Voyages poétiques au travers du temps
49 pages
Français

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Voyages poétiques au travers du temps , livre ebook

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Description

Ce livre est un voyage au travers des moments de vie de l’auteur, sous forme poétique. Il y aborde les sujets de l’amour, du désespoir, de la peur... il retranscrit des tranches de vie de 1940 à nos jours, des moments qu’il a ressenti fortement, une balade documentée et vécue qu’il ne faut pas manquer.

Informations

Publié par
Date de parution 23 janvier 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312030456
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0012€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Voyages poétiques au travers du temps
François Eva
Voyages poétiques au travers du temps
Entre bonheurs et malheurs, souffle le vent de la vie
Beauté, amour, interrogations et tragédies…





LES ÉDITIONS DU NET
22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes



















© Les Éditions du Net, 2015
ISBN : 978-2-312-03045-6
Table des écrits
Table des écrits
Écrit en pensant à eux
En souvenir des temps heureux
La belle et le nabot
Hésitations amoureuses
Beauté du soir
Autrefois, un amour d’adolescent
Je ne partirai pas seul
La besace de la vie
Le petit nigaud
L’étranger
Mort en hiver… il y a longtemps…
L’Etoile de Noel
La romance de décembre
L’accordéoniste de Périgueux
Favelas
La petite fille au grand cœur
Violette d’hiver
Ce matin là
La fontaine de l’amour retrouvé
La légende de la font du chat
Le goût du sang
Les Judas
Doute…… Dieu nous entends tu ?
Vivre digne
La naïade qui savait danser
Et si l’amour nous faisions
La rencontre
La fête d’été au village
En ce siècle qui commence, rien ne change
Je t’aime mon chien
Salut toi la faucheuse
La complainte funebre du crapaud
Les miséreux
Je t’ai écouté, toi l’inconnu du nouvel an
Avancer toujours avancer
Confession posthume
Mystère de la vie et de la mort
L’adieu à l’amour
Derrière mes paupières closes
Écrit en pensant à eux
Pour mes parents : Francois et berthe Meynard+
Ma grand mere Louise Bouyer+Anna Boyer+
Mes enfants
Patrick Meynard, mon fils
Karine Meynard, ma fille
Leur mere, mon ex femme
Nicole Meynard
Mes petits enfants
Jeremy Meynard
Fiona Tomicki
Axel Thomas
Alicia Thomas
Jean-Francois Thomas, mon gendre
Ma tante : Henriette Dubos
Mon oncle : Robert Dubos+
Ma voisine : madame Beaugier Julie
Son epoux : Maurice Beaugier+

Mes cousins
Bernard, Pierre, Josette, Claudette et leurs enfants
Mes amis :
Valerie Meynard
Raph Bern
Lydie Joyeux
Frederic Frampier
Isabelle Ternois
Sophie Nadesja
Tara Amara
Corinne Gamba et Luis Barragan de Haro
Johanna Rousseau
Julie Huguenin et sa famille
Eva Ventadou et sa famille
Daniel Geoffroy, son épouse
Christian ponts, Georgette et leurs enfants et petits enfants
Tous les autres…
Et tous les habitants de Villeverneix, Neuvic, Vallereuil 24190 Neuvic
E N SOUVENIR DES TEMPS HEUREUX
Il n’y avait pas de fenêtre à notre maison
Seulement une porte massive posée sur des gonds
Et fermée par de solides varrouils scellés dans le béton !!
L’hiver on n’y voyait pas clair mais à quoi bon !!!
Dans l’âtre profond où pendait la lourde crémaillère,
A laquelle s’accrochaient de pesantes marmites en fonte
Tout le jour brillaient les flammes des bûches de "chatan"
Dont la lumière rougeâtre éclairait les poutres noires du plafond..
Il y avait deux lits avec leurs tables de nuit, une vieille armoire
Et un buffet fait maison où l’on rangeait casseroles, assiettes
Et torchons… sur l’évier, le seau et son godet, une vieille casserole,
Peu de choses, mais le bonheur des pauvres : amours et partage !!
L’hiver nous mettions des chiffons sous la porte pour arrêter la bise
Qui secouait avec rage la vieille maison et refoulait vers l’âtre
La fumée qu’elle empêchait de fuir par le conduit de suie noirâtre..
Ce n’était point agréable, mais cela ne durait que le temps d’une rafale..
La veille de Noël mon père mettait sur les landiers, posés à même les barres
Un énorme tronc de chêne sensé brûler le temps des fêtes à la gloire
De la naissance de l’enfant Jésus comme disait ma grand mère…
La soupe avalée, nous nous mettions en cercle autour de la cheminée…
Mon père assis dans le cantou, roulait sa cigarette, puis l’allumait
Précautionneusement avec une brindille enflammée, il fallait allumettes économiser..
Ma grand- mère pendant ce temps me contait des histoires qui me terrorisaient
Et ma mère sur sa vieille chaise percée lisait un magazine qu’on lui avait prêté…
Ainsi passait la vie au chaud dans notre petite maison des bonheurs simples
Dans une atmosphère de tendresse, celle que seuls les gens humbles connaissent…
C’était en 1945, au dehors le canon grondait encore, la fin de la guerre était proche
Mais nous dans notre chaumine bien close elle paraissait n’être qu’un mauvais songe !
Je ne sais pourquoi aujourd’hui je conte cette histoire… non par nostalgie
Mais parce qu’en moi elle est inscrite à l’encre indélébile et que peut être,
Parce qu’à d’autres qui ne connaissent que des bonheurs factices,
J’ai voulu porter le témoignage pas si lointain où l’on était heureux avec pas grand chose !!!
L A BELLE ET LE NABOT
Je l’ai croisée par hasard
En traversant le boulevard
Qui longe le fleuve Hasard
Où les photographes d’art
Jonglent avec la lumière du soir…
Elle marchait avec classe sur des talons aiguilles
Qui mettaient si bien en valeur la finesse de ses jambes
Ses déhanchements qui rythmaient si bien sa démarche
Sensuelle, la beauté de ce corps de la perfection si proche..
Mon dieu qu’elle était belle, avec ses yeux brillants comme des rubis
A peine soulignés par un maquillage aussi discret que joli,
Ses seins parfaits que l’on ne pouvait s’empêcher de voir danser dans le petit nid
Douillet de son corsage juste entrouvert pour le plaisir de nos yeux éblouis.
Je l’ai suivi un instant, puis elle a disparu au coin d’un immeuble
Gris, triste et sans âme, dans une rue sombre et inquiétante…
Qu’elle a du éclairer de sa somptueuse et voluptueuse beauté..
Mais la rue était vide et mon cœur, mon pauvre cœur troublé..
Parfois quand la vie me joue des tours, que le destin s’acharne
Sur ma carcasse avec méchanceté, que pleuvent les sarcasmes
Sur ma démarche boiteuse et mon dos voûté, je ne sens point la colère
Mon esprit s’évade derrière la silhouette parfaite d’une jeune femme si belle..
Et mon esprit en oublie sa profonde détresse et ma vie de nabot faite pour être moquée !
H ÉSITATIONS AMOUREUSES
Arrête, ne fuis plus, il te faut faire face
Ne plus reculer et s’armer de courage.
Cesse de la boire des yeux, de tourner autour d’elle,

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