Mon corps pour me guérir
106 pages
Français

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Mon corps pour me guérir , livre ebook

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Description

Bien souvent, la maladie est considérée comme une malchance, une calamité, ou encore le fruit du hasard, contre laquelle nous allons lutter avec médicaments, manipulations voire amputation. L'auteur renverse complètement cette vision et propose un regard davantage porteur de sens. Pour lui, " une maladie est une réaction biologique de survie face à un événement émotionnellement ingérable ; chaque maladie, chaque organe correspond à un ressenti très précis ". Elle peut donc être perçue comme salvatrice (de même que le bronzage de la peau face à l'exposition au soleil n'est pas une maladie mais une solution d'adaptation), donc accueillie, car elle a un sens. Mieux, chacun peut découvrir l'événement originel, déclenchant, générateur d'un symptôme ; ainsi en traitant la cause, on traite l'effet. L'auteur nous offre une lecture éclairante, saisissante, de l'embryologie et des liens reliant organes-cerveau-psychisme ; il expose de nombreux cas à l'appui de sa démarche. La " maladie " apparaît dès lors comme une réaction saine du corps, qu'il convient d'accompagner, et qui parle au malade de lui-même : un vrai retournement très libérateur, une perspective pleine de possibilités pour la guérison et la connaissance de soi ! Ce livre d'introduction sera suivi de manuels pratiques.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 septembre 2005
Nombre de lectures 24
EAN13 9782840581871
Langue Français
Poids de l'ouvrage 6 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1050€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Titre









MON CORPS POUR ME GUÉRIR




Décodage biologique des maladies


Christian Flèche








5 allée du Torrent - 05000 Gap (France)
Tél. 04 92 65 52 24
www.souffledor.fr
Exergue







