Mon guide pour aller mieux toute seule comme une grande
106 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Mon guide pour aller mieux toute seule comme une grande , livre ebook

106 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Description

Préambules PARCE QUE C’ÉTAIT ELLE, PARCE QUE C’ÉTAIT MOI… Le 23 décembre 2010, ma vie a heurté un érable. Ma motoneige venait de franchir un fossé de 4 mètres pour éviter trois chauffards, lancés à toute allure au fin fond d’une forêt québécoise. Parmi mes multiples fractures, celle d’une vertèbre a bien failli me faire perdre l’usage de mes jambes et changer mon existence à jamais. Mais ce jour-là, une bonne étoile devait se balader dans les bois… Au bout d’un tunnel de plusieurs mois, je reprenais une vie normale, ou presque. Car on sort rarement indemne d’un tel chaos, dans son corps comme dans sa tête. Nos repères sont tellement brouillés, tout ce qui faisait notre être est tellement chahuté que, tel un puzzle, on se reconstitue petit à petit, parfois avec quelques pièces manquantes… Durant les deux ans qui ont suivi l’accident, cette période où l’on vous dit souvent que ce qui n’a pas été récupéré ne le sera plus jamais, je suis passée de moments d’euphorie en périodes d’abattement total… tant ce corps qui reprenait vie me ballottait en permanence entre l’espoir et le doute. C’est dans une période de déprime où rien ne marchait comme je l’espérais, épuisée physiquement et moralement par des mois d’efforts incessants, que, sur les conseils d’une amie, j’ai rencontré Chantal. S’en sortir « toute seule comme une grande » impose donc, bien évidemment, d’avoir été auparavant guidée, portée, encouragée, soutenue.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 septembre 2015
Nombre de lectures 4
EAN13 9782810418367
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Préambules
PARCE QUE C’ÉTAIT ELLE, PARCE QUE C’ÉTAIT MOI…
Le 23 décembre 2010, ma vie a heurté un érable. Ma motoneige venait de franchir un fossé de 4 mètres pour éviter trois chauffards, lancés à toute allure au fin fond d’une forêt québécoise. Parmi mes multiples fractures, celle d’une vertèbre a bien failli me faire perdre l’usage de mes jambes et changer mon existence à jamais. Mais ce jour-là, une bonne étoile devait se balader dans les bois… Au bout d’un tunnel de plusieurs mois, je reprenais une vie normale, ou presque.

Car on sort rarement indemne d’un tel chaos, dans son corps comme dans sa tête. Nos repères sont tellement brouillés, tout ce qui faisait notre être est tellement chahuté que, tel un puzzle, on se reconstitue petit à petit, parfois avec quelques pièces manquantes…

Durant les deux ans qui ont suivi l’accident, cette période où l’on vous dit souvent que ce qui n’a pas été récupéré ne le sera plus jamais, je suis passée de moments d’euphorie en périodes d’abattement total… tant ce corps qui reprenait vie me ballottait en permanence entre l’espoir et le doute.

C’est dans une période de déprime où rien ne marchait comme je l’espérais, épuisée physiquement et moralement par des mois d’efforts incessants, que, sur les conseils d’une amie, j’ai rencontré Chantal.

S’en sortir « toute seule comme une grande » impose donc, bien évidemment, d’avoir été auparavant guidée, portée, encouragée, soutenue. „
Très vite, par son écoute, ses paroles et ses gestes apaisants, elle a su me redonner le calme qui me faisait tant défaut. Elle avait géré l’urgence, j’allais déjà mieux… Mais je n’étais pas pour autant à l’abri d’une rechute.

Progressivement, elle a su m’amener à l’idée que, si je voulais m’en sortir et passer à autre chose, j’avais un deuil à faire : celui de ma vie d’avant. Je devais accepter de renaître différente, de faire équipe avec ce corps un peu cabossé plutôt que de vouloir à tout prix le forcer à redevenir ce qu’il avait été.

Le jour où j’ai compris – et surtout accepté – cela, j’ai remporté l’une de mes plus grandes batailles. Rien de ce qui m’était arrivé n’était effacé, nous n’avions pas refait l’histoire, aucun miracle ne s’était produit : Chantal avait « juste » réussi à changer mon regard sur cet épisode de ma vie.

