L astrologie de mon chat pour mieux nous comprendre
100 pages
Français

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L'astrologie de mon chat pour mieux nous comprendre , livre ebook

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Description

À tous mes amis chats, à tous les chats de mes amis, à tous les chats du monde, aux chats de tous les mondes… « C’est à partir des années 1960 avec l’essor de la classe moyenne et l’exode rural que s’est réellement développée en France la présence de l’animal de compagnie. » Dominique Guillo e mportés sur le tapis volant de l’amour, nous, humains, pouvons développer une perception extra-sensorielle. Notre pensée est alors connectée à l’être aimé, nous faisant dire, penser, ressentir la même chose au même moment, comme si l’autre « nous l’avait enlevé de la bouche ». Comme si cette connexion surfant sur une chaîne invisible nous reliait l’un à l’autre et grandissait en même temps que notre relation s’épanouissait. Pour ne faire plus qu’un. Il en est de même entre nos félins chéris et nous. Une fois le fil tendu, la communication établie, au fur et à mesure que la tendresse nous envahit, que la connaissance de l’autre progresse, la télépathie se développe. J’ai déjà aussi ressenti une affinité spontanée avec des bêtes que je rencontrais pour la première fois. Ma démarche sur le « couple fusionnel » avec un animal a été nourrie de ces expériences de communication qui ne font qu’accroître avec le temps et dont voici un exemple vécu. J’habitais un rez-de-jardin et Monsieur Néné, un majestueux Européen gris souris aux yeux verts du signe des Poissons et moi vivions un amour fusionnel. Notre communication était exceptionnelle.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 octobre 2020
Nombre de lectures 0
EAN13 9782810430826
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

À tous mes amis chats, à tous les chats de mes amis, à tous les chats du monde, aux chats de tous les mondes…

« C’est à partir des années 1960 avec l’essor de la classe moyenne et l’exode rural que s’est réellement développée en France la présence de l’animal de compagnie. »
Dominique Guillo

