Nous nous racontons des histoires
111 pages
Français

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Nous nous racontons des histoires , livre ebook

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Description


Et si la réalité était une illusion ?


Chaque jour, notre perception du monde se nourrit de nos jugements, de nos expériences, de nos doutes, de nos rêves…


Chaque jour, nous revêtons un costume pour jouer le rôle que nous nous sommes attribué : un rôle de héros ou de victime, appris par cœur et que nous répétons inlassablement.


Autrement dit, nous nous racontons des histoires !


Cet ouvrage nous emmène dans les coulisses de la réalité pour nous aider à nous détacher de nos représentations et nous reconnecter aux autres, au monde et à nous-même.


L’auteur nous invite à quitter nos partitions, à jeter nos textes et à tomber les masques pour devenir la personne que nous sommes réellement et vivre pleinement le présent.


Le rideau se lève… La scène s’éclaire… L’histoire peut commencer !




UNE HISTOIRE PERCEPTIVE
Le système Vakog
Les secrets de l’œil
Nous nous faisons des films
Le cerveau triunique


UNE HISTOIRE SUBJECTIVE
La carte n’est pas le territoire
Mise en forme
Le principe d’impermanence
L’interdépendance, le vieil homme et le cheval
Le concept de dualité
Histoire dominante et histoire alternative


UNE HISTOIRE ÉMOTIONNELLE
Le champ des émotions
La persona
Persona et victime
Persona et bonne personne
La bonne parole
Il était une fois le bon, la victime et la brute
Déflexion et émotions


IL ÉTAIT UNE FOIS LA PERSONA
Le moi
Le faux-self ou l’enfant adapté
L’enfant grandiose
La naissance de l’adulte


UNE HISTOIRE DONT VOUS ÊTES LE HÉROS
L’élément déclencheur
Un retour à la nature
La crise de la persona
Crise et changement de paradigme
Climax et fin de l’histoire ?


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 juin 2022
Nombre de lectures 4
EAN13 9791039703000
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Nous nous racontons des histoires



Nous nous racontons des histoires
Et si nous changions notre regard sur le monde ?
Auteur : Christophe BELLŒIL
Édition 2022
© GERESO Édition 2022
Direction de collection : Catherine FOURMOND
Suivi éditorial et conception graphique : GERESO Édition
Illustration : © rudall30 /gettyimages.fr
www.gereso.com/edition
e-mail : edition@gereso.fr
Tél. 02 43 23 03 53 - Fax 02 43 28 40 67
Reproduction, traduction, adaptation interdites
Tous droits réservés pour tous pays francophones
Loi du 11 mars 1957
Dépôt légal : Juin 2022
ISBN : 979-10-397-0193-8
EAN 13 : 9791039701938
ISBN numériques
ISBN eBook : 979-10-397-0299-7
ISBN e Pub : 979-10-397-0300-0
GERESO SAS au capital de 465 920 euros - RCS Le MANS B 311 975 577
Siège social : 38 rue de la Teillaie - CS 81826 - 72018 Le Mans Cedex 2 - France





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Remerciements
Je remercie mes éditrices, Nathalie Chazelle et Catherine Fourmond, pour leur bienveillance et leur patience, ainsi que Laurence Juhel, pour les corrections.
Je remercie Anne Pauzet, ma première lectrice, et amie.
Je remercie également Francis Drapeau et sa famille, Marc Leroy et Maud, Sébastien Rousselet, Marie et leurs enfants.
Je remercie Antoine Vernier et ses enfants, je remercie Gildas, Claire, Suzon, Robin et Léonie, Florian, Marie et leurs fils, je remercie Pierre et le cercle d’hommes, je remercie Bertrand, Alain Boisteault et Virginie Picard, Fabio, Serge et la troupe La Galerie, la troupe de la Tribu, mes amis de Rochefort-sur-Loire, Philippe Charreyron et Christelle, Stéphane Massard et Annie, Christophe Esnault et Lionel, Sylvain Lauprêtre, Annick Cesbron, l’association Un pas de côté, Mathias (mon ami ricoré), Maëlle, Marin, Lise, mes frère et sœurs (Jérome, Sophie, Nadine).
Salutations à la classe des circus de Châtellerault (coucou Astrid, coucou Isaac !).
Salutations à mes camarades gestaltistes de l’Ifas, ainsi qu’à ses assistants, à ses formateurs, à Béatrice Veillard en particulier.
Salutations à mes camarades du DU coaching de l’UCO, à Karine Fernandes, à Michèle Détroyat que j’embrasse fort.
Salutations à toutes celles et ceux que j’ai oubliés.
Enfin et surtout, je remercie mes deux filles, Prune et Fleur, pour leur apport, leur présence et leur amour. Cet ouvrage est le fruit de bien des discussions que nous avons pu avoir, sur les histoires que nous nous racontons. Je leur dédie ce livre.



