À la découverte de l'Absolu : Là où la vie prend tout son sens , livre ebook

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2020

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Depuis la nuit des temps, l’humain s’interroge sur ses origines et sur sa raison d’être. Est-il réellement seul dans l’univers? Pourquoi la pauvreté, l’injustice, la guerre et la mort ? Existe-t-il vraiment une force supérieure qui régit tout?
Difficile de trouver des réponses à ces questions dans un monde où tout semble si relatif et où les tenants de mille et une croyances prétendent détenir la vérité. II existe néanmoins une science propre à guider notre quête d’absolu, science à laquelle nous initie la Shri Ishopanishad, un texte clé, quoique largement méconnu, en matière de spiritualité.
Les maîtres du savoir nous livrent la sagesse primordiale depuis que le monde est monde, mais seules les âmes sincères savent en tirer parti. Sommes-nous à la hauteur?
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Publié par

Date de parution

17 février 2020

Nombre de lectures

0

EAN13

9782898038563

Langue

Français

Copyright © 2019 Pierre Corbeil
Copyright © 2019 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Directeur de collection : Matthieu Fortin
Révision linguistique : Denis Bernier
Correction d’épreuves : Matthieu Fortin
Mise en pages : Félix Bellerose
Conception de la couverture : Félix Bellerose
Photo de la couverture : © Gettyimages
ISBN livre : 978-2-89803-854-9
ISBN PDF : 978-2-89803-855-6
ISBN ePub : 978-2-89803-856-3
Première impression : 2019
Dépôt légal : 2019
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Titre : À la découverte de l’Absolu : là où la vie prend tout son sens / Pierre Corbeil.
Nom : Corbeil, Pierre, 1951- auteur.
Collection : Collection Arbre de vie.
Description : Mention de collection : Collection Arbre de vie | Édition originale : Montréal : Isabelle Quentin Éditeur, 2006.
Identifiants : Canadiana 20190028777 | ISBN 9782898038549
Vedettes-matière : RVM : Upaniṣad. Īśā Upaniṣad—Critique, interprétation, etc. | RVM : Vie spirituelle—Hindouisme. | RVM : Absolu (Philosophie)
Classification : LCC BL1124.7.I765 C67 2019 | CDD 294.5/9218—dc23
Je dédie cet ouvrage à mes très chers enfants, auxquels j’ai tenté de transmettre mes connaissances et mes valeurs sans les confiner à une voie toute tracée, préférant leur fournir les points de repère nécessaires à une saine évolution et les laisser découvrir par eux-mêmes leur propre chemin.
Préface
La Shri Ishopanishad trône au faîte de la grande bibliothèque de sagesse de l’Inde, une place réservée à des œuvres aussi prestigieuses que la Bhagavad-gita et le Védanta-soutra .
À la découverte de l’Absolu contribue de trois façons importantes à notre compréhension de cet écrit dont la concision n’a d’égale que le respect dont il jouit. Tout d’abord, cet ouvrage a le mérite de présenter des versets sanskrits d’une profonde complexité dans un langage clair et limpide. En second lieu, il confère une saveur contemporaine au magistral commentaire sur l’ Ishopanishad du regretté Bhaktivedanta Swami, éminent érudit et bhakta , sans pour autant en altérer la teneur. Enfin, il enrichit finement ce commentaire de sorte à faire poindre l’essentiel du message de l’ Ishopanishad avec une vigueur renouvelée, à savoir que derrière les formidables énergies de la Création se trouve un Être Suprême en qui toutes les âmes — quelle que soit leur orientation religieuse — peuvent trouver le refuge ultime en Le servant avec amour et dévotion.
Produire une édition aussi accessible d’un texte classique sous le signe de la pure dévotion relève en quelque sorte de l’exploit, en ce qu’elle s’inscrit dans la zone précaire du total abandon à Dieu que les lettrés occidentaux ont d’abord mal compris, dépréciant du coup la pratique de la bhakti comme une manifestation primitive de la théologie hindouiste. À leur arrivée en Inde, au 18 e siècle, les Britanniques ont fait montre de neutralité à l’endroit des croyances hindoues — leurs visées étaient marchandes, et non axées sur une quelconque domination culturelle. Néanmoins, vers les 1830, les missionnaires dépêchés en Inde furent choqués par l’intimité des pratiques liées à la bhakti , qu’il s’agisse du chant, de la danse, du culte dans les temples ou de la célébration sans réserve de l’amour extatique de l’âme pour son divin créateur. Un Dieu encourageant l’expression sans réserve de l’extase et apparaissant sous forme d’« idole » dans les temples incarnait le summum de tout ce que les missionnaires détestaient de l’Inde. S’ils voulaient un jour devenir « civilisés » (européanisés), les « païens hindous » se devaient de renoncer à leurs pratiques profanes.