e mportés sur le tapis volant de l’amour, nous, humains, pouvons développer une perception extra-sensorielle. Notre pensée est alors connectée à l’être aimé, nous faisant dire, penser, ressentir la même chose au même moment, comme si l’autre « nous l’avait enlevé de la bouche ». Comme si cette connexion surfant sur une chaîne invisible nous reliait l’un à l’autre et grandissait en même temps que notre relation s’épanouissait. Pour ne faire plus qu’un. Il en est de même entre nos félins chéris et nous. Une fois le fil tendu, la communication établie, au fur et à mesure que la tendresse nous envahit, que la connaissance de l’autre progresse, la télépathie se développe. J’ai déjà aussi ressenti une affinité spontanée avec des bêtes que je rencontrais pour la première fois. Ma démarche sur le « couple fusionnel » avec un animal a été nourrie de ces expériences de communication qui ne font qu’accroître avec le temps et dont voici un exemple vécu.
J’habitais un rez-de-jardin et Monsieur Néné, un majestueux Européen gris souris aux yeux verts du signe des Poissons et moi vivions un amour fusionnel. Notre communication était exceptionnelle. Pour lui faire plaisir – vraiment pour lui faire plaisir –, je le laissais sortir dans le jardin de la résidence malgré ma crainte de tous les pièges : portes des différents bâtiments, ascenseurs, portes d’ascenseur, visiteurs et résidents malveillants qu’il aurait pu y croiser. Ressentant mon anxiété, dès que je l’appelais, prenant ses pattes à son cou, il rentrait aussitôt.
Un jour, au retour d’une de ses promenades matinales, Monsieur Néné, la bouche en cœur – si je puis dire – dépose à mes pieds un magnifique cadeau : un mulot, bien vivant et tremblant qui, à peine offert, disparaît sous un meuble. Malaise. Mal-être. Je sais, c’est le plus beau des cadeaux qu’il puisse me faire, c’est sa parure Cartier à lui… Si je ne le remercie pas, je ne lui fais aucune remontrance. Cependant, devant m’absenter pour le reste de la journée, je lui lance avant de partir : « Débrouille-toi, mais quand je reviens je ne veux plus de cette bête. »
Et le soir en rentrant, la dépouille du mulot gisait sur le flanc au milieu de l’entrée. Monsieur Néné m’attendait à côté, semblant me dire : « Tu vois… j’ai fait ce que tu m’as demandé ».
L’affaire était close. En signe de communion, nous avons partagé une belle pomme. Car oui, Monsieur Néné était aussi fructivore. Si je ne me souviens plus qui s’est mis à manger des pommes pour faire plaisir à l’autre, nous en avons partagé de nombreuses… mais aussi des tomates, des poires, etc.
Miss Sushi est arrivée quelques mois après l’histoire du mulot. Le week-end du 15 août, j’entends des miaulements venant de l’extérieur. De terribles miaulements provenant du jardin de la résidence où je découvre un chaton de deux mois et demi environ à la fois furax et désespéré, miaulant de tout son cœur et de toute sa ridicule petite hauteur.
Si je fonds immédiatement devant cette petite chose, en traversant le jardin pour arriver chez moi, je lui explique : « Je suis tout à fait d’accord pour t’accueillir, mais encore faut-il que Monsieur Néné t’accepte aussi. »
Le charme du ravissant chaton – qui de plus était une femelle – a opéré sur Monsieur Néné dès son apparition et elle s’est aussitôt confortablement installée avec nous.
Aujourd’hui Miss Sushi a vingt ans et elle est toujours aussi bavarde. Depuis la disparition prématurée de Monsieur Néné, elle a pris une incroyable assurance et surtout elle a largement étendu ce territoire qu’elle n’a plus à partager avec Monsieur Néné.
De plus, sa communication s’est fortement amplifiée, ce qui m’a fait comprendre – et ce dont je ne m’étais pas rendu compte – à quel point elle existait en creux par rapport à lui.
Depuis que Monsieur Néné n’est plus là, Miss Sushi s’est installée et s’est développée dans l’espace. Elle a instauré un nouvel arc-en-ciel de miaulements, de sons, qui évoquent une sorte d’incroyable vocabulaire. On dirait qu’elle baragouine plusieurs langues tant elle utilise des gammes étranges, des sons inédits. Miss Sushi a toujours été bavarde (elle est du signe des Gémeaux, c’est dans ses gènes !) et elle doit sans doute son salut à cette particularité en se manifestant dans le jardin où elle avait échoué, personne n’a jamais su comment.
Dans cette pléiade infinie de miaulements, chacun est, sinon un mot, du moins une demande précise : à manger, un câlin, t’as vu ma litière ? Viens me bercer après mon repas, que sais-je encore. De plus, quand on lui parle, elle répond toujours ! Les sons qu’elle émet sont incroyablement bien sentis, comme un dialogue ininterrompu entre deux bipèdes. Ainsi, quand des invités traînent un peu et qu’elle estime que les festivités ont assez duré, elle surgit de nulle part, déterminée, miaulante et furax, pour leur demander de partir. Et ne lâche plus l’affaire.