Le propos de ce livre résulte donc de ce lent apprentissage et de l’amitié réciproque qui s’est progressivement installée entre nous.

Rapidement, il nous a paru intéressant de réunir nos points de vue de thérapeute et de « patiente », pour ainsi démontrer que notre perception des êtres, des événements de notre vie, les émotions qui en découlent peuvent être déterminants pour notre bien-être physique et moral.

S’en sortir « toute seule comme une grande » impose donc, bien évidemment, d’avoir été auparavant guidée, portée, encouragée, soutenue par des êtres qui m’ont aidée dans ce processus. Pour que je puisse arriver jusqu’à Chantal, de nombreuses personnes ont formé une chaîne sans laquelle je ne me serais pas relevée. Mille mercis à elles d’avoir été là…

Lucie , ma petite fée du Sacré-Cœur de Montréal, qui a tant veillé sur mes nuits d’angoisse.

Dorothée , « ma sorcière bien-aimée », dont l’écoute et l’ouverture d’esprit me sont si chères.

Sébastien , mon colistier des miraculés de la vie, qui me répare régulièrement et avec qui je partage aujourd’hui les sentiments de ceux qui se demandent encore pourquoi tout cela est arrivé.

Anne , la reine des oranges pressées, gorgées d’amitié.

Dominique , qui sait si bien apaiser par son regard et ses mots pleins de bienveillance.

Ma Laurette , si proche, même à 6 000 km de distance.

Ma bande antranaise des blouses blanches , toujours là pour me tenir debout contre vents et marées.

Les clans de La Forge et des Robineaux , si précieux, si présents.

Guillaume , qui m’a donné la volonté de redevenir une maman « comme avant ».

Et enfin Alain , qui n’a jamais douté, et dont l’amour m’encourage à garder toujours confiance en demain…
| Sylvie Pichon-Maquelle

AIMER : UN MOT À VIVRE… OU PAS
Depuis toujours, je connais ma mission : elle est d’aider les malades. Une vocation. Tout naturellement, j’ai donc été aide-soignante pendant de nombreuses années dans différents services des hôpitaux et cliniques du Châtelleraudais… Une expérience très formatrice et enrichissante, faite d’échanges, de compréhension et d’attention pour l’Autre.

Mais, après dix-sept années d’exercice et d’observation de mon univers, des questions continuaient à se poser, dont une en particulier : pourquoi la médecine conventionnelle ne prend-elle pas en compte la personne dans sa globalité ?

J’ai donc commencé par moi ! Rencontre avec l’homéopathie – très bénéfique –, puis avec la naturopathie, dès 1992. Dès lors, mon existence a pris un tournant : hygiène de vie, diététique, oligothérapie, phytothérapie… j’ai tout revu ! Depuis, je mange bio et je privilégie la qualité sur la quantité.

J’ai ensuite visité mes émotions grâce aux fleurs du Dr Bach… J’ai suivi une formation dans ce domaine, en 1993, à Bordeaux, et je me rends compte du mieux-être qu’elles procurent de jour en jour.
Et j’ai enfin appris les mots « Prendre soin de soi ».

Porté par ces premières découvertes, mon parcours a ensuite été jalonné de rencontres et de riches enseignements avec des thérapeutes comme Carrolle Isabel à Québec, qui a été l’élève de Lise Boubeau, auteure de Écoute ton corps et de bien d’autres ouvrages.

En 2000, je reçois une initiation en reiki, grâce à Michel Houttecken, un merveilleux cadeau pour lequel j’ai appris le mot « Merci ». „
La même année, j’ai exploré la bio-énergie par le biais d’une formation au collège de Naturopathie rénovée d’André Lafond, à Rochefort.

Merci à Christophe Canneau, qui m’a appris le mot « Énergie », dans toute sa dimension.

Forte de tous ces enseignements, je n’ai plus eu qu’un but : ouvrir mon cabinet afin d’aider les autres… différemment.

C’est ce que je fais depuis 1998. Là, je me rends compte de l’impact que peuvent avoir toutes ces méthodes, tous ces apprentissages sur des êtres en souffrance.