Cela dit, ces hôtes de la première heure du sous-continent indien n’avaient pas tout à fait tort de rejeter ce qu’ils voyaient de la culture dévotionnelle. Depuis le 18 e siècle, la communauté des bhaktas était entachée par les adeptes de sectes faisant passer leurs ébats sexuels débridés — entre autres pratiques licencieuses — pour des actes de dévotion à Krishna (le nom sanskrit de Dieu dans Sa forme personnelle). Ce n’est donc pas tant à la véritable bhakti que les colonisateurs britanniques réagissaient qu’à ses manifestations dénaturées.
Les leaders religieux de l’Inde n’avaient nullement été préparés à cette confrontation avec l’Europe des lumières, et encore moins à défendre l’adoration de Krishna. Quant aux intellectuels, ils se préoccupaient davantage de faire entrer leur pays dans l’ère moderne que de justifier les rituels pratiqués dans les temples. Tout compte fait, personne ne pouvait ni ne voulait expliquer ce qu’il en était de la dévotion à l’Être Suprême telle qu’elle est dépeinte dans des textes comme l’ Ishopanishad .
À la fin du 19 e siècle, des réformateurs sociaux tels Swami Vivekananda et Sarvepalli Radhakrishnan, le premier vice-président de l’Inde, s’efforçaient d’épurer la culture religieuse de la nation en en dénigrant les aspects offensant pour les apôtres de la modernité, arguant par exemple que l’adoration du Divin n’était pas vraiment le but ultime de l’hindouisme, mais plutôt l’expression naïve d’une vérité impersonnelle plus élevée. Cette dévalorisation de la bhakti personnaliste s’accompagnait en outre d’une ardente promotion du monisme. « Seul le Brahman est réel », avait proclamé Shankara, le populaire maître du 8 e siècle ; « l’univers n’est qu’illusion et l’âme individuelle n’est autre que l’Âme Universelle 1 » — un concept qui marginalisait la dévotion à Krishna et qui convenait tout à fait aux orientalistes britanniques et aux intellectuels hindous.
La résurgence d’authentiques pratiques dévotionnelles a débuté vers la fin du 19 e siècle de concert avec la publication d’éditions plus éclairées des textes sanskrits, et ce, grâce au travail de bhaktas érudits comme Bhaktivinode Thakur et son successeur à la tête de la communauté Gaudiya vaishnava , Bhaktisiddhanta Sarasvati. Puis, dans les années 1960, un disciple de ce dernier, A. C. Bhaktivedanta Swami Prabhupad, a fait connaître à l’Occident la pure tradition de la bhakti et instigué une renaissance de la dévotion à Krishna qui a vu croître et s’étendre un mouvement spirituel d’envergure mondiale. Or, ce sont la traduction et le commentaire de Bhaktivedanta sur l’ Ishopanishad , publiés il y a maintenant plus de quatre décennies, qui nous amènent à l’ouvrage de Pierre Corbeil, lui-même un érudit praticien et engagé dont les titres de compétences exceptionnels conviennent on ne peut mieux à la tâche entreprise.
Ce n’est que depuis peu que les érudits praticiens ont acquis leurs lettres de noblesse auprès des milieux universitaires. Pendant nombre d’années, les contributions de « croyants » étaient en effet tenues de facto pour subjectives, doctrinaires et privées du détachement nécessaire à la véritable érudition. Les raisons de cette récente ouverture débordent du cadre de cette préface, mais nous ne pouvons que nous réjouir du fait que cette reconnaissance accrue des praticiens ait facilité le travail d’auteurs aussi doués que M. Corbeil, que j’ai le plaisir de compter parmi mes collègues et confrères depuis les années 1970.
Si l’objectivité seule a jusqu’ici guidé mon propos, je me dois de faire état du langage sexiste qui ponctue par endroits les commentaires de Bhaktivedanta Swami Prabhoupad et que l’auteur a ici respectueusement conservé (bien que l’ Ishopanishad vise manifestement la libération de toutes les âmes, et non seulement de celles qui occupent un corps d’homme) ; du ton parfois mordant (Bhaktivedanta Swami Prabhoupad pouvait se montrer particulièrement virulent envers les athées, les scientifiques et les intellectuels matérialistes) ; et de l’absence d’explicatio

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