Un autre monde une autre vie
105 pages
Français

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Un autre monde une autre vie , livre ebook

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Description

Je vous emmène dans un autre monde.


Un monde où l’esprit est roi, et le charnel n’est plus.


Mon souhait est de vous aider à le découvrir,


et à ne jamais perdre espoir.



À travers mon histoire, je vous emmène dans un voyage dans l'au-delà, un autre monde avec des dialogues, des guides spirituels. Pour l'avoir vécu, je sais ô combien la perte d'un être cher est difficile. J'espère que ce récit vous aidera à surmonter votre douleur.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 février 2023
Nombre de lectures 3
EAN13 9782381241968
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table des matières Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Chapitre 8 Chapitre 9 Chapitre 10 Chapitre 11 Chapitre 12 Chapitre 13 Chapitre 14 Chapitre 15 Chapitre 16 Chapitre 17 Chapitre 18 Chapitre 19 Chapitre 20 Chapitre 21 Chapitre 22 Chapitre 23 Chapitre 24 Chapitre 25 Chapitre 26 Chapitre 27 Chapitre 28 Chapitre 29 Chapitre 30 Chapitre 31 Chapitre 32 Chapitre 33 Chapitre 34 Chapitre 35 Chapitre 36 Chapitre 37 Chapitre 38 Chapitre 39 Chapitre 40 Chapitre 41 Chapitre 42 Lettre d’adieu Remerciements Quelques livres à retenir

Roselyne Lecler
 
UN AUTRE MONDE
UNE AUTRE VIE
 
Récit
FABRIQUÉ EN FRANCE
 
ISBN : 978-2-38124-196-8
© janvier 2023, YOUSTORY
 
Tous droits de reproduction, d’adaptation, de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
 
L’auteur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre.

à mon fils, Franck.

Un récit avec des joies, des pleurs,
Des périodes de désespoir,
De souffrance, d’espoir,
Et enfin, la joie et le bonheur de revivre.

Ceci n’est pas un roman, mais mon histoire.
Mon voyage dans l’au-delà.
Le dialogue avec mon fils.
 
Une vie qui commence tout simplement, comme pour tout le monde. Je vivais dans la banlieue parisienne, je suivais des études de tapissière décoratrice. Une vie tranquille avec des parents aimants.
Rien ni personne ne pouvait prévoir ma vie avec tant de rebondissements.
En peu de temps, ma vie se transforme en une aventure, parfois agréable, parfois désagréable, à la limite de la mort.
Avec la perte de Franck, la séparation, le désarroi, le chagrin.
Puis le renouveau, le dialogue avec mon fils, qui me redonne goût à la vie grâce à toutes nos conversations, nos éclats de rire.
Les dialogues et la visite avec mon guide, qui me fit découvrir ce nouveau monde, la découverte de mes vies antérieures, ce monde de l’au-delà, de bonheur et d’amour.
 
J’espère que mon histoire vous aidera à surmonter la douleur de la perte d’un être cher, et vous permettra d’avoir un regard différent sur une autre vie et un autre monde, de bonheur et d’amour.
 
L’espoir d’une autre vie.

Tout a commencé le jour où j’ai fait la rencontre de mon futur époux. ..

Chapitre 1
 
 
J’avais 16 ans. J’habitais dans la banlieue parisienne. À cette époque, je rêvais d’être actrice, chanteuse et mannequin, ce que je faisais d’ailleurs chez une amie de ma mère qui avait un magasin de prêt-à-porter à Saint-Germain-des-Prés.
Tout a commencé à se gâter lorsque cette amie a proposé de s’occuper de moi pour me former : ce fut un non catégorique de la part de ma mère.
À ce moment-là, j’avoue l’avoir détestée. Je trouvais son refus injuste. Mais voyant ma colère, elle eut ces paroles, que j’ai toujours gardées gravées en moi :
« Ma chérie, je sais que tu m’en veux, mais ce qui est important c’est ton avenir. Le mannequinat ne durera pas longtemps et que feras-tu après, y as-tu pensé ? Ce qui est important dans le monde dans lequel nous vivons, c’est d’avoir un métier qui te convient. Je suis sûre que tu trouveras ta voie au moment opportun et elle t’apportera une indépendance financière. Avec un métier dans les mains, quoi qu’il puisse arriver dans ta vie, tu pourras toujours faire face à tous les problèmes. Après, tu pourras te faire plaisir et te lancer dans le théâtre, mais sache que ce métier est très éphémère. »
Avec le recul, je dois bien reconnaître qu’elle avait raison, mais quand on a 16 ans, on ne voit pas plus loin que le moment présent.
Cependant, les événements de ma vie lui ont donné raison. Si je n’avais pas eu mon métier, je ne pense pas que j’aurais pu me relever aussi facilement.
Mais malgré tout, ma colère ne passa pas rapidement. J’étais en pleine crise d’adolescence, les rapports avec ma mère étaient très compliqués, j’avais beaucoup de mal à supporter l’autorité. J’étais déjà très indépendante, et ce n’était pas facile pour mes parents non plus.
Mon père, que j’adorais, a essayé de me calmer, de me raisonner, et disait que c’était pour mon bien. J’ai donc fini par accepter et ai décidé de prendre ma vie en main. Mais la priorité était alors : que faire de ma vie ? Mais dans quelle direction aller. La question était : que sais-tu faire à part chanter ?

