Vingt-quatre heures à la fois
209 pages
Français

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Vingt-quatre heures à la fois , livre ebook

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Description

Depuis plus de 50 ans, le livre Vingt-quatre heures à la fois aide les alcooliques et autres personnes en recouvrance de dépendances à développer une base spirituelle solide afin de demeurer abstinents, une journée à la fois. En présentant une pensée inspirante, une méditation et une prière pour chaque jour de l’année, ce livre vous aidera à découvrir le pouvoir de la spiritualité dans votre vie et vous encouragera dans votre croissance personnelle.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 27 mars 2015
Nombre de lectures 2
EAN13 9782890926929
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L’édition originale de cet ouvrage a été publiée sous le titre
T WENTY-FOUR HOURS A DAY
© 1954, 1975, 1994 Hazelden Foundation
Édition révisée en 1975 - Édition du 40 e anniversaire en 1994


Illustration de la couverture : Fotosearch.com
Réalisation de la couverture : Jean-François Szakacs


Tous droits réservés pour l’édition française
© 1996, Éditions Sciences et Culture Inc.


Dépôt légal : 3 e trimestre 2014
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada


ISBN 978-2-89 092-669-1
ISBN ePub 000-2-89 092-669-1

 
920, rue Jean-Neveu
Longueuil (Québec) Canada J4G 2M1
514 253-0403 / 450 679-1933 Téléc. : 450 679-6648


www.beliveauediteur.com
admin@beliveauediteur.com
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC —  www.sodec.gouv.qc.ca .


Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada pour nos activités d’édition.


Reproduire une partie quelconque de ce livre sans l’autorisation de la maison d’édition est illégal. Toute reproduction de cette publication, par quelque procédé que ce soit, sera considérée comme une violation du copyright.
Avant-propos
Je ne me rappelle pas exactement le moment où j’ai vu mon premier exemplaire de Vingt-quatre heures à la fois . C’est sans doute au début des années 1950 lorsque je vivais et assistais à des réunions des AA à Détroit et à Jackson (Michigan). Le Gros Livre des AA était notre bible. Nous étions toutefois nombreux à être avides d’autres lectures.
Aux réunions des AA qui se tenaient dans la région de Détroit, on trouvait quelques ouvrages, populaires à l’époque, de nature à nous inspirer, comme The Sermon on the Mount [ Le sermon sur la montagne ], de Emmet Fox, et As a Man Thinketh [ L’homme est le reflet de ses pensées ], de James Allen. Mais l’ouvrage qui a fait la synthèse de tout pour nous a été Vingt-quatre heures à la fois . Lorsqu’il a fait son apparition sur nos tables de publications, il a offert à un grand nombre d’entre nous exactement ce que nous voulions et ce qu’il nous fallait, présenté dans un guide de petit format, axé sur le mode de vie des AA. Ce livre est rapidement devenu la façon pour moi de commencer ma journée ou, comme il arrive souvent dans le cas des alcooliques en rétablissement, de relancer ces journées qui s’étaient plutôt mal engagées.
L’ouvrage était alors distribué de Daytona Beach, Floride, par son auteur, un membre des AA du nom de Rich W., qui l’avait écrit et publié à compte d’auteur en 1948. Ce livre a vite gagné des adeptes dans le Mouvement ; dès 1959, plus de quatre-vingt mille exemplaires avaient été distribués. Vingt-quatre heures à la fois était le bon livre qui arrivait à point
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nommé, avec le message qu’il fallait pour des alcooliques en voie de rétablissement. Ses idées spirituelles s’inscrivaient parfaitement dans la philosophie des AA, et l’ouvrage lui-même pouvait se glisser dans la pochette d’une chemise ou dans un petit sac à main. Il ne tarda pas à devenir, après le Gros Livre , notre source d’aide la plus fiable. Quand tout le reste faisait défaut, il était toujours possible de commener une réunion avec discussion des AA par la lecture de l’une ou l’autre de ses pages. À maintes reprises, vous pouviez l’ouvrir à une page quelconque pour y lire justement le message que vous aviez besoin d’entendre.
Lorsque mon exemplaire de Daytona Beach a disparu, celui qui l’a remplacé avait été édité chez Hazelden. Maintenant, plus de quarante ans après la première publication de Vingt-quatre heures à la fois par Hazelden en 1954, près de six millions et demi d’exemplaires ont été imprimés. Vingt-quatre heures à la fois est devenu l’un des ouvrages les plus influents dans l’évolution des groupes en Douze Étapes. Si vous partagez mon point de vue, à savoir qu’il s’agit là d’un programme d’inspiration divine, vous conviendrez sans doute que ce livre a été mis entre nos mains par une Puissance supérieure.


