L autisme en lumière: Introduction à la méthode Handle
158 pages
Français

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L'autisme en lumière: Introduction à la méthode Handle , livre ebook

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Description

Judith Bluestone nous propose une compréhension nouvelle de l'autisme, grâce à une approche globale de l'individu, et présente des stratégies pratiques concrètes à mettre en oeuvre de manière autonome au quotidien. Elle s'appuie sur ses connaissances d'experte du fonctionnement du système nerveux, sa propre expérience de personne atteinte d'autisme et sa pratique thérapeutique auprès de personnes autistes durant plusieurs décennies. Convaincue de l'importance de la prise en compte des difficultés sensorielles de la personne autiste, elle a créé la méthode HANDLE, qui prend en compte la capacité du système nerveux à développer de nouvelles connexions neuronales. Cette approche va à la racine de ce que certains pourraient considérer comme des comportements problématiques, en écoutant et en observant la personne sans jugement, et en lui offrant des soins doux qui respectent ses particularités sensorielles. Elle prend en compte de façon inédite le fait que les difficultés des personnes autistes sont interconnectées et interdépendantes. Cet ouvrage propose une analyse fine et globale, illustrée de nombreux exemples concrets, des caractéristiques des personnes autistes et de leurs difficultés physiologiques ou sociales, d'apprentissage et de développement. Il nous mène à l'exploration du système nerveux humain, et démontre de quelle manière tous les systèmes sont connectés les uns aux autres. Un éclairage passionnant et nouveau sur l'autisme, qui expose des stratégies pratiques à mettre en oeuvre dans l'accompagnement des personnes autistes.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 mai 2019
Nombre de lectures 17
EAN13 9782840586913
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1095€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Judith Bluestone







