De vaccins douteux en variants vicieux, l adieu piteux aux « jours heureux » ? : Tome 2 : Juillet 2020-juillet 2021
245 pages
Français

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De vaccins douteux en variants vicieux, l'adieu piteux aux « jours heureux » ? : Tome 2 : Juillet 2020-juillet 2021 , livre ebook

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Description

Une suite à la « Chronique égocentrique d’un vieux gugusse épargné par le virus », publiée à l’été 2020, s’imposait-elle ? Pas fatalement… Mais rien n’est plus frustrant pour un « résistant » que de ne pas raconter sa guerre. Surtout s’il croit l’avoir gagnée. Au sortir du 1er confinement je considérais en effet qu’Emmanuel Macron s’était adressé à moi seul quand il s’était félicité « d’une première victoire sur le virus » ! Nous étions alors à la mi-2020 et « la vie d’après » s’annonçait radieuse… Impardonnable naïveté ! Le relâchement redouté par les autorités s’est vite produit malgré les campagnes de prévention. Et ce laxisme contagieux a logiquement incité le Coronavirus à prendre ses quartiers d’été. Avec les funestes conséquences que l’on sait : répétition des confinements, instauration des couvre-feux, saturation des hôpitaux et augmentation vertigineuse des décès !
L’arrivée des vaccins, début 2021, apporta une lueur d’espoir. Mais n’empêcha pas les contagions de flamber alors que nous pensions le virus à son terminus. D’où l’obligation d’ajouter à ma « Chronique » un second tome pour la période juillet 2020-juillet 2021. En me gardant bien de prédire, au vu de la « quatrième vague » amorcée, qu’il serait le dernier…

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 août 2021
Nombre de lectures 2
EAN13 9782312083230
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

De vaccins douteux en variants vicieux, l’adieu piteux aux « jours heureux » ?
Enrico Rhôna
De vaccins douteux en variants vicieux, l’adieu piteux aux « jours heureux » ?
Tome 2 : Juillet 2020-juillet 2021
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
Les droits d’auteur de cet ouvrage seront intégralement versés à l’Institut Pasteur pour la recherche médicale.
Illustration de la couverture : Iximus de Pixabay ( DR )
© Les Éditions du Net, 2021
ISBN : 978-2-312-08323-0
À Jeanine B, terrassée
par le Covid , et à mes amis
Anne M, Ignaki A, Jean - Louis S,
foudroyés dans l’année par le cancer.

À tous les chercheurs
qui, en un temps record,
ont créé les vaccins salvateurs.

« Ceux qui savent
ne parlent pas.
Ceux qui parlent
ne savent pas. »
Lao-Tseu
« Tao Tö King »