En 2000, je reçois une initiation en reiki, grâce à Michel Houttecken, un merveilleux cadeau pour lequel j’ai appris le mot « Merci ».

Merci à Carrolle : grâce à elle, en 2002, j’ai appris le mot « Aimer ».

Depuis 2010, j’intègre enfin l’EFT (Technique de libération émotionnelle) dans mes consultations. Grâce à ces moments forts, j’ai appris à « Exprimer pour ne plus imprimer ».

Voici le merveilleux chemin accompli depuis plus de vingt ans, jalonné d’expériences, de rencontres, d’entraide, d’amour, de respect et de liberté d’être.

Et puis, un jour, Sylvie a poussé ma porte : elle avait beaucoup souffert dans son corps comme dans son esprit après son terrible accident. Je l’ai écoutée et l’ai aidée à accepter d’habiter un corps « différent ».

Je ne me substitue à aucun médecin, je me positionne juste comme une personne riche d’expériences et de sensibilité… „
Petit à petit, nous sommes devenues des amies… Un jour, je lui ai parlé d’un rêve que j’aimerais réaliser : celui d’écrire, pour transmettre mes expériences et mes conseils. Aujourd’hui, le rêve se concrétise.

Merci à toi, Sylvie, d’avoir été mon maillon fort.

J’aide les personnes qui viennent me consulter à porter un autre regard sur ce qu’ils vivent dans leur corps, leur cœur, ou sur des situations difficiles. Mais je les préviens d’entrée que je ne suis pas la fée Clochette et encore moins qu’ils sont à la cour des Miracles.

Je ne me substitue à aucun médecin, je me positionne juste comme une personne riche d’expériences et de sensibilité, susceptible de compléter, de soutenir un traitement de médecine classique.

Le chemin que je leur propose est celui de l’expérimentation… Je les guide vers une démarche d’ouverture et d’accompagnement, pour retrouver la paix dans tous les domaines de leur vie. Les autres ne changent pas, pas plus que les situations.

J’essaie juste d’inciter les gens que je rencontre à ne plus regarder le grillage du jardin en mauvais état, mais à admirer plutôt les belles fleurs, juste à côté.
Merci donc à mes consultants de m’accorder leur confiance, en me livrant leurs souffrances, et bravo à eux de réussir à en faire une force.

Merci à mon ex-mari d’avoir été mon compagnon de route pendant vingt-cinq ans et un révélateur de mes blessures non cicatrisées.

Merci à mes enfants Aymmery et Émilie, Élodie et Stéphane, Pierre et Delphine, et à mes petits-enfants, par ordre d’apparition : Enoha, Zoé, Malou, Margaux, qui remplissent mon cœur.

Merci à Dominique, mon cher et tendre amour, de faire partie de ma vie : il dit ce que je pense et je pense ce qu’il dit. Tous deux, nous avons prononcé : « Je veux être aimé(e). »

Aimer n’est pas un simple verbe : c’est un mot à vivre… ou pas.
| Chantal Duvault-Tavernier
Introduction
Et si notre corps était juste en train de nous dire « Assez ! » ? „
Au début, on n’y prend pas garde : une fatigue persistante, un petit coup de blues qui dure, des insomnies ou des migraines à répétition, une crise de larmes par-ci, par-là, un mal de dos, une allergie ou un eczéma qui surviennent un jour, sans raison… Ça n’est pas grave, ça va passer, on verra plus tard…

Erreur ! Et si notre corps était juste en train de nous dire « Assez ! » ? Face à de multiples et incessantes agressions (pollution, excès d’alcool, de tabac ou de médicaments, malbouffe, mais aussi colère, stress, frustration, rancœur, jalousie, manque d’assurance ou de communication), notre organisme et notre esprit doivent lutter en permanence, jusqu’à devoir nous lancer des signaux d’alarme que nous acceptons de percevoir parfois trop tardivement pour faire machine arrière…
Dans les cas les plus extrêmes, la dépression, le burn-out ou le cancer ont déjà fait leur nid.

Raison de plus pour ne pas négliger ces premiers messages et adopter sans

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents