191
pages
Français
Ebooks
2019
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Ebook
2019
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Publié par
Date de parution
05 mars 2019
Nombre de lectures
3
EAN13
9782897930325
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
2 Mo
Publié par
Date de parution
05 mars 2019
Nombre de lectures
3
EAN13
9782897930325
Langue
Français
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2 Mo
L’édition originale de cet ouvrage a été publiée sous le titre PLAYING IT BY HEART
Taking Care Of Yourself No Matter What
© 1999 Melody Beattie Avec l’autorisation de Hazelden Center City, Minnesota (É.-U.)
Conception de la couverture : Jean-François Szakacs
Tous droits réservés
© 2001, Éditions Sciences et Culture Inc. (paru sous le titre Agir avec son cœur )
Dépôt légal : 1 er trimestre 2019
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
ISBN 978-2-89793-031-8
ISBN Epub 978-2-89793-032-5 567, rue de Bienville Boucherville (Québec) J4B 2Z5 Téléphone : 450 679-1933 www.beliveauediteur.com admin@beliveauediteur.com
Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC – www.sodec.gouv.qc.ca.
Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du Canada.
Reproduire une partie quelconque de ce livre sans l’autorisation de la maison d’édition est illégal. Toute reproduction de cette publication, par quelque procédé que ce soit, sera considérée comme une violation du copyright. Tous droits de traduction et d’adaptation réservés.
Toute reproduction ou utilisation d’un extrait du fichier Epub ou PDF de ce livre autre qu’un téléchargement autorisé par l’éditeur constitue une infraction aux droits d’auteur passible de poursuites pénales ou civiles.
Remerciements
Je voudrais d’abord remercier Dieu, ma Puissance supérieure, pour tous ses bienfaits et ses grâces, et pour m’avoir aidée à écrire ce livre.
Les personnes suivantes méritent plus que des remerciements. Elles méritent une médaille.
Ma mère, pour tout ce qu’elle a enduré, pour ses cadeaux, pour son amour et sa sollicitude de tous les instants, et pour m’avoir mise au monde et m’avoir aidée jusqu’à la maturité, quel que soit le sens qu’on donne à ce mot.
Mon père, pour ses cadeaux et son amour, et pour avoir bien voulu relever le défi d’être mon père.
Mes enfants qui vivent maintenant aux quatre vents, pour leur appui inestimable, leur encouragement et leur amour : Shane, Nichole, John et sa famille – Jeanette, Brandon et Courtney.
Kyle Mathews, mon meilleur ami et ex-associé dans la librairie (qu’elle repose en paix), pour m’avoir appuyée, encouragée, stimulée, bousculée, inspirée, validée tous les jours, parfois toutes les heures, et pour avoir cru en moi et à ce livre tout en subissant mes récriminations et mes lamentations quotidiennes. « Contente-toi d’écrire des petites histoires, disait-il constamment. À la fin, elles formeront un tout. »
Francisco, pour ses prières et son soutien spirituel, et pour m’avoir présentée au Babalawo.
Le Babalawo, pour m’avoir ouvert son cœur et pour tout ce qu’il m’a appris.
Louie, pour avoir cru en moi et m’avoir aidée à mettre au monde ce livre.
Les Bodine – Mae, Echo, Michael, Katie, Bianca, et mon merveilleux filleul, Blake – pour leur amour, leur appui et leur amitié indéfectible.
David, pour avoir été le père de mes enfants et pour avoir accepté de m’en apprendre sur ma codépendance.
Scotty, pour son amour et pour tout ce qu’il m’a enseigné.
Andy, pour sa patience et sa détermination à m’apprendre à sauter en parachute – et tout le personnel du Skydive Elsinore.
Michael, pour m’avoir initiée au parachutisme.
Becky, Karen, David, Joe, Vickie, Clay, et tout le personnel chez Hazelden Information and Educational Services, pour m’avoir accueillie de nouveau à bras ouverts, de même que pour leur patience, leur foi, leurs compétences, leur intégrité et leur dévouement. Nous avons fait un véritable travail d’équipe et je suis honorée d’en faire partie.
Enfin, à Ann Poe et Elizabeth Poe pour l’apport, à la onzième heure, de leurs grandes compétences en révision et en édition, et pour m’avoir encouragée à plus d’une occasion alors que nous tentions à la course de terminer ce livre.
Dédicace
J’imagine que plusieurs lecteurs sautent la page de dédicace sans la lire, à moins que l’auteur ne les ait informés que leur nom y apparaîtrait, épelé correctement. Pour un auteur/écrivain encore légèrement (j’espère et je crois sincèrement que le mot légèrement est celui qui s’applique ici ; en général c’est le cas, dépendant de l’heure de la journée où vous me rencontrez) névrosée et encore codépendante, la page de dédicace est une tâche énorme.
