La Nouvelle méthode anti-âge
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La Nouvelle méthode anti-âge , livre ebook

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Description

Vivre plus longtemps et en pleine forme, au mieux de nos performances physiques et intellectuelles, voilà ce que propose, dans ce livre, Christophe de Jaeger. Chacun peut faire sa révolution anti-âge. Pour cela, changeons de regard sur nous-mêmes pour mieux faire fructifier notre capital santé. Une nouvelle médecine, fondée sur la prévention et l’attention à l’équilibre de chacun, vise à améliorer durablement son bien-être. Stress, alimentation, activité physique : des gestes santé, accessibles à tous, peuvent permettre de vivre mieux au fil des années. Voici comment mettre toutes les chances de son côté pour continuer longtemps à profiter de la vie. Le docteur Christophe de Jaeger est gériatre et gérontologue, chargé d’enseignement à la faculté de médecine de Paris. Il est un des pionniers de la lutte contre le vieillissement, fondateur et président de l’Institut européen du vieillissement, de la Société française de médecine et physiologie de la longévité et du centre médical européen Santé et Longévité.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 avril 2008
Nombre de lectures 16
EAN13 9782738193759
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

© ODILE JACOB, AVRIL 2008
15, RUE SOUFFLOT, 75005 PARIS
www.odilejacob.fr
EAN 978-2-7381-9375-9
Le code de la propriété intellectuelle n'autorisant, aux termes de l'article L. 122-5 et 3 a, d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentation ou réproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite » (art. L. 122-4). Cette représentation ou reproduction donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Ce document numérique a été réalisé par Nord Compo
À ma famille
Introduction

Depuis mon plus jeune âge, je me suis posé cette question : « Pourquoi certaines personnes semblent-elles, à 60 ou 70 ans, plus jeunes et plus dynamiques que d’autres à 40 ou 50 ans ? » Cette interrogation s’enracine dans mon histoire. Mes parents m’ont eu tardivement et je suis le dernier de leurs quatre enfants. Lorsque j’avais 8 ans, à la sortie de l’école, j’apercevais les parents de mes camarades et je réalisais la différence d’âge qui les séparait des miens. Mes copains pensaient parfois que je vivais avec mes grands-parents. Au début, cela m’a surpris et même blessé. Peu à peu, j’ai compris que l’âge de mes parents n’avait pas grande importance. Il constituait même un avantage, puisque les années leur avaient permis d’acquérir une plus grande expérience de la vie, sans les limiter en aucune manière dans leurs activités physiques ou intellectuelles.
C’est à cette époque que j’ai commencé à m’interroger sur la véritable valeur de l’âge. Mon regard s’est tourné vers les adultes dont j’ai observé plus attentivement les comportements. Vers 15 ans, je savais déjà que l’âge inscrit sur nos papiers d’identité ne reflète en rien notre âge réel, et qu’il s’agit sans doute de la plus profonde inégalité qui puisse exister entre les humains. Cette prise de conscience fut à la fois une énigme et un révélateur.
Notre « force de vie » : voilà ce que nous avons de plus précieux. Pourquoi commence-t-elle à s’étioler dès 30 ans chez certains individus, alors que d’autres la conservent intacte jusqu’à un âge très avancé ? Cette force de vie « abîmée », physiquement ou intellectuellement, ne les empêche pas de vivre longtemps, mais avec les béquilles que constituent les traitements médicaux au long cours. Pendant ce temps, les autres, ceux qui ont gardé leur énergie, leur curiosité, leur désir, traversent les années sans dommages apparents jusqu’à ce que, d’un coup, leur vie se brise. Un de mes amis m’a confié récemment : « Mon père vient de nous quitter à l’âge de 85 ans, et j’ai l’impression de ne l’avoir jamais connu vieux. »
Ces constatations, glanées au fil des années, m’ont amené à réfléchir sur l’essence de l’être. En cherchant une solution à l’énigme, j’ai peu à peu pris conscience de la voie professionnelle que je désirais emprunter. Je voulais percer ces mystères, afin d’essayer de trouver le moyen de rendre à ceux qui en ressentent l’envie et le besoin des années supplémentaires de vie, et non de « survie médicalement assistée ».
J’ai eu la chance de voir mes parents vivre jusqu’à un âge avancé. Mon père, né en 1908, était sculpteur médailleur, lauréat du grand prix de Rome. Ma mère, née en 1914, était danseuse et maître de ballet. Ils exerçaient donc tous deux une activité quasiment dénuée de protection sociale. Ils ont toujours su qu’ils devraient travailler jusqu’à un âge très avancé. Cela ne leur a pas posé de problème car leur métier était, pour chacun, une passion. Mon père a sculpté son dernier monument à plus de 80 ans. Il est décédé peu de temps après son inauguration. Ma mère a continué à enseigner la danse jusqu’à 74 ans. Lorsque j’allais la voir entre deux leçons, j’observais les jeunes femmes qui sortaient, exténuées, pendant qu’elle s’apprêtait à donner son cours suivant sans avoir l’air fatigué. Je ne pouvais m’empêcher de m’interroger sur ce qui séparait ma mère de ces jeunes femmes. Elle aurait volontiers continué à pratiquer son art jusqu’à son dernier souffle si elle n’avait pas été obligée de mettre un terme à sa carrière pour des raisons familiales.
J’ai donc commencé très tôt à réfléchir aux mécanismes mystérieux de ce vieillissement porteur de tant d’inégalités. Lorsque j’ai été en âge de choisir un métier, j’ai opté pour une carrière scientifique, mais j’hésitais encore entre la médecine et la biologie. André Lwoff, l’un des rares Français à avoir obtenu le prix Nobel de médecine (en 1965, en même temps que Jacques Monod et François Jacob), faisait partie des amis de mon père. J’ai pu lui exposer une journée entière mes interrogations. Il m’a conseillé de devenir d’abord médecin afin, disait-il, de ne jamais me retrouver dans la même situation que Pasteur, inventeur d’un principe révolutionnaire, le vaccin, qu’il n’avait pas le droit d’appliquer, car il n’était pas docteur en médecine.
Je me suis donc lancé d’abord dans des études médicales que j’ai suivies avec enthousiasme. Ce fut pour moi une période merveilleuse, illuminée notamment par la découverte de l’extraordinaire fonctionnement physiologique de l’être humain. Mais la physiologie n’est enseignée qu’au cours des deux premières années de la formation médicale. Ensuite, le programme passe aux « choses sérieuses » : l’étude des maladies. J’ai vécu toute cette seconde période de mes études en étudiant les pathologies, mais toujours au travers du « filtre » du vieillissement et surtout des différences considérables entre les êtres face au vieillissement. Lorsque j’ai dû choisir une spécialité, je me suis tout naturellement tourné vers la gériatrie, spécialité médicale ayant trait aux maladies du vieillissement.
Cependant, cela ne me satisfaisait qu’à moitié car cette spécialité médicale, si elle s’intéresse aux personnes âgées, ne se penche que sur la prise en charge des maladies liées à l’âge. Toute idée de prévention réelle en est quasiment absente. Les patients que suivent les gériatres sont porteurs de pathologies souvent très anciennes, qu’il est impossible de guérir. Tout au plus peut-on soulager les symptômes et gérer les handicaps. Cette pratique ne correspondait pas vraiment à mes attentes de prévention active. Je me suis donc lancé, parallèlement à ma pratique de médecin gériatre, dans des études de biologie, à la faculté des sciences de Paris. J’ai choisi, bien sûr, la biologie cellulaire et me suis spécialisé dans les mécanismes du vieillissement. J’ai plongé avec passion dans la génétique, les cultures de cellules… À partir de ce moment-là, j’ai toujours vécu entre ces deux univers : la pratique médicale hospitalière et l’étude des mécanismes biologiques du vieillissement. C’est ce qui m’a permis de rester fidèle à mes désirs d’adolescent.
La pratique de la gériatrie m’a conduit à voyager. J’ai participé à d’innombrables congrès dans différents pays. J’y ai rencontré des centaines de conférenciers dont certains m’ont beaucoup appris. Peu à peu, comme on réunit les morceaux épars d’un puzzle, j’ai construit mon propre modèle. La médecine de la longévité est née de ce long parcours. Le centre au sein duquel nous pratiquons, aujourd’hui, cette véritable médecine de prévention est unique au monde.
La médecine de la longévité n’a rien d’une démarche égoïste. S’occuper de soi, c’est avant tout la meilleure façon de se donner toutes les chances de pouvoir continuer, longtemps, à s’occuper des autres, des proches, de ceux qu’on aime… Mais c’est également une façon, plus tard, beaucoup plus tard, de réduire au maximum ses propres chances d’invalidité et donc d’être dépendant des autres.
 
