Rebondir après une pandémie : La vie reprend son cours
94 pages
Français

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Description

Voilà, la pandémie semble se résorber peu à peu. Est-ce que vous vous attendez à ce que la vie reprenne comme avant ? Je vous affirme qu’elle ne reviendra jamais comme avant.
Notre monde a changé et, vous aussi, vous avez changé.
Il est peut-être temps de faire le point.
• Faire le point sur votre carrière ou votre emploi, et pourquoi pas, sur vos relations de travail.
• Vous avez obtenu un report de quelques mois de vos paiements hypothécaires et, malgré le confinement, vous avez réalisé que vous dormiez et respiriez mieux. Se pourrait-il que vous ayez besoin de réévaluer vos priorités financières ? Il est temps de faire le point.
• Vous avez obtenu un « congé » de vos paiements de prêts personnels pendant quelques mois et, malgré ce que vous rapportait la PCU (Prestation canadienne d’urgence), vous vous êtes surpris à être plus détendu. Se pourrait-il qu’il soit temps de faire le point sur vos habitudes de consommation, quitte à recourir à des moyens qui ne vous seraient jamais venus à l’esprit auparavant ?
• Vous avez vécu confiné pendant des semaines avec un conjoint qui vous tombait sur les nerfs. Ne serait-il pas temps de faire le point sur cette union ?
Ce n’est pas la fin de la pandémie. C’est le début de votre nouvelle vie. Tout au long de ce livre, vous serez invité à faire des introspections. Malgré ce que vous avez traversé, vous avez réalisé que des pans de votre vie antérieure étaient toxiques, mais que vous faisiez avec. Maintenant il est temps de faire le point et de redevenir le capitaine de votre vie !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 juin 2021
Nombre de lectures 3
EAN13 9782897931698
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0450€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Conception de la couverture : Christian Campana
www.christiancampana.com
Illustration de la couverture : iStock
Tous droits réservés
© 2020, Béliveau Éditeur
Dépôt légal : 3 e trimestre 2020
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
ISBN 978-2-89793-168-1
ISBN Epub 978-2-89793-169-8