Chapitre 2
 
 
À l’époque, ma sœur aînée fréquentait un tapissier avec qui elle s’est mariée plus tard.
Un jour, il me lança cette phrase :
« Pourquoi tu ne te lancerais pas dans la décoration ? Tu aimes les tissus, tu sais te servir de tes mains, je pense que c’est un métier qui pourrait te plaire. »
Sitôt dit, sitôt fait : il me transmet l’adresse de l’école Faidherbe à Paris, je prends aussitôt rendez-vous et me voilà partie vers de nouvelles aventures.
J’ai eu droit à des explications sur les cours, et sur le métier de tapissière décoratrice : j’irais une fois par se-maine à l’école et le reste de la semaine, dans un atelier, et cela pendant trois ans, avec une rémunération qui ferait scandale aujourd’hui, j’allais travailler pour 5 centimes de l’heure.
Par chance, un atelier recherchait une apprentie. Il me communique l’adresse, rue de Palestro à Paris, où je me rends aussitôt. Je rencontre donc mes futurs employeurs. Tout se passe bien. Nous étions en juin, donc mon apprentissage démarrait le premier septembre, avec une période d’essai d’un mois.
 
Une fois rentrée à la maison, toute contente, j’ai prévenu mes parents : j’avais trouvé mon métier et je commençais le premier septembre.
Tout le monde était satisfait, j’allais apprendre un métier. La seule chose qui dérangeait mon père c’était l’adresse. En effet, dans la rue Palestro, située juste derrière la rue Saint Denis, il y avait des dames de petites vertus. Mais ma décision était prise. En fait, je les avais mis devant le fait accompli, ils ne pouvaient qu’acquiescer, en me précisant quand même que de toute façon, je ne leur laissais pas le choix.
Mais quelque part, mon père était très fier de moi, ce qui à mes yeux, était très important. Il disait toujours « je ne m’inquiète pas trop pour elle, quoiqu’il lui arrive elle s’en sort toujours ». Ô combien l’avenir lui a donné raison.
Je dois reconnaître que j’ai eu la chance d’avoir des parents très compréhensifs et intelligents, ils me connaissaient bien et savaient que j’irai jusqu’au bout de ma décision. Même s’ils avaient un peu peur pour moi, ils me faisaient confiance, et pour moi c’était déjà très important.
Chapitre 3
 
 
Ma mère, pendant cette période, était très occupée par son travail. Elle avait ouvert une Auto-école, elle souhaitait en ouvrir une autre. Ce qui était une erreur à mon sens, mais je n’avais pas droit à la parole. Les choses qui lui importaient le plus étaient sa réussite sociale et le regard des autres. En fait, elle se souciait peu de ma vie. On se voyait peu, le dimanche et un peu le soir, mais la situation s’arrangeait petit à petit.
J’ai su, bien des années après, qu’elle était très fière de moi. Je dois reconnaître, avec le recul, que ça n’a pas dû être toujours très facile de m’avoir comme fille : très rebelle, ne supportant pas les contraintes ni les interdictions, sauf dans mon travail.
Elle disait :
« De toute façon, si je t’interdisais quelque chose, tu aurais été capable de faire une fugue, alors avec ton père, nous avons décidé d’attendre que ça te passe et de te laisser faire tes choix, à condition que tu les assumes. »
Ce que j’ai toujours fait.

Chapitre 4
 
 
Il est vrai qu'avec les années qui passent, on apprend à se calmer. J’avais une grande complicité avec mon père, j’adorais quand il venait me rejoindre en discothèque. Il arrivait vers minuit, une heure du matin, pour voir si tout allait bien, prenait un whisky et moi un coca, me faisait danser et, bien souvent, je repartais avec lui. Il avait beaucoup de succès auprès de mes amies, elles le trouvaient génial, et elles auraient certainement voulu avoir la même complicité avec leurs pères, ce qui n’était souvent pas le cas.
C’étaient nos moments privilégiés à tous les deux et j’adorais ça. Bien des années après, quand nous nous retrouvions le soir à la campagne, quand tout le monde dormait, nous parlions de nos escapades. C’était une façon à lui de connaître mes amies, de me protéger, de me surveiller, de me contrôler un peu. Il savait bien que si je m’étais doutée de quoi que ce soit je l’aurais très mal pris, mais il adorait nos petites sorties nocturnes, il s’échappait de la maison pendant que maman dormait. C’était un peu notre secret à nous.
Il m’expliquait que quand on est parent, il faut redoubler d’intelligence quand on a la chance d’avoir des enfants qui ont du caractère. Il faut être présent quand il faut les protéger et les surveiller sans qu’ils s’en rendent compte, en leur laissant toujours leur indépendance, leur libre arbitre.
À ce moment-là, j’ai compris que c’était un message d’amour, même s’il ne me l’avait jamais dit. C’était sa façon à lui de me dire « je t’aime ». À l’époque, on ne disait pas aux enfants qu’on les aimait, contrairement à aujourd’hui, où on le dit tout le temps, et c’est très bien, les enfants ont toujours besoin de se sentir aimés par leurs parents. C’est à ce moment-là que j’ai découvert le métier le plus difficile dans ce monde, celui d’être parent.

Chapitre 5
 
 
Ma mère était très occupée à la préparation du mariage de ma sœur. Je crois me souvenir qu’il y avait plus de 80 personnes invitées. Il avait duré deux jours, c’était important pour elle, l’image de la réussite. Je pense qu’elle avait besoin d’une revanche sur la vie, c’était sa façon à elle de démontrer qu’elle avait aussi réussi.
Une réussite qui ne fut que passagère, car à trop en vouloir on finit par tout perdre.
...

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