128
pages
Français
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1999
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Ebook
1999
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Publié par
Date de parution
16 septembre 1999
Nombre de lectures
22
EAN13
9782840584957
Langue
Français
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Date de parution
16 septembre 1999
Nombre de lectures
22
EAN13
9782840584957
Langue
Français
Couverture
Titre
L’ARCHE DU CŒUR
du Dialogue Intérieur
au silence intérieur
Tome I
Adelheid OESCH
5, allée du Torrent – 05000 Gap – France Tél. 04 92 65 52 24 www.souffledor.fr
Envoi
Envoi
« L’Arche du Cœur » nous invite à un merveilleux voyage... du cœur et de l’esprit. Magique, mystique, équilibré. Un livre rare. Un don de l’âme. Une vision où se marient poésie, pragmatisme, expérience personnelle et étude attentive de l’enseignement d’autrui.
Une narration évocative, lyrique, qui nous conduit progressivement à la découverte de nous-même, au fil de notre lecture et des « Exercices » proposés * .
Cela en fait un guide incontournable et précieux, pour tous ceux dont la quête est celle d’une vie porteuse de sens et empreinte de spiritualité. »
Hal et Sidra Stone Ph.D. Créateurs du « Dialogue Intérieur » **
* . Voir le Tome II, « L’Arche du Cœur, Manuel d’Exercices », Ed. Le Souffle d’Or.
** . Voir l’Avant-propos. La Bibliographie. La Table des références et citations (réf. 8). Les Appendices du Tome II.
Hommage
Hommage
Ce livre est dédié, avec une profonde reconnaissance,
à mes Maîtres visibles et invisibles,
Aux Indiens d’Amérique : les Hommes Rouges,
À Bhagwan Shree Rajneesh,
Au Père Humbert Biondi,
À Patricia Chies-Elwood,
À Joy Manné,
À Hal et Sidra Stone, créateurs du « Dialogue Intérieur »,
À Richard et Ariel Moss,
dont les enseignements me furent source de transformation,
de joie et de lumière.
Et à mes Maîtres dans le quotidien,
ma grand-mère Elise,
mes parents, Madeleine et Albert, mes frère et sœur,
mes enfants, Grégoire, Eléonore, Aloyse, Basile, et leur père,
mes petits-enfants : Bérénice, Lou, et ceux qui sont à venir,
mes Amis,
mes consultants et élèves, qui partagent avec moi leur quête,
tous Compagnons, dont la confiance, l’amour et les défis,
redonnent perpétuellement naissance à ces pages.
À Delphine, qui a transcrit, avec patience et gentillesse, le manuscrit.
Préface de Marie de Hennezel
Préface de Marie de Hennezel 1
Nous cheminions sans doute depuis longtemps sur des voies sœurs. Un jour, nous nous sommes rencontrées dans un petit groupe qui s’était réuni autour de Richard Moss pour explorer le champ de la relation. Relation à soi, à l’autre, au divin. C’est là que j’ai eu la chance d’approcher Adelheid et de découvrir un peu de son monde intérieur, si riche, si sensible.
Voilà qu’avec cet ouvrage, « L’Arche du Cœur », elle nous convie à un voyage, un voyage à la rencontre de nous-mêmes. Qui sommes-nous ? Le savons-nous ? Le saurons-nous jamais ? Êtres complexes, faits de « subpersonnalités » méconnues, rejetées, en attente d’amour. Le voyage commence et finit avec la rencontre d’un enfant. C’est que « l’enfant intérieur », vulnérable, que nous portons tous caché au fond de la citadelle que nous avons construite pour le défendre, joue un rôle primordial dans nos problèmes, nos réactions, nos conflits. Cet enfant, si souvent isolé, privé d’amour et d’attention, n’est-il pas à l’origine de la plupart de nos difficultés ?
Adelheid nous tient en quelque sorte par la main, comme une grande sœur qui a fait le voyage, pour nous aider à écouter et dialoguer avec cet enfant qui attend de retrouver sa joie de vivre, sa créativité, sa spontanéité affective. C’est ainsi que peu à peu notre forteresse se transforme en jardin !
Avec Adelheid, on se sent en sécurité. Car la sensibilité, la délicatesse du cœur, sont solidement ancrées dans le bon sens. Ce voyage, il ne s’agit pas de s’y engager avec sa seule imagination. Il faut y aller avec ses sens, son cœur, avec tout son corps – qui n’est pas un « objet » mais une « personne » – un corps sensible, un corps de présence. Les « Exercices » (Tome II), qui émanent intelligemment du texte, nous facilitent le chemin. Encore faut-il accepter d’entrer dans l’expérience, prendre le risque de la tenter avec un esprit neuf, en faisant appel à d’autres outils que notre intellect ou notre rationalité, en puisant dans ces ressources si souvent inemployées que sont l’attention, le souffle, la chaleur du cœur.
