Bruit de feuilles mortes
90 pages
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Bruit de feuilles mortes , livre ebook

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Description

« Paroles/ Serments/ Amour/ J’ai cru au bonheur/ J’ai pêché ». Au fil d’une cinquantaine de poèmes Ourida Ath Abbes vous révèle sa vision pessimiste, à moins que ce ne soit juste réaliste, de l’amour.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 mars 2012
Nombre de lectures 0
EAN13 9782748382167
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Bruit de feuilles mortes
Ourida Ath Abbes
Publibook

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Publibook
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
Femme exilée
 
 
 
F emme au profil saccagé,
A u reflet renversé,
T on malheur est loin d’avoir cessé
E t se raconte en toutes saisons.
Q u’attends-tu des appels mutilés
D ans une gorge qui se serre ?
T on cri n’est que dans ta langue à toi !
 
Q u’importe !
Q ue tu arpentes les taillis sombres
D u soleil qui caresse les cimes,
Q ue tu vives dans l’ombre de ta mémoire,
D ans ta peur, ta crainte, ta colère agonisante
Q ue tu perçois dans ta vie empoisonnée,
T a souffrance n’appartient qu’à toi !
 
Q u’importe !
Q ue tu chantes, que tu pleures,
Q ue tu affiches ton désir rebelle,
T on chemin abrupt et sauvage
N ’est parcouru que par toi.
Q ue tu savoures les fruits amers,
Q ue tu te brises et déchires ta chair,
Q ue tu boives ton sang en léchant tes blessures,
 
Q u’importe…
 
 
 
Méfiance
 
 
 
C hantez l’amour mes amis
C hantez-le loin de moi
 
A u nom des troupeaux de nuages
Q ui environnent les horizons,
A u nom des neiges épaisses
Q ui enveloppent les montagnes,
J e vous fais le sermon d’enterrer son nom.
 
I l est temps d’oublier, le jour est venu.
F ini les songes
F ini les mystères
M a rage enflée s’enfonce
D evient ivre à perdre conscience.
 
J ’ai attendu de lui le bonheur,
I l n’a procuré que malheur,
J e ne voyais en lui que vérité
Q uand il n’était que mensonge.
 
 
 
Colère
 
 
 
J e te vois apparaître de loin
P our me ramener à la vie
A la lueur des éclairs
 
C ela suffit, restons là !
 
J e ne suis que fantôme
U ne vapeur que tes bras entrelacent
J e défie la mort
D ans tes gouffres enflammés
P our vaincre le venin que tu m’as laissé
 
L à, tu me vois revenir
A vec un visage repeint aux couleurs de l’empire
Q ui se met à briller
M ais, mes sens glacés
N e pourront rien te donner
 
P uisque je n’ai plus de cœur
J e ne puis en avoir d’autre
 
 
 
Orgueil et mensonge
 
 
 
M e comprends-tu vraiment
T oi qui prétends me connaître ?
 
J e ne suis qu’une vieille chanson d’automne
S ans note sans refrain
U n passage dans ton journal d’écrivain
O rné de toiles d’araignée
O ù je t’ai trouvé
 
P uis où nous nous sommes quittés
 
O rage qui porte la foudre
M e permets-tu de me conserver
D ans la lave de ton volcan
P uisque l’amour qui me fait languir
N ’est que vent, fumée et folie ?
 
J ouissance magique d’un cœur condamné à vivre
J e te prends à témoin
Q ue son bonheur ne sera plus mien
J e m’en sépare, je le fuis
Q u’il ne s’inquiète pas !
Q u’il oublie tout !
 
Y compris moi.
 
 
 
 
 
 
Petite différence
 
 
 
Ô Cortège d’étoiles dans la nuit profonde !
M a raison foule dans tes heures nocturnes
 
J e l’aimais comme la terre
D u même amour que j’aimais le soleil
U n jour, je cesserai d’aimer tout cela
M ais je ne cesserai jamais de l’aimer
 
L aisse-moi t’implorer,
L aisse-moi te prier et gémir !
P arce ...

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