« On ne possède pas un chat, on l’entretient. »
Howard P. Lovecraft

v ous l’avez bien compris, je fais partie des « amoureux fervents » chers à Charles Baudelaire, amateurs, philosophes et médiums pour qui les chats sont indispensables, au même titre que l’eau, le chauffage ou l’électricité. Les félins sont le sel de nos vies. Ils sont un supplément de bonheur essentiel à l’harmonie du monde. Par leur seule présence, tout se transforme et s’embellit, comme par enchantement. Ils sont cette baguette magique qui confère son harmonie à un lieu, l’habille, l’enveloppe, le rend cosy ou somptueux, bien plus qu’un mobilier luxueux. Mais ne croyez pas pour autant faire l’économie de ce dernier, car les chats sont aussi hors de prix. Par son exigence, son indépendance, sa présence, chaque chat est un bijou dans un écrin dont il sait naturellement se parer. Ce qui n’a pas toujours été le cas. Au Moyen Âge et pendant des décennies, par superstition, on a emmuré des chats noirs vivants lors de la construction des maisons pour les protéger des mauvais esprits. Après une lutte âprement menée par leurs ancêtres, les félins se sont approprié nos maisons, puis nos cœurs, pour en devenir les maîtres. Et ont acquis quelques droits (pas encore assez à mon goût) et nous, humains, des devoirs. Avec le temps, on peut dire aujourd’hui que l’humain s’est animalisé et que l’animal s’est humanisé pour donner naissance à ce couple fusionnel. Original. Unique.
Historiquement et depuis fort longtemps, le chat est l’animal de l’intime. Celui le plus proche des hommes. Au départ, tout s’est fait par hasard, car c’est grâce à son statut officiel de chasseur de rongeurs, vecteurs d’épidémies (une fois sa rivale, la belette, définitivement disqualifiée) que le chat a très naturellement trouvé sa place dans la société, dans la chaleur du foyer. Alors que le chien s’étant rapproché de l’homme est resté dehors, dans sa niche. Son charme naturel faisant le reste, notre expert est également devenu un élément indispensable du décor, dormant paisiblement dans un coin du tableau comme l’illustre la peinture classique des joies familiales.
Cependant, depuis son entrée dans la maison des humains, le greffier a beaucoup perdu : son instinct de chasseur s’est laissé bercer au coin du feu et le gros de la troupe est devenue une armée de bâilleurs aux mouches, que seul un Spitfire à ras de la truffe peut encore émoustiller. Mais en perdant sa fonction, le chat a conquis nos cœurs…
 
Mon intérêt pour les chats – je suis, bien sûr, ailurophile – et pour l’astrologie en amateur (je suis avant tout auteure de romans noirs, essayiste, dramaturge et journaliste) m’a fait un jour me poser cette question : et pourquoi pas eux ? levant le nez de ma page pour admirer cette béatitude féline posée sur son coussin devant moi. Il paraît d’ailleurs que le yoga a été inventé comme ça, en regardant les chats. Mais c’est une autre histoire… Donc, ce double intérêt a marqué le début de ma démarche dans cette relation fusionnelle, amoureuse, passionnelle que l’on peut avoir avec son animal. Et même si c’est un peu exagéré, tant pis ! J’assume ce rapport fort et même je le revendique !
Pour moi, partager sa vie avec un animal c’est partager un amour, une tranche de vie, avec un autre être : son aminimal . Seule différence avec une relation entre humains, cette merveilleuse aventure, pour des raisons évidentes, est limitée dans le temps et ne pourra jamais, hélas, dépasser une vingtaine d’années… Quant à l’amour entre deux humains, il dure parfois plus, parfois moins…

Comment j’en suis venue à l’astrologie des animaux
Le point de départ de l’astrologie des animaux est le constat que l’arrivée d’un animal dans notre vie est « inscrite » dans notre thème astral avec les mêmes indicateurs et au même titre qu’une rencontre amoureuse avec un humain.
Pour ceux qui connaissent un peu l’astrologie, sachant qu’un thème est constitué de douze Maisons, il en existe une, la Maison VI, qui régit les maladies, la santé, le travail et… les petits animaux. Ce qui signifie que des spécialistes ont déjà, par le passé, déterminé la place des animaux domestiques dans la vie de l’homme, les faisant figurer dans nos thèmes par le biais appelé, dans le jargon astrologique, « une Maison dérivée ».
Ce premier point a conforté mon intuition et encouragé mon projet. La présence de l’animal étant signifiée dans le thème astrologique de l’humain au même titre que tout autre partenaire de vie, j’ai envisagé d’étudier le couple humain/animal selon les mêmes bases. Ainsi, comme pour une rencontre amoureuse, l’arrivée d’un chat dans sa vie étant tout aussi lisible, j’ai créé une lecture propre, appropriée. Et donc, je suis devenue chastrologue .
 
En développant ce dialogue, en cherchant l’harmonie entre eux

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