Introduction - 
Lever de rideau
« Je vais te dire ce que je pense… »
« Je ne suis pas médecin, mais… »
« Je crois que… la preuve en est… »
« Je ne suis pas sceptique, mais quand même… »
« Pas besoin d’être politicien pour comprendre que les choses vont mal dans ce pays… »
« Je suis contre les OGM parce que… »
« Les chiffres parlent d’eux-mêmes, c’est évident que… »
« Si tu veux savoir la vérité, c’est simple…  »
La vérité. Ou plutôt ma vérité. Deux mots seulement, mais toute une histoire. Les uns comme les autres n’avons que ce mantra à la bouche, ce slogan, cette profession de foi. Et puis un glissement, lorsque ma vérité devient la vérité, avec son lot de certitudes qui mène à l’impasse, au quant-à-soi. Où le harangueur nous met sous le nez des preuves, toujours des preuves, où le débatteur invoque les faits pour donner plus de poids à ses croyances.
Récemment, l’un de nos ministres livrait une réflexion très juste (selon mon point de vue) au sujet des Français : la France du côte à côte et du face-à-face. Les uns comme les autres acceptant ceux qui partagent les mêmes opinions (le côte à côte) et rejetant d’emblée le moindre contradicteur (le face-à-face). Où une personne se sent immédiatement agressée lorsque son voisin exprime un autre angle de vue, où des croyants de toutes sortes («  Moi, je crois que…  ») apparaissent et tentent par tous les moyens d'imposer leur vision des choses. Chacun sa vérité, étalée sur Facebook, sur Instagram, à la radio, à la télé, dans la rue, dans les foyers, les familles. Chacun à notre manière, nous sommes devenus des spécialistes, des scientifiques, des politologues. Sûrs de notre « fait », nous croyons dire la vérité, or nous ne faisons qu’exprimer notre point de vue. Bien souvent, par méconnaissance, nous confondons la réalité avec le jugement que nous posons dessus.
La vérité, dites-vous ? Par un curieux renversement, ceux qui généralement détenaient la vérité ne l’incarnent plus. Nombre de médecins et de scientifiques se contredisent et s’opposent.
Apparemment, nous sommes tous en désaccord sans comprendre que c’est précisément ce qui nous rassemble : être seul à penser ce que l’on pense. Mais sommes-nous prêts à l’accepter ? Le fait même de vouloir chercher des preuves signifie qu’une partie de nous refuse catégoriquement qu’un autre puisse penser différemment.
Paradoxe ultime : nous décrétons être singulier et nous exigeons que l’autre ne le soit pas. Dans son livre Le goût du vrai, le philosophe Etienne Klein rappelle l’origine du mot débattre, une vertu permettant de faire ce qu’il faut pour empêcher de se battre. Une vertu mise à rude épreuve par les temps qui courent, non ?
Je pense que ce mouvement incompressible de vouloir imposer sa vérité cache le refus d’un autre mouvement : le chemin vers soi. Une direction contraire, non pas orientée vers l’extérieur, mais vers le champ interne. Une autre vérité pointe, plus intime, et singulière ; cependant, la phrase de Blaise Pascal fait mouche : « Tout le malheur des hommes vient de ce qu’ils ne savent pas demeurer seuls dans une chambre. » Tous autant que nous sommes, nous cherchons trop vite à l’extérieur ce qui demande à être visité à l’intérieur. En nous focalisant sur l’autre, nous n’écoutons pas nos ressentis et échafaudons des théories comme autant de paravents. Comme coupés de nous, comme étrangers à nous-mêmes.
