendre pour le bien de l’humanité. J’ai bien conscience de ce que sa lecture et surtout la compréhension de certains sujets traités peuvent heurter des lecteurs allergiques à ce mélange de science et de littérature.
J’en profite pour recommander une formation multidisciplinaire car les réalités de la globalisation invitent à avoir de nombreux savoirs.
 
 
 
1. Proposition et négation d’une proposition
 
 
 
On appelle proposition, toute phrase bien construite sans tenir compte de sa signification. Ce qui importe, c’est que cette phrase contienne ses éléments constitutifs même si cela échappe au bon sens.
 
Exemples de phrases bien construites :
- Paris est la capitale de la France.
- Paris est la capitale de la République du Congo.
- Il fait chaud.
- Il y a des hommes immortels.
 
Les phrases a, b, c, d sont bien construites et sont donc des propositions.
 
La phrase (a) exprime une vérité. La phrase (b) n’exprime pas une vérité. La phrase (c) est vraie selon les contextes. La phrase (d) exprime une idée jamais vérifiée, mais au stade actuel des connaissances, il n’y a pas d’hommes immortels 1 . C’est pourquoi, on affirme qu’une phrase bien construite représente une proposition. Et cette proposition peut être vraie ou fausse. Jamais les deux à la fois au même moment. Nous ne tenons pas compte ici des propositions problématiques. Les propositions peuvent se représenter par les lettres A, B, C, D etc… ou même par P1, P2, P3, P4… Pn.


 
 
On appelle négation d’une proposition A, une proposition non A que l’on peut noter A. La négation d’une proposition A nie la proposition A mais n’exprime pas son contraire. Elle se lit non A ou A.
 
Beaucoup de gens ne savent malheureusement pas formuler la négation d’une proposition. Ils ont tendance à nier une proposition en exprimant son contraire.
C’est là une des causes des faux raisonnements et d’une recherche souvent erronée des solutions.
 
Illustrons ce que l’on vient de dire :
- Soient deux propositions A et B avec
- A = Il fait chaud.
- B = Il est riche.
 
La négation de A, notée non A, n’est pas, il fait froid mais il ne fait pas froid.
La négation de B notée non B n’est pas, il est pauvre.
 
En effet, une eau qui n’est pas chaude n’est pas forcément froide. Elle peut être tiède.
Un homme qui n’est pas riche n’est pas forcément pauvre. Il peut être assez riche.
 
Il faut donc éviter de nier une proposition en formulant son contraire.
Malheureusement beaucoup de gens raisonnent mal et considèrent la négation d’une proposition comme son contraire. De ce faux raisonnement, sont nés des extrémistes de tous les bords. En politique, ce faux raisonnement a engendré des slogans terribles qui ont souvent conduit à des exclusions diverses dans les partis, notamment dans les partis uniques pratiquant le centralisme démocratique, qui sont allergiques au pluralisme politique. On comprend pourquoi étaient quelquefois pratiquées des purges pour garantir aux instances de direction de ces partis la pensée unique.
Ainsi, sont nés les slogans suivants :
- "Celui qui n’est pas avec moi est contre moi"
- "Une porte est fermée ou ouverte".
 
Avec une telle formulation de propositions, les citoyens avaient été classifiés en révolutionnaires ou en réactionnaires et évidemment les réactionnaires ont payé en sacrifices divers le fait de ne pas afficher une position révolutionnaire. Au temps du monopartisme ou du parti-État, une grande hypocrisie avait régné et chacun s’était efforcé d’être révolutionnaire même si son cœur n’était pas présent au rendez-vous de l’histoire telle que les dirigeants révolutionnaires la voulaient. Puis, existait une censure attestant de ce que le pluralisme des médias n’était pas praticable.
 
Et pourtant, s’agissant du slogan 1°) – ci-dessus, il y a en politique des indifférents. Celui qui n’est pas avec toi est peut-être simplement un indifférent. Et puis, une porte peut être semi-ouverte ou semi-fermée.
 
Il suffit, pour le comprendre, de se rappeler un peu les mathématiques qui font usage des notions d’intervalle ouvert, d’intervalle fermé, d’intervalle semi-ouvert, d’intervalle semi-fermé.
 
Il faut donc faire attention avec les négations des propositions. Nier une proposition, ce n’est pas opter pour son contraire. Une des meilleures leçons de la vie, est que les meilleures solutions sont les solutions médianes qui consacrent la règle du « Gagnant, Gagnant ». En négociation, il faut s’attendre à ce que la solution préconisée ne soit pas forcément le contraire de la solution de départ.
 
Tout compromis politique ou tout consensus conduit à accepter une solution médiane et toute solution médiane suppose que chaque partie en conflit doit savoir accepter de perdre un peu par rapport aux positions de départ.
 
Donc, nier une proposition A, ce n’est pas accepter le contraire de A.
 
 
 
2. Le mauvais usage de la négation d’une négation d’une proposition
 
 
 
En règle générale, la négation de la négation d’une proposition A reconstitue A.

 
 
On peut noter que non A = A ou A = A.
 
Exemple : A = J’aime danser
 

 
Non A ou A exprime la négation de A et signifie, Je n’aime pas danser.
Nier la proposition, Je n’aime pas ne pas danser, équivaut à dire j’aime danser.

 

 
A = A. exprime mathématiquement le fait que nier la négation d’une négation d’une proposition, c’est la reconstituer. Et le piège qui conduit à prendre une décision erronée provient souvent du fait que l’on a tendance à confondre la négation d’une proposition avec son opposée. Il faut donc faire attention. On peut proposer la même chose sous deux formulations différentes qui semblent s’opposer. On peut par exemple dire, je n’aime pas ne pas manger le poisson. Cela veut dire, j’aime manger le poisson.
 
 
 
3. La mauvaise inversion des implications et de leurs sens logiques
 
 
 
Soient deux propositions A et B telles que la réalisation de A entraîne automatiquement et sans exception la réalisation de B.
On dit alors que A implique B et l’on note A = > B.
 
Exemples : A = être à Paris
        B = être en France.
 
Il ressort clairement que A entraîne automatiquement ou implique B

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