L’autisme en lumière

Introduction à la méthode Handle

Traduit de l’américain par Catherine Marquot










Collection Naître et Grandir
À propos des conseils dispensés dans ce livre
Les opinions et les idées proposées par l’auteur ont pour but de procurer des éclairages et des informations utiles, sachant bien entendu que ni l’auteur ni l’éditeur ne prétendent rendre des avis d’ordre médical, psychologique, ou tout autre avis professionnel spécialisé. Tant l’auteur que l’éditeur déclinent toute responsabilité quant aux problèmes ou inconvénients pouvant survenir à la suite, directe ou indirecte, de l’utilisation ou de l’application de tout ou partie du contenu de ce livre.
« Dans L’autisme en lumière , Bluestone nous offre des éclairages stupéfiants sur le fonctionnement cérébral, en particulier celui des autistes. Seule une personne dotée de l’esprit de recherche d’une scientifique, d’un cœur plein de compassion et comprenant de l’intérieur ce que ressent un autiste pouvait écrire un tel livre. »
– Marybetts Sinclair, LMT,
Auteur de Pediatric Massage Therapy
« Dans une société où il s’avère crucial de dévoiler le potentiel positif de chaque être humain, L’autisme en lumière est véritablement un phare qui éclaire la voie. »
– Jeannette Vos, Ed. D.
Coauteur de The Learning Revolution
« Le concept HANDLE est génial… Fournissez au cerveau tous les ingrédients nécessaires et laissez la magie opérer ! En s’appuyant sur l’alimentation, l’homéopathie et le mouvement, Judith Bluestone combine la sagesse du corps avec des entrées sensorielles pour induire de profonds changements dans l’apprentissage comme le comportement. Une approche de l’autisme par le développement neurologique respecte le caractère unique de chaque personne. Parents, reprenez espoir ! Un fonctionnement plus performant est à la portée de tous les enfants, même ceux qui souffrent de handicaps majeurs. »
Patricia Lemer, M. Ed.
Cofondatrice et directrice générale du Centre de ressources en matière de Retard de développement
« Je me souviens que Herbert Steiner commentait ainsi le travail de John Perse : “Ce n’est pas nous qui jugeons les œuvres, disons plutôt que nous serons mesurés à leur aune.” Après avoir contemplé de grandes œuvres d’art, vous voyez le monde à travers les yeux de l’artiste : vous ne jugez pas l’œuvre, c’est elle, en fait, qui vous juge. Elle transforme votre regard. L’autisme en lumière est une œuvre de cette stature. »
– K. H.
Mère et grand-mère de clients HANDLE
Dédicace
Pour ma mère, qui a appris à m’aimer comme sa fille et à m’apprécier comme l’être humain étrange que je suis.
Remerciements
Je remercie infiniment…
mes trois sœurs : Marlene, ma sœur biologique, Sindy et Lane, mes sœurs de cœur ; sans votre soutien, je n’aurais jamais pu écrire ce livre.
Lane – cette fois en tant que Lane Browning – qui a su changer de casquette et passer de sœur de cœur à éditrice ; dans ce rôle prodigieux, tu m’as aidée à présenter cette étoffe complexe qu’est l’autisme de telle manière qu’elle soit utile à d’autres.
Lisa Brenner ; vos formidables idées et tout le temps que vous m’avez consacré ont largement contribué à la concrétisation de ce projet.
L’équipe et les bénévoles de l’Institut HANDLE ; vous m’avez laissé disposer du temps et de l’espace dont j’avais besoin pour faire mes recherches et écrire ce livre. Même si un tel ouvrage n’est jamais « terminé », j’avais besoin de solitude pour le mener à terme.
Préface
Tim Hutton
Ph. D., CST-D
Le système nerveux en général et le cerveau en particulier sont parmi les systèmes les plus complexes et les moins compris du corps humain. Cette limite est particulièrement flagrante quand nous tentons d’appliquer cette modeste compréhension à la situation extrêmement déconcertante que représentent les Troubles du Spectre Autistique (TSA), troubles en passe de devenir LA maladie de notre époque.
L’application de la science médicale traditionnelle et de nos modèles du système nerveux au traitement des TSA n’a connu qu’un succès limité, en partie du fait de notre compréhension encore rudimentaire du système nerveux. Si nous ne comprenons pas comment il fonctionne dans des conditions normales, comment espérer appliquer efficacement notre approche dans une situation aussi complexe que celle des TSA ?
L’étude du cerveau représente un défi unique, du fait que le cerveau lui-même représente notre principal organe d’investigation ; quand nous étudions son fonctionnement, nous regardons de fait directement dans un miroir. L’esprit s’étudiant lui-même rencontre de multiples occasions de confusion, de projection et d’aveuglement. Faire des découvertes suppose d’avancer avec précaution et, comble de sagesse, de bien examiner toutes les hypothèses qui sous-tendent les conclusions que nous espérons atteindre.
Parmi les hypothèses que nous faisons implicitement et prenons souvent pour acquises, réside la croyance que l’esprit émerge du fonctionnement du cerveau, c’est-à-dire que nous pensons, ressentons, expérimentons, en un mot, que nous sommes conscients, du fait de l’activité électrique cumulée de toutes les synapses de notre cerveau. Nous projetons une dimension intérieure de notre existence, ce que nous appelons « esprit », sur la structure physique et biologique de notre cerveau. Dans la culture scientifique et rationnelle qui est la nôtre, nous avons donc tendance à nous identifier à notre cerveau, comme si nous, les cerveaux, nous contentions d’habiter le reste de notre corps. Nous méprisons nos bras et nos jambes, notre estomac et notre foie, nos seins et nos organes génitaux et ne leur accordons pas de statut véritable, ils ne sont pas « nous ».
Certaines preuves viennent étayer cette croyance. Nous recevons la plupart de nos entrées sensorielles par le visage, les yeux en particulier ; il est donc naturel d’associer le centre de notre être, notre sens du Moi, avec un point situé quelque part derrière la fenêtre de notre regard. Nous savons bien que le cerveau est essentiel, tant pour la personnalité que pour la vie elle-même. Nous pouvons vivre avec un seul bras ou une seule jambe, transplanter des organes internes sans que la vie ne soit menacée, mais personne ne peut vivre sans cerveau et il est impossible de le transplanter. Les blessures au cerveau peuvent s’avérer très lourdes de conséquences sur notre façon de vivre.
On peut à l’inverse considérer que la conscience est une qualité fondamentale de la vie, disons même une caractéristique de l’existence elle-même. De ce point de vue, notre conscience globale émergerait en tant que résultat combiné de la conscience de toutes les cellules individuelles, de celle des structures contenues dans les cellules, et même de celle des protéines, toutes œuvrant ensemble de manière symbiotique pour le plus grand bien de la globalité. Les cellules et les ­protéines prennent nombre de décisions. Quand ces décisions sont prises à mauvais escient ou bien qu’il existe des malentendus entre cellules ou entre parties d’une même cellule, d’innombrables problèmes de santé peuvent en résulter, dont les TSA.
La science elle-même, sur laquelle se base l’essentiel de notre compréhension moderne de la médecine, s’appuie sur certaines hypothèses que malheureusement personne ne discute. Elle repose entièrement sur des modèles que nous produisons, dans l’espoir qu’ils s’avéreront utiles pour prédire le comportement futur du système que nous étudions. Le modèle actuellement dominant dans la médecine occidentale affirme que le corps humain est fondamentalement une machine – tout stimulus envoyé au corps génère inévitablement une réaction du corps. C’est une hypothèse. Elle a diverses implications, dont celle selon laquelle le médecin, le thérapeute, le clinicien ont pour rôle de soigner le client, plutôt que de faciliter, stimuler les mécanismes thérapeutiques intrinsèques du corps lui-même.
On compare très souvent le système nerveux et le cerveau à un ordinateur – outil que les scientifiques connaissent bien – une machine capable de prendre des décisions ; on espère qu’en traçant les parcours et interconnexions des nerfs, il s’avérera possible d’effectuer sur le cerveau une ingénierie à rebours, comme s’il s’agissait d’un circuit imprimé. Cette perspective conduit à la tendance inconsciente à considérer le cerveau comme une unité de contrôle centrale qui dirige le corps. Or, il est maintenant prouvé que toutes les cellules du corps produisent des neurotransmetteurs et communiquent

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