C’est donc une démarche très généreuse, qui ne consiste pas seulement à traquer, chaque matin, dans son miroir, l’évolution des rides qui peu à peu se creusent, révélant au regard de tous la marque des ans. Aujourd’hui, les techniques « anti-âge » sont tout entières tournées vers le souci esthétique, voire cosmétique. La médecine de la longévité dépasse largement ce cadre superficiel. Elle prend en compte ce qui fait de chaque individu un être unique, au fonctionnement physiologique et métabolique particulier. Elle essaie de rétablir et de conserver l’équilibre singulier responsable de la santé. C’est cette approche novatrice que je vous propose de découvrir à présent.
Chapitre premier
L’âge n’est pas une fatalité !

Depuis le début du XX e  siècle, les habitants des pays industrialisés ont gagné plus de vingt-cinq ans d’espérance de vie, autant qu’au cours des cinq millénaires précédents. Aujourd’hui, nous pouvons espérer vivre jusqu’à un âge avancé. Une question se pose alors : que faire pour que ces années supplémentaires ne soient pas affectées par les dégradations inhérentes à l’âge ? Comment freiner, voire inverser dans certains cas, le processus de vieillissement afin de conserver sa santé et ses facultés le plus longtemps possible ? Pour que les médecins puissent aborder le vieillissement et le soigner de la même manière que les maladies, il faudrait qu’il relève de la pathologie. Certes, le vieillissement fait le lit de la maladie dans la mesure où il fragilise l’organisme. Mais en lui-même, on ne peut pas aujourd’hui le considérer comme une manifestation pathologique. Il s’agit d’un processus physiologique qui touche l’ensemble de notre population.
Mais on peut également, philosophiquement, considérer le vieillissement comme étant LA maladie originelle, qui nous fait vieillir et qui favorisera par la suite l’émergence des autres maladies, dont la médecine de soins se chargera.
Pour d’autres scientifiques, le déclin progressif de nos fonctions serait programmé, car indispensable à l’évolution et à la survie de l’espèce humaine. Nous ne sommes sur terre que pour un bref instant, afin de mélanger nos pat

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