www.beliveauediteur.com
admin@beliveauediteur.com
Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition
de livres – Gestion SODEC – www.sodec.gouv.qc.ca .
Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du Canada.
Reproduire une partie quelconque de ce livre sans l’autorisation de la maison d’édition est illégal. Toute reproduction ou utilisation d’un extrait du fichier Epub ou PDF de ce livre autre qu’un téléchargement autorisé par l’éditeur constitue une infraction aux droits d’auteur passible de poursuites pénales ou civiles.
À Chantal,
car c’est à deux qu’on traverse
le mieux ce genre de crise.
Introduction Le bon vieux temps
Je n’ai d’autre ambition que d’être ce que je veux être, et non de le paraître.
— R OMAIN R OLLAND
I l fut un temps, pas si lointain, où la vie vous paraissait comme un long fleuve tranquille. Vous vous rendiez au travail chaque jour. Vous receviez votre paie aux quinzaines. Et vous finissiez les mois en démontrant à l’univers que tout allait bien.
Dans ces temps lointains, en apparence du moins, tout allait bien. Bon emploi. Couple fantastique. Appareils ménagers en inox. Vacances dans le Sud tous les ans. Que demander de plus ? Vous étiez au faîte de la pyramide. Les gens n’avaient qu’à vous envier, et vous, vous pouviez les regarder de haut. C’était dans l’ordre des choses. Vous aviez fait les bons choix et la vie vous le rendait bien.
Malgré cela, il vous arrivait de vous réveiller la nuit et de laisser vos pensées vagabonder. Il ne vous venait pas à l’idée de remettre en question les décisions passées. Après tout, votre entourage vous admirait et vous étiez perçu comme un roc solide que rien ne pourrait venir altérer.
Et pourtant, tard certains soirs, vous pensiez aux obligations financières à venir. Ce chèque attendu arriverait-il assez tôt pour aider à couvrir l’hypothèque ? Pourriez-vous réduire suffisamment les dépenses de la semaine pour faire face au paiement de la voiture ? Vous étiez sur une corde raide mais vous arriviez, mois après mois, à faire face à la tempête. Et personne n’y voyait rien.
D’autres nuits, vous vous réveilliez, non pas pour haïr votre patron, mais pour ressasser tout ce qu’il éveillait de négatif en vous. Vous étiez sûr de mériter mieux mais pourquoi brasser les cartes ? Après tout, vous arriviez à surnager et, très bientôt, vous auriez pris le dessus. Ce n’était qu’une mauvaise passe.
Ces épisodes ont duré plusieurs lunes. Et un jour, votre monde a entièrement changé. Un virus a modifié le cours des choses et la vie allait prendre une tangente que vous n’aviez pas prévue.
Ils ont appelé ça une pandémie
Du jour au lendemain, vous n’aviez plus à vous rendre au travail parce que votre entreprise était dorénavant fermée. Selon le cas, vous étiez comme en vacances avec de l’assurance-emploi ou vous faisiez du télétravail avec une rencontre d’équipe par jour sur Zoom. Ou, si vous êtes travailleur autonome, vous vous êtes retrouvé sans mandat pour un temps indéterminé. Sans mandat et sans rentrée d’argent prévisible.
Vous voilà donc confiné à la maison sans possibilités d’aller magasiner régulièrement. Même votre resto favori était maintenant fermé. Théoriquement, ce n’était pas la fin du monde. Mais le fait de vous retrouver coincé avec votre bien-aimée 24 heures par jour et 7 jours par semaine a eu un impact direct sur votre relation.
Vous ne la pensiez pas si directive. Vous n’aviez pas prévu que les enfants, maintenant privés de classes, étaient aussi insupportables. Vous ne pensiez pas que des « vacances » pouvaient être aussi fatigantes quand on restait enfermé à la maison. Même avec Netflix. Vous ne vous attentiez pas à trouver ce congé aussi stressant.
Surtout que les soucis financiers revenaient maintenant vous tenailler toutes les nuits. Déjà que vous aviez des obligations jusqu’au menton, qu’est-ce que ce serait avec juste les prestations de l’assurance-emploi ? Ou, pire encore, qu’est-ce qui se passerait maintenant que vous n’aviez plus de contrat ? Que diraient les voisins si vous deviez déclarer faillite ? Non pas que vous les appréciez mais vous aimiez qu’ils vous regardent avec respect. Et vous aimiez aussi les regarder de haut.
Heureusement, les gouvernements ont mis sur pied une panoplie de programmes pour vous aider à faire face à la situation. Ils ont convaincu les banques de vous offrir un répit sur votre hypothèque et sur vos prêts à la consommation. Ils ont même créé une PCU (Prestation canadienne d’urgence) pour ceux qui n’avaient pas droit à l’assurance-emploi. Ils ont aussi augmenté les prestations pour enfants.
Et vous vous êtes surpris, ce qui n’était pas arrivé depuis des lunes, à respirer mieux et à vivre un sommeil meilleur la nuit. Vous ne receviez plus qu’une fraction de ce que vous gagniez avant la pandémie, mais vous n’aviez plus de paiements à couvrir. Du coup, vous pouviez reprendre votre souffle. D’autant plus que les centres commerciaux étaient fermés. Vous vous êtes étonné, après quelques mois, parce que vous aviez fait des économies. Pour la première fois en quelques décennies, vous vous sentiez libéré.
En fait, s’il n’en tenait qu’à vous, cette situation pourrait s’installer un bon bout de temps. Vous vous sentez riche comme jamais. Si ce n’était de l’obligation de rester à la maison, vous considéreriez cette période comme l’une des plus belles de votre vie.
Mais voilà : toute bonne chose a une fin. Et tôt ou tard, ce virus sera maîtrisé et il faudra repartir la machine économique. Il vous faudra retrouver ce long itinéraire qui vous amène au travail matin et soir. Il vous faudra recommencer à honorer ces hypothèques et ces prêts personnels. Si votre employeur est disparu dans la tempête, il vous faudra vous trouver un nouvel emploi, et si vous êtes travailleur autonome, vous devrez recommencer à trouver des clients, faire des mandats, expédier vos factures et attendre patiemment d’être payé. Un cycle qui peut prendre des mois alors que vous ne recevrez plus un sou.
Avouons-le : pendant des années, vous avez été sur le pilotage automatique. Vous ne vous posiez pas de questions. L’argent arrivait puis sortait, mais malgré ce stress incroyable, vous étiez capable de garder la