« La maladie est l’effort que fait la nature pour guérir l’homme.
Nous pouvons donc apprendre beaucoup de la maladie pour notre retour à la santé, et ce qui apparaît au malade indispensable à repousser renferme l’or véritable qu’il n’a trouvé nulle part ailleurs. »
C. G. Jung
Dédicace
Je dédicace ce livre à Marie Lucie
Qui m’a appris à écouter.
L’Écoute est la première des thérapies
À la portée de tous et utilisée par peu.
L’Écoute est plus qu’une thérapie
Car l’Écoute redonne sens, joie et vie.
L’homme peut s’empêcher d’écouter.
Alors que Dieu, la Vie, la Nature, le Sens,
Ne peuvent s’empêcher de parler
Car en tout Présence.
Remerciements
Merci infiniment à Franck Descombas sans qui ce livre ne serait pas. Il est l’acteur invisible et indispensable, psychothérapeute et écrivain de talent ; corédacteur, il a suivi de très près l’élaboration de ce livre.
Merci à Yves Michel qui m’a permis en tant qu’éditeur de réaliser un grand rêve d’enfance, en tant que professionnel de me conseiller de façon juste sur la forme de cet ouvrage, en tant qu’homme d’être présent avec cœur dans la création de ce livre.
Merci à Marielle Bonnefoix, Fiona, Claire, Myriam, Aurélia pour leurs illustrations.
Ce livre veut mettre en commun les travaux de pointe dans le domaine jadis appelé psychosomatique, et plus récemment psychobiologique (Rossi), psycho-cérébro-organique et bio-psycho-généalogique.
Ce livre est basé sur les travaux fournis par Messieurs Selye, Rossi, Erickson, Jung, Freud, Laborit, Hamer, Cyrulnik, et d’autres amis passionnés, comme Giorgio Mambretti, Jean-Jacques Lagardet, Pierre Julien, Josy, Robert, Marie-Françoise Nogues, Gérard Saksik, Marie-Thérèse. Et surtout M. Marc Fréchet que je remercie pour son apport extraordinaire dans le domaine de la santé.
Il y a dans chacun de nos enfants le désir d’aller plus loin que nous, de nous dépasser grâce à nous. Élan subversif qui dérange, agresse, irrite, fait sourire, amuse, nous enrichit tellement de ce que nous attendions sans le nommer. La beauté, l’ordre du monde se dévoilent à chaque génération un peu plus : c’est l’apocalypse qui se cache dans le silence des neurones...
... Car le parfum de la vie est silencieux Et le chant des couleurs insaisissable,
Pareil à la caresse de la voix la plus aimante,
Et s’élevant très haut en dedans.
Comme une saveur sonore et sans nom,
Des lendemains possibles s’entrechoquent :
C’est l’instant, c’est tout de suite.
Merci à mes prédécesseurs,
Merci à mes successeurs qui utiliseront ces travaux.
Avertissement
Les histoires décrites dans cet ouvrage sont issues d’histoires vécues par des patientes, des patients. Il est possible que certains lecteurs se reconnaissent, ou croient reconnaître un proche. L’objectif de ce livre étant le bien-être, la santé et l’autonomie, il était indispensable de s’appuyer sur des cas réels pour en étayer la véracité. Je souhaite que chacun en le lisant en soit conscient et ne prenne ombrage de quoi que ce soit. Aussi laissez-moi vous dire que : « Toute ressemblance entre une personne décrite dans ce livre et vous-même est due à une projection bien courante et somme toute assez naturelle. »
Je m’appelle...
Christian Flèche. Je suis né le 22 août 1957 à Arcachon.
À 18 ans, je commence des études d’infirmier en hôpital général à Vernon. À 6 mois du diplôme, on me met à la porte pour cause de mauvaise orientation, me voici une brebis égarée d’un troupeau inconnu, lequel doit se trouver sur une planète disparue ! On prétexte à ce renvoi que je suis trop relationnel pour être un bon infirmier : ma surveillante met 33 minutes pour prendre pouls, tension artérielle, température et diurèse à 20 malades, alors que je mets 2 heures : délit fatal et irrémédiable face à l’exigence hospitalière !
Après quatre conseils techniques, je me retrouve au ban de l’école et de chez moi. 19 ans, 10 mois et 8 jours : je lève le pouce et débarque avec mes poèmes et mon dernier roman à l’hôpital de St-Tropez pour y travailler comme aide-soignant.
Encore du stop, quelques aventures, et je reprends puis termine brillamment mes études d’infirmier à Aix-en-Provence.
Je continue d’écrire des textes et pratique la méditation zen. Mon scénario de vie se poursuit : en cherchant une chose, j’en trouve une autre. Là, en pratiquant le bouddhisme, je deviens chrétien, dans l’évidence de la relation directe avec l’En-Haut . Grand bonheur. 1 er flash.
J’entre comme bénévole dans l’aumônerie des malades à l’hôpital. Là, j’écoute sans rien dire, ni convaincre, parfois priant avec et en présence de l’Innommable, comme la sœur de Marthe.
2 e flash : On nous forme à l’écoute rogérienne 1 : écouter, sans occulter ni ausculter ni parler : on reformule ce qui est dit par l’autre et qu’il ignore dire. « Comme vous m’avez bien compris et conseillé ! »... me dira un jour une malade alors que rien n’a été apporté de plus à l’autre que ses propres mots !
Le grand secret de la communication : il s’agit de s’absenter, de permettre à l’autre de penser à voix haute, qu’il se parle comme à lui-même, sans subir ni jugement ni déformation.
3 e flash : Rencontre de l’originalité des travaux du Dr Hamer . Et si le mourant était vivant ? Et si, comme le pressent Jung, la maladie n’était pas là pour être guérie mais pour nous guérir ? Mais nous guérir de quoi ? Eh bien d’un conflit, c’est-à-dire d’une résistance au changement ! Vision émotionnelle du vivant.
Cela change tout : si notre conception de l’humain est matérialiste, alors vient aussi le risque de donner une explication matérialiste à l’origine des maladies. « Vous êtes malade à cause d’un microbe, d’un nerf démyélinisé, d’un trou à l’estomac, d’une tumeur grossissante, etc. » Le patient a matérialisé la cause de son mal ; cela stoppe toute autre quête ou remise en question. Aussi les soins passeront par la matière : médicaments chimiques, ablation, prothèse. C’est le danger de l’explication : elle limite.
Si l’homme est dynamisme, la maladie est due à un dérèglement de ce dynamisme : le traitement sera une remise en dynamisme (homéopathie, etc.).
Si l’homme est énergétique...
Etc.
Quelle serait alors une explication non limitante ?
– une explication qui vient du patient
– pour le patient
– qui s’appuie sur ce qu’il y a de sain en lui
– et surtout qui fait grandir de la conscience, donc de la liberté.
En effet, si l’on s’identifie à notre corps-matière, on meurt sans cesse (4 mois de vie pour les globules rouges, quelques semaines pour les cellules de la peau, quelques mois pour les cellules osseuses. En 7 ans tout notre corps est renouvelé : que reste-t-il de nous, de stable ? Rien, excepté les neurones qui vivent de la naissance à la mort sans se renouveler, mais qui meurent au rythme de plusieurs milliers par jour).
Et si l’on s’identifie à notre corps/énergie, sensible sur les méridiens d’acupuncture ? Ça change sans cesse.
S’identifier à quoi, à qui ? Tout change : nos valeurs, nos croyances, notre corps/émotions...
Sur quoi s’appuyer ?
Sur la biologie, la fonction de base de chaque organe ; cela nous permet de décoder les maladies et aussi les troubles du comportement. Et cela pose aussi une nouvelle vision du vivant et des interactions entre les êtres.
4 e flash : la PNL* 2 , puis Milton Erickson.
La PNL m’apprend que le contenu n’est rien, le contenant est tout.
Peu importe que l’on m’ait volé mon mari, ma femme, ma voiture jaune ou ma télévision bleue et stéréo.
Ce qui compte, c’est ce que j’ai ressenti : le contenant, la structure de l’expérience, le paquet-cad

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