Au fond, l’étranger que nous sommes ne veut pas se connaître ; il veut avoir raison, ce qui n’est pas la même chose. Avoir raison, c’est donner bon dos à des spéculations de toutes sortes. Avoir raison, c’est gommer ce qui nous dérange, c’est regarder ailleurs et déshabiter sa propre maison. C’est également un refus de souffrir, un refus de vivre des émotions jugées difficiles. Avoir raison, c’est se raconter une histoire suffisante qui permet de rendre vrai tout ce que l’on croit, jusqu’à théoriser sa propre subjectivité. Tel est le sujet de ce livre. Ce que la psychanalyse appelle la fiction théorique . Des mensonges vrais nécessaires à la construction de notre ego, des divagations pour lesquelles nous dépensons toute notre énergie pour nous en convaincre – et convaincre ceux qui nous entourent. Nous sommes les meilleurs en ce domaine, des créateur-nés, tellement bons et convaincus que nous finissons littéralement par croire à nos mirages.
Par souci d’honnêteté, je m’inclus moi-même dans ce processus d’invention de soi. Et puis, je n’oublie pas le milieu artistique dont je suis issu. Pendant plus de vingt ans, j’ai évolué dans le monde du spectacle, un théâtre à ciel ouvert, avec ses accessoires et ses artifices, ses levers de rideaux et ses coups de projecteurs, mais également ses jeux de dupes et ses chausse-trappes. J’ai côtoyé des chanteurs à l’ego blessé et surdimensionné, des producteurs baratineurs et mythos, des fans qui ne voyaient de moi qu’une image.
Dans ce livre, je vous propose de visiter les coulisses de la réalité, laquelle n’est au fond qu’une illusion. De prendre conscience que le monde que nous voyons n’est que le résultat d’un tri singulier, une création de notre esprit. Comme si nous jetions un costume sur les épaules de l’existence, sans savoir à quoi ressemble l’existence et que nous contemplions ce manteau en affirmant : «  Ç a, c’est la vie ! »
À travers cet ouvrage, j’interrogerai également un autre déguisement, et pas des moindres, ce masque que nous portons sur notre propre visage : le masque de la persona, auquel nous nous soumettons pour nous adapter au mieux à l’environnement. Mais également un premier rôle dans un film dont nous sommes l’auteur, une hallucination quotidienne où nous ne cessons de donner du sens au moindre évènement, où nous nous inventons des conflits, des épreuves, des antagonistes.
Comme si nous ne pouvions pas voir le présent sans nous le re-présenter sous la forme d’une fiction. Un récit dans lequel nous jouons un rôle taillé sur mesure, un premier prix d’interprétation en puissance, où nous nous donnons le sublime rôle de la victime (la figure héroïque par excellence).
Un rôle de victime qui nous empêche d’entrer en contact avec la vie, un charabia que l’on se répète pour ne pas s’abandonner à la vie. Cette vie qui nous fait peur et qui nous demande de jouer sans partition, de jouer à être soi sans texte pré-écrit. En somme, vivre la vie sans la commenter.
Dans ce livre, je vous propose d’interroger pas à pas nos vies « rêvées » (dans le sens où la vie que nous vivons est une illusion, un rêve que l’on fait les yeux ouverts) et de poser un regard neuf sur nos postures. D’arrêter de se re-présenter le présent, mais de le vivre pleinement, sans poser un récit entre nous et la vie.
Aussi, je convoquerai des mouvements thérapeutiques qui m’ont le plus marqué, la Gestalt-thérapie, les approches narratives et la psychanalyse. Je solliciterai égalem

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