« Ceux qui ne savent rien
en savent toujours autant
que ceux qui n’en savent
pas plus qu’eux… »
Pierre Dac
« L’Os à moelle »
Préface
L ES QUATRE SAISONS D ’ UNE HYPOTHÉTIQUE RÉSURRECTION , DE CONFINEMENT EN COUVRE - FEU … ET RÉCIPROQUEMENT !
Une suite à la « Chronique égocentrique d’un virus épargné par le virus » ne s’imposait pas, vraiment pas ! Mais rien n’est plus frustrant pour un résistant de la première heure que de ne pas raconter la fin de sa « guerre ». Qu’il l’ait irrémédiablement perdue ou qu’il croit l’avoir momentanément gagnée…
En terminant, le 10 juillet 2020, ma « Chronique égocentrique » je pensais sincèrement être débarrassé du virus ! J’avais pondu plus 250 pages entre la fin de l’hiver et le début de l’été, ça suffisait à mon malheur ! Écrire tous les jours quelques poignées de lignes sur un germe inconnu de tous, mais mondialement dévastateur ne constitue pas, sauf à être masochiste, un exercice littéraire particulièrement exaltant et jouissif. Même si durant ce printemps hors du temps, durant cet incroyable confinement, je n’ai à aucun moment été infecté par la répugnante bestiole. Répugnante, mais surtout invisible et insaisissable ce qui ajoute à la difficulté de l’exercice narratif. Mais comme j’avais eu l’outrecuidance de me convaincre qu’il fallait un diariste de mon acabit, c’est-à-dire totalement incompétent sur le plan médical, pour laisser aux lecteurs, aux historiens et épidémiologistes des siècles à venir une trace « primaire » de la pandémie je me suis auto-piégé, prisonnier volontaire d’un devoir de mémoire que rien ni personne n’exigeait à l’exception de mon incurable et secrète mégalomanie !
Quotidiennement et laborieusement, entre le 5 mars et le 10 juillet 2020 j’avais donc sévi, précédant de 12 jours l’annonce officielle du « grand enfermement » par le Président de la République le 17 mars. Dans le feu de l’inaction totale en ce qui me concerne, j’avais prolongé légèrement ma période d’observation au-delà du 11 mai, date à jamais inoubliable de la fin du maudit confinement. Tout en me réjouissant de cette libération, j’avais alors cru bon d’ajouter à mon journal un « épilogue provisoire » en date du 14 juin à la suite d’une nouvelle déclaration solennelle d’Emmanuel Macron se félicitant « d’une première victoire sur le virus » . Méfiant malgré ces belles et anesthésiantes paroles présidentielles j’ai ensuite attendu la fin de l’état d’urgence sanitaire décrétée le 10 juillet pour baisser la garde, ranger ma plume et me sentir pleinement soulagé ! La vacance du pouvoir de nuire du Coronavirus était attestée, il n’y avait aucune raison valable pour que les Français ne partent pas eux aussi en vacances. Dont acte… et grave erreur !
Oui énorme et tragique erreur, car le relâchement post-confinement tant redouté par les autorités politiques et médicales ne s’est pas fait attendre malgré toutes les campagnes publicitaires nous incitant à la prudence, au respect des gestes barrières, à l’évitement des grands rassemblements, au port du masque, au lavage des menottes, au refus des embrassades et autres attouchements suspects. Tristes consignes, mais il en allait de notre responsabilité.
Le pari était osé ! Sans vouloir s’autoflageller, on s’aperçut rapidement que nous n’étions pas très motivés pour le gagner ! À notre corps défendant et en toute impunité, le Coronavirus avait bel et bien pris, en notre compagnie, ses quartiers d’été… Et comptait bougrement en profiter. D’où cette suite anecdotique, non pas au jour le jour comme précédemment, mais à la « petite semaine », que je m’autorise. D’aucuns trouveront superfétatoire cet interminable récit intime d’une pandémie qui nous conchie et qui de nos comportements se rit ! Ils auront raison. Qu’ils me pardonnent, passent leur chemin, et me laissent à mes radotages de vieux gugusse…
1. L’été de tous les déboussolés
Avant de reprendre le fil chronologique de la triste saga du Coronavirus aux premiers jours de l’automne il convient se remettre en tête les hauts faits de l’été si l’on veut comprendre pourquoi nos espérances d’en terminer avec le virus se sont envolées avec les feuilles mortes. L’éphéméride de ce doux répit n’a pas la prétention d’être exhaustif, le cheminement qu’il propose n’a qu’une seule utilité : attester que nous avons repris goût avec modération à notre petite vie . Fin juin nous avons accompli notre devoir électoral pour le second tour des élections municipales, quasiment trois mois après le 1 er tour ! Jamais scrutin n’avait été aussi étalé et les abstentionnistes aussi nombreux. Fallait s’y attendre !
Tout comme il fallait s’attendre à ce que le Covid-19 nous oblige à rendre le masque aussi obligatoire dans les lieux clos que le maillot de bain sur les plages non naturistes. Alors que la mesure était prévue pour le 1 er août, le Premier ministre demande son application pour le lundi 20 juillet. Il n’a pas osé l’imposer pour le samedi 18, jour de la Saint-Frédéric donc le dicton aurait pu susciter l’hilarité : « À la Saint Frédéric , tout est vert, tout est nids, plantes, bêtes et gens sourient. » Plaisanterie mise à part, cette nouvelle précaution s’explique par le taux de reproduction du virus qui est repassé au-dessus de 1 au niveau national, avec des scores inquiétants en Bretagne (2,62) ou encore en Provence-Alpes-Côte d’Azur (1,55). Comme par hasard des hauts lieux de fréquentation touristique. Chez nous, en Occitanie, les touristes doivent être plus sains ou plus respectueux des règles puisque le taux de reproduction n’est que de 1. Ni plus ni moins.
Malgré ce score acceptable pour la région où on ne compte que 55 personnes hospitalisées dont 11 en réanimation de nombreux maires, à la suite de celui du Grau-du-Roi, exigent le port du masque en ville. Ce n’est pas encore le cas à Montpellier, mais ça ne saurait tarder. Là où en revanche on semble s’en foutre effrontément c’est en Lozère. À la surprise générale, 10 000 jeunes ont déboulé le samedi 8 août sur un terrain agricole pour y organiser une rave-party géante ! Les gendarmes mobilisés singent drolatiquement ceux qui étaient sous les ordres de Louis de Funès pour traquer les culs-nus dans le golfe de Saint-Tropez, mais à la Préfecture de Mende ce remake n’amuse personne ! Sans être particulièrement informé de ce happening en Lozère le professeur Delfraissy, Président du Conseil scientifique ne tergiverse plus dans Le Journal du Dimanche daté du 9 : « Le port du masque à l’extérieur va s’imposer ». Selon le sondage publié dans les mêmes pages, 64 % seraient d’accord et 36 % encore opposés à l’obligation. La proportion à Montpellier doit être la même, mais le nouveau maire socialiste Michaël Delafosse décide d’appliquer la mesure de protection sur une grande partie de la ville. Ce qui comble d’aise Jean Castex lors de sa visite le lendemain au CHU de la ville qui fête discrètement les 800 ans de sa faculté de médecine. L’anniversaire ne pouvait pas tomber plus mal ! Et comme le deux poids-deux mesures serait mal vu Saint-Roch, le patron de ville, se voit privé de son traditionnel défilé à travers les rues de la cité le 16 août ! Pas de dérogation pour le « guérisseur de la peste », la loi est dure, mais c’est la loi !
Le sport n’est pas plus à la fête. En ouverture de la saison rugbystique, mon petit groupe de supporters est certes invité à assister à la rencontre Montpellier – Aurillac, mais ce sera en comité restreint. Une seule tribune a été ouverte aux abonnés du club sagement répartis et dûment masqués. Sur pelouse les joueurs doivent nous tro

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