En sa qualité d’ancêtre des ouvrages de méditation pour la recouvrance, Vingt-quatre heures à la fois compte à son crédit des milliers de lecteurs assidus et reconnaissants partout dans le monde, tant au sein des AA qu’à l’extérieur du Mouvement.
Jack H., avocat à la retraite de Seattle, a découvert l’ouvrage au cours de sa première année d’abstinence, il y a plus de trente ans. « J’étais tout à fait en faillite sur le plan spirituel, se rappelle-t-il, et je connaissais à peine le Notre Père, alors c’est toute une moisson que j’ai récoltée dans ce petit livre. Je possède toujours mon exemplaire original, bien que les pages soient passablement cornées et tachées de café. Je l’ai emporté en voyage avec moi en maintes occasions, tant dans les voyages d’affaires que dans les excursions de camping, où je le lisais à la lueur du feu de camp. »
Un autre membre des AA depuis trente ans, Jim Z. de Toledo (Ohio), se rappelle que son parrain lui avait donné son premier exemplaire du livre, dont il se sert toujours. « Je l’ai lu trente fois de la première à la dernière page, dit-il. Quand je le lis, cela m’inspire un peu pour commencer la journée et me rappelle ce que je devrais faire. C’est comme une sorte de démarreur. C’est la deuxième chose que je fais après avoir prié pour demander de l’aide pour la journée. » Deux autres membres de Toledo (Ohio) manifestent une dévotion similaire à l’égard de l’ouvrage. Jerry F., membre des AA depuis vingt-deux ans, dit : « J’étais hypercritique et antireligieux, mais j’ai trouvé fort agréable la spiritualité que contient cet ouvrage, exprimée dans la langue de tous les jours. Je l’ai utilisé sans doute pendant dix ans. Il ne se passait pas une journée sans que je le lise le matin. » John K., qui a à son actif vingt ans d’appartenance au Mouvement, dit ceci : «  Vingt-quatre heures à la fois est le livre qui m’a conduit à l’abstinence, parce que je ne pouvais pas me concentrer suffisamment longtemps pour lire une page du Gros Livre . Mais je pouvais lire les pages plus courtes de Vingt-quatre heures à la fois . Pendant les réunions de discussions, si personne n’avait de sujet à proposer, nous nous servions de la pensée du jour dans Vingt-quatre heures à la fois . »
Helen D., de Cleveland (Ohio), membre des AA depuis vingt-sept ans, est une conférencière populaire qui ouvre parfois sa causerie par des références directes à Vingt-quatre heures à la fois . « Je m’en sers tous les jours, dit-elle. Habituellement, quand j’anime une réunion, j’y puise toujours une pensée qui s’applique à mon cas ce jour-là. »
Searcy W., de Dallas (Texas), est un membre actif et sobre des AA depuis 1946. Il a beaucoup lu Vingt-quatre heures à la fois et en a distribué des exemplaires, dit-il. « Lorsque je découvre quelque chose de bien, j’aime le partager, confie-t-il. Il s’agit en réalité du premier livre à notre disposition nous offrant une certaine nourriture de l’esprit sur une base quotidienne. » Mary D., de Akron (Ohio), ajoute : « À l’occasion de ma première réunion, en 1974, ma marraine m’a donné le livre. Elle m’a dit : Pour demeurer abstinente, tu commences à lire ça aujourd’hui . C’est ce que j’ai fait, et j’ai découvert que le nombre d’années où vous le lisez importe peu, parce que chaque fois que vous le relirez, vous le trouverez différent et constaterez qu’il s’applique à votre situation de vie du moment. Le livre évolue avec vous. »


Comment un projet aussi nécessaire que Vingt-quatre heures à la fois a-t-il pris naissance ? C’est à son auteur, bien sûr, qu’on doit principalement le livre, bien qu’un grand nombre des messages spirituels – ceux qui sont intitulés Méditation du jour et qui figurent au centre de chaque page – ont été empruntés à un autre livre, intitulé God Calling [ L’appel de Dieu ], rédigé par A. J. Russell, un écrivain populaire lié au Groupe Oxford. Cela peut sembler une curieuse coïncidence que le même groupe qui a été si important dans la naissance des AA ait joué un rôle indirect dans la création de Vingt-quatre heures à la fois . Mais l’on s’étonne moins lorsque l’on connaît un tant soit peu la vie de l’auteur et le cheminement qui l’a mené aux AA. Il a laissé une courte autobiographie, de même qu’une causerie sur les AA qu’il a prononcée à Rutland, au Vermont, en 1958.
Il est né à Brookline, au Massachusetts, en 1892, dans une famille assez à l’aise. Son grand-père, fabricant de chaussures prospère, était membre du Congrès. Son père était également un politicien en vue ; il avait siégé à la législature de l’État et s’était présenté sans succès aux élections au poste de gouverneur à deux reprises.
Malgré la situation favorable de la famille, Rich W. s’était toujours senti à part, un point sur lequel il insistait quand il racontait son histoire aux réunions des AA. « Je vivais toujours dans l’ombre de mon frère Jœ, qui était plus âgé, plus fort et plus aimé que moi, disait-il. J’étais un enfant solitaire, je ne me trouvais pas assez aimé ni apprécié par mon père et par ma mère. Ils me considéraient comme un enfant caractériel , ce que j’étais. »
Enfant caractériel ou non, il réussit ses études de façon exceptionnelle, d’abord à St. George, à Newport (Rhode Island), puis au prestigieux Williams College, où il a été un athlète exceptionnel, président de sa classe pendant deux ans et président de sa promotion. Il obtint son diplôme avec grande distinction en trois ans et demi et reçut également une clé Phi Beta Kappa, symbole de reconnaissance de cette association d’anciens étudiants très brillants. On pourrait croire que de telles références, alliées à ses qualités personnelles, le promettaient à un brillant avenir.
Mais déjà des problèmes avaient surgi dans sa vie. « Bien que très respecté, je ne me faisais pas d’amis intimes, se rappelait-il. Je m’enveloppais dans un manteau de réserve. Il y avait un mur entre moi et les autres. Je ne faisais pas la moitié du chemin pour me faire des am

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