Ainsi apprenons-nous « à prendre soin de nous-même, à générer ce dont nous nous sentons privés, sans l’attendre ou l’exiger en vain d’autrui ou de la collectivité. En devenant notre propre prochain, nous redevenons aptes à créer des liens. Des liens qui ne seront pas ceux de l’indigence ou de la dépendance, mais ceux du partage et de la générosité » .
Que ce beau livre éclaire chacun de ses lecteurs !
Paris, le 1.11.1998
1 . Marie de Hennezel est l’auteur de « La Mort intime » et de « L’art de mourir » (en collaboration), Éd. Robert Laffont.
Avant-propos
Avant-propos de l’auteur. L’histoire de notre courage : chacun est un Univers
Cette histoire est celle d’une Quête. Celle d’une prière, que nous partageons avec tout le créé. Où il est question de se reconnaître, un et multiple, à l’image même de l’Univers ! Elle commence et elle finit auprès d’un enfant. Enfant qui se cache et se révèle en chacun de nous. Le rencontrer, c’est se laisser surprendre, toucher, émouvoir. Donner de l’air à l’âme, de la joie au corps, de la fantaisie à l’esprit.
Pèlerinage, balade, qui nous invite à l’envol autant qu’à l’atterrissage... à une relation à la douleur qui nous fait grandir... à une relation à l’impuissance qui nous métamorphose... à une relation à soi qui devient relation au monde. Envergure du Cœur !
Retrouver cette Présence, cette substance d’Être, qui nous relie à tout, à notre dimension physique, émotionnelle, mentale, spirituelle, c’est se découvrir Vaisseau, Matrice, Arche de Noé... assez stable, assez vaste, pour y accueillir notre prochain comme nous-même. Notre corps, le corps de la Terre, chaque facette du moi, chaque forme de vie, redeviennent alors une Personne sacrée, une personne aimée, une personne qui nous répond !
Aventure humaine, aventure cosmique, que chacun peut déchiffrer sur ses « pages intérieures »... mettre à l’épreuve dans le creuset de sa propre expérience. Cheminement poétique, cheminement pragmatique, inspiré par la « psychologie des subpersonnalités » et la merveilleuse concrétisation qu’en ont faite deux psychologues américains, Hal et Sidra Stone, Ph.D, créateurs d’une technique d’exploration de soi, appelée le « Dialogue Intérieur » (8 2 ).
Le « Dialogue Intérieur » est un processus d’individuation, un outil de connaissance de soi. Il explore les « sub-personnalités » qui nous animent et développe en nous un « Témoin vigilant », axe et centre de la psyché, un « Moi prenant conscience », ouvert aux alternatives, apte à soutenir la tension des opposés dans la structure psychique.
Cette démarche nous engage, par la présence attentive des cinq sens, par l’intelligence de nos images, de nos sen-timents, de nos sensations, à faire vibrer nos énergies, qu’elles soient d’ombre ou de lumière !
Approche pleine de spontanéité, qui met face à face deux personnes et laisse émerger entre elles un échange créateur. « Jeu de la Vie », plein d’humour, de surprises, de gravité, de respect, en lequel toutes nos facettes peuvent s’exprimer et se conjuguer en une danse. Une danse où l’on entre en relation profonde avec soi, avec les dynamiques, les émotions, la créativité, qui se répondent en nous. Et là se dévoilent des aspects d’une imprévisible fraîcheur, où la tendresse, la sensibilité, n’attendaient que le regard de soi-même sur soi-même, pour s’épanouir et croître, avec toute la magie d’une graine qui germe, d’une fleur qui se défroisse, d’un enfant qui se met à parler, à marcher, qui interroge, et prend sa place dans le monde.
Comme dans le conte de la « Belle au bois dormant », après cent ans d’isolement, de silence, d’un sommeil qui nous cachait la Vie, par-delà l’impénétrable haie d’épines, notre prison devient Jardin. L’amour, le courage, la maturité du Prince, en d’autres termes notre Conscience lucide et aimante, nous éveillent à nous-mêmes. L’on se découvre tel que l’on est, pour se choisir et s’aimer sans jugement. La relation à l’autre devient alors, à son tour, un art, un champ d’abondance, une initiation mutuelle.
Pratiquer le « Dialogue Intérieur », c’est se laisser étonner par les infinies ressources de notre être. C’est prendre plaisir à soi, prendre plaisir autant à notre fragilité qu’à notre force, à nos bonheurs qu’à nos souf