Si je saisis bien pour qui j’écris, je m’exprime plus clairement ; plus important encore, je sais comment je vais exprimer ce que j’ai à dire ; et le plus important, j’ai une raison de plonger dans les charbons ardents de l’anxiété, de la peur, de la confusion, de l’auto-accusation, de l’ego, de l’humeur changeante, de la paresse, des voix accusatrices du passé, de la tendance à s’attarder aux distractions et aux problèmes des autres, de l’apathie, de l’insécurité, du manque de communication et de la pensée confuse que la plupart des auteurs doivent s’efforcer d’affronter pour écrire un livre.
Il y a longtemps, lors d’une foire à Stillwater, Minnesota, j’ai assisté à une course de porcs. Des petits porcelets étaient lâchés au début d’une piste semblable à une piste pour courses de chevaux, mais plus courte. Un plat de biscuits Oreo motivait ces porcs à s’élancer de la barrière de départ, à courir vite et à compétitionner les uns contre les autres. Le gagnant raflait tout. Bien que les raisons qui faisaient courir ces porcs étaient peut-être plus complexes et influencées par d’innombrables forces, ces animaux sont simples. Ils croyaient qu’ils couraient parce qu’ils voulaient les biscuits et c’était suffisant pour eux. D’un niveau plus subtil mais profondément spirituel, c’est ce que je fais en imaginant mon lecteur éventuel, celui auquel je dédie le livre.
Après avoir écrit onze livres, incluant celui-ci, et autant de dédicaces, je commence à manquer de candidats.
En cherchant la clé qui déclencherait l’écriture de ce livre, je suis tombée sur la Grosse Femme dans le livre Franny et Zooey , de J. D. Salinger. Franny était une actrice qui ne voulait plus jouer. Elle ne voyait pas pourquoi elle devrait consacrer sa vie à une carrière qu’elle considérait maintenant comme égoïste et vide de sens.
Son frère Zooey tentait de la convaincre qu’elle ne travaillait pas dans le domaine des arts pour elle-même, elle le faisait pour son public.
« La seule préoccupation d’un artiste doit être de viser une certaine perfection, à sa manière, non à celle d’un autre. Tu n’as pas le droit d’avoir de telles idées, je te le jure », dit Zooey.
Puis, Zooey a rappelé à Franny ce que leur frère Seymour leur avait enseigné de son vivant – Seymour s’était suicidé depuis – alors que tous trois, Zooey, Franny et Seymour, jouaient ensemble dans une émission radiophonique hebdomadaire.
La leçon datait d’un jour où Seymour avait dit à Zooey de cirer ses chaussures avant l’émission de radio. Zooey était furieux. Il a dit à Seymour que le public était crétin, que l’annonceur était un crétin, que les commanditaires étaient des crétins et qu’il ne cirerait certainement pas ses chaussures pour eux, car de toute façon, personne ne pouvait voir ses chaussures. Seymour dit alors à Zooey de cirer ses chaussures pour la Grosse Femme.
Zooey ne savait pas très bien qui était la Grosse Femme, mais il s’imagina une personne assise toute la journée sur son balcon, chassant les mouches en écoutant la radio à tue-tête du matin au soir. Il imagina qu’en plus elle avait probablement le cancer. Alors, à partir de ce jour et les suivants, il cira ses chaussures pour elle.
Franny s’est souvenue du jour où Seymour lui avait dit d’être drôle pour la Grosse Femme. Franny ne savait pas non plus qui était la Grosse Femme. Elle imagina une femme aux grosses jambes, assise sur une chaise en rotin, écoutant la radio en se remettant de son cancer.
« Je vais te révéler un terrible secret – Dis, tu m’écoutes ? dit Zooey. Il n’y a personne qui ne soit pas la Grosse Femme de Seymour. Tu ne le sais pas ? Tu ne connais pas encore… ce secret ? Et, ne sais-tu pas – écoute-moi bien – ne sais-tu pas qui est vraiment la Grosse Femme ?… Ah ! Mon amie… C’est le Christ lui-même. »
La Grosse Femme est immédiatement devenue la clé, ma candidate gagnante, et mon plat de biscuits Oreo.
Je lui dédie ce livre.
Rendez-vous avec le destin
La première histoire que je vous raconterai est celle du jour où mon « bracelet du destin » s’est brisé, ce que cela a représenté pour moi et pourrait peut-être signifier pour vous.
Je me trouvais dans un de ces endroits où on lave soi-même sa voiture, à Espanola, au Nouveau-Mexique. J’observais Scotty, où plut