Un Escalier...
91 pages
Français

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Description

Je le promets... Je le jure, je remarcherai !


Élisabeth est une jeune femme promise à un brillant avenir. Une marche « loupée » et tout s’arrête... En partie paralysée en pleine fleur de l’âge, elle se trouve confrontée à une toute autre vie que celle qu’elle avait prévue. Au travers de cet événement marquant, c’est toute une vie qui bascule.


Malgré tout, une promesse... Celle de remarcher. Un témoignage fort où l’impossible devient possible et où les combats que nous menons nous apprennent à devenir un Autre...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 26 juillet 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782368327135
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Un Escalier…
Autobiographie








































La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, du contenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur de certains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu'ils produisent à la demande et pour le compte d'un auteur ou d'un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité.
Élisabeth Lafont





Un Escalier…
Autobiographie


















Du même auteur
Les Millanois , Histoire et généalogie familiale sous la Révolution, Éditions LUGD, 1993.
Croquis , en collaboration avec Isaure de Larminat, peintre-graveur, Livre d’artiste numéroté. Tiré sur papier vélin numéroté de 1 à 170, Édition L’E, 2010.
De l’Ombre à l’Aurore , recueil de nouvelles, Éditions Langlois Cécile, 2013.
Espoir , recueil collectif de poésie, Éditions Langlois Cécile, 2014.
Le monde de L’Espoir , concours « Plumes de poètes », Éditions Langlois. 2014.
Si j’étais , portraits chinois sous forme de coloriages, autoédition, 2014.
Présence , poèmes illustrés, Éditions Langlois Cécilé, 2015.
La Chanson de Karly , collection « Les Humanités de Zavator », en partenariat avec l’UERA (Union des Écrivains de la Région Rhône-Alpes-Auvergne), droits reversés à l’association « le Blé de l’Espérance », Éditions L.G.O., 2016.
Le Blé en Herbe , collection « Les Humanités de Zavator », en partenariat avec l’UERA, Éditions L.G.O., 2016.
L’Almanach des Écrivains du Lyonnais , Éditions L.G.O., 2017.
Un temps aux Écrivains , anthologie littéraire, Éditions L.G.O., 2018.
Zavator : To Go Togo , collection « les Humanités de Zavator », en partenariat avec l’UERA, Éditions L.G.O., 2019.


Accompagnement à la publication :
Ma France à vélo , Catherine Liévin, Éditions La Forestière, 2011.
Mémoires et vie d’un légionnaire , Lucien Durand, éditié à compte familial, 2012.
Lié à moi , Martine Velbert, autoédité, 2012.
L’En-Ville , Stéphane Belin, en cours, 2019.








Rien qu’un retour sur le mot, un couperet qui tombe, le cœur qui bascule, « Incompréhension, impossible »… Rien que le devoir de se battre, Désir de vivre…

















Avant-propos

Amis Lecteurs !
Certains, commençant un livre, aiment partir en solitaire et découvrir page après page le chemin qui se déroule devant eux pour se faire leur propre idée de la découverte.
D’autres souhaitent être accompagnés avant, connaître quelques éléments qui les guideront sur une route qu’ils entrevoient et qui peut leur paraître difficile. Ils l’ont connue, rencontrée ou la découvrent ! Mais leur cœur a besoin d’être rassuré.
Ainsi est la vie que j’ai menée et que je raconte ici. Partie entourée mais aimant voyager, j’ai parcouru des déserts à nuls autres pareils. Déserts de pierres, de sable, vallées de larmes ou de torrents. Plusieurs fois, j’ai cru me perdre. Plusieurs fois, j’ai entrevu des précipices. Plusieurs fois, j’ai traversé des tunnels sans fin, à en perdre la raison.

Comme le dit Grand Corps Malade :
« Quand tu voulais faire du sport mais qu’tu t’es bien planté
Un stylo, des métaphores, ça peut faire un beau plan B
……………………………………………………………..
Parce que, la vie, c’est une obligation d’s’adapter sans trembler
Que c’est l’art des seconds choix, des autres options et des plans B ». 1

Que vous aimiez voyager en solitaire ou accompagné, pour moi qui ai vécu cet « accident », la fin de l’histoire sera la même. Mais elle a changé mon regard sur la vie et certains événements ou comportements. Je suis devenue « Une Autre » ! Rien ne sera comme « avant » ! La vie a été une obligation de m’adapter à chaque instant, de choisir autre chose, de faire des seconds choix et des plans B.
Que je sois à côté de vous, derrière ou devant durant ce voyage difficile, votre cœur aura souri, changé, aimé, regardé autrement s’il ne le faisait déjà avant. Il aura croisé le mien, compris ou non, détourné le sien ou non. Il aura vu ou non cette vie qui basculait, entendu ou non mon cœur crier sa souffrance. Il aura pleuré sur mon regard qui se noyait. Il aura compris ma persévérance et ma volonté insolentes pour me battre encore et toujours.
Si j’ai souhaité prendre dans certains cas de la distance, c’est volontairement. Comment raconter des situations insupportables et que vous devinerez vous-même ?
J’ai avant tout crié mon envie insensée de vivre, d’être debout et qui ne m’a jamais quittée. J’ai voulu rester « la même » au mépris de certains. J’ai hurlé pour marcher et pour me relever ! « J’ai juré ! ». ç a et rien d’autre devant l’impensable venu bouleverser un plan A bien cadré d’avance. Et espéré au-delà du raisonnable que j’y arriverais ! Certains m’ont crue, d’autres non ! J’étais « ailleurs » dans cette course contre la montre de la vie.
Aujourd’hui, je me retourne et je regarde le chemin parcouru. Combien d’années ? Est-ce l’important ? Bien sûr, me direz-vous et je me le suis répété aussi. Mais ce que j’aperçois sur cette route, ce sont les yeux qui m’ont regardée, les mains qui m’ont aidé à franchir un pas, les cœurs qui m’ont ouvert le leur, les voix qui m’ont accompagnée et parlé pendant que d’autres se taisaient parce qu’elles ne savaient pas comment faire ou qu’elles ne voulaient rien faire !
Ces toutes dernières ne m’intéressent pas. Leurs cœurs ne me concernent plus. Ils sont ailleurs !
Seuls sont présents et m’importent aujourd’hui ceux qui m’ont aimée, souri, aidée et soutenue et que je porte en mon cœur.


Elisabeth LAFONT
Le 3 mai 2019
LE FUNAMBULE…
Il est là, suspendu dans les airs,
Indifférent aux regards fixés sur lui.
Il glisse, avec précaution et précision,
Un pied devant l’autre, sans aucun bruit.
Il avance, les yeux rivés à son horizon intérieur,
Les mains accrochées à ce balancier
Qui le retient momentanément à la vie.
Il respire doucement, retenant son souffle,
Obéissant à son cœur qui bat sous la tension.
Il écoute et saisit l’instant du silence présent
Pour progresser sans faillir et sans tomber.
Il est absent de tout, sauf de lui-même,
Maître absolu du temps et de l’espace.
Il donne, comme sur une flûte enchantée,
Cet air mille fois répété et chaque fois différent.
Tendu à l’extrême vers le but désiré,
Il sait qu’il n’a pas droit à l’erreur.
Il joue avec le vide comme un équilibriste,
Il passe sur ce fil tout en misant sa vie,
Il marche, le funambule, si simplement…


Élisabeth Lafont – ©
Être « Une Autre » !
Comprendre : ça vient d’où toute cette histoire ? Remarquez, elle avait mal démarré… Mes frère et sœurs sont tous nés à la maison et, quand ce fut mon tour, il a fallu qu’on emmène maman à l’hôpital ! Pour lui éviter de tomber avec moi dans l’escalier ?
Alors, tout aurait été différent, sans doute, si j’avais posé la question : « L’ai-je bien descendu ? » ou plutôt si je m’étais demandé : « Comment vais-je le descendre ? »
Car, en fait, c’est tout bête, un escalier : on le monte, on le descend. Ou d’après le dictionnaire, on vous explique : « C’est une construction architecturale constituée d’une suite régulière de marches, les degrés, permettant d’accéder à un étage, de passer d’un niveau à un autre en montant et en descendant ». Justement !
Voilà ! Les bases sont posées. C’est simple, concret et carré !
Alors, pourquoi, ai-je toujours « raté » des marches depuis que je suis toute petite ? Pourquoi cette impression de connu à chaque fois, « cela devait arriver », « c’est bien fait », « cela ne m’étonne pas ! ». Je tombe, cela n’arrête pas ! Le nez, la tête, le genou, le dos, S.O.S. Médecins, l’hôpital…
Il faut que je remonte toute cette histoire pour comprendre…
Avez-vous observé « un escalieur » au travail ? Apparemment, pour lui, c’est tout simple ! Tout dépend si son édifice est en bois, en pierre ou en béton… D’intérieur, d’extérieur, de secours, à vis, droit, à claire-voie, suspendu ou même un escalator… Mais comme c’est son métier, il sait faire…
Mon problème à moi, c’est d’utiliser un escalier. Vais-je le monter à droite, à gauche, en tenant la rampe ou non, ou le descendre à droite, à gauche, marche après marche, ou bien deux par deux (ou quatre à quatre…), à cloche-pied, sur les genoux, sur les fesses, sur la pointe des pieds ? Voilà que commencent les choses sérieuses et là, je ne sais pas toujours… Doucement : 1, 2, 3, 4, 5, je monte, cela passe… 1, 2, 3, 4, 5, je descends… Là, c’est moins bien… Cela fait mal ! Je vais faire ce que l’on m’a conseillé : aussi bête que cela puisse paraître, descendre à reculons ! Ben oui, comme les enfants, quand ils ne savent pas encore très bien marcher. Ils grimpent tout seuls sur les genoux, avec les mains pour s’aider, et pour redescendre, toutes les mamans le savent, on les fait se tourner et descendre une marche après l’autre… Et cela les amuse beaucoup !
Vous direz : « Tu te poses bien des questions pour un escalier ! ». Oui, en effet, car une fois l’exercice effectué, je peux me retrouver Cendrillon perdant sa pantoufle de vair pour courir après sa citrouille ou Agnès Sorel, au pied de l’escalier du Grand Casino de Paris, déclamant en 1933, sa célèbre boutade : « L’ai-je bien descendu ? »
J’ai vraiment l’esprit d’escalier pour réfléchir ainsi sans cesse. Que voulez-vous ? Je suis comme cela ! Tout le monde me le dit ! Je raisonne, je raisonne, je raisonne ! On me demande même si j’ai un petit vélo dans la tête toute la journée ! Mais qu’y puis-je ? Je pense à mes jambes et à mes pieds sans arrêt. Et pour preuve, cela vaut mieux ! J’ai quinze verres dans les mains : il y en a cinq qui chutent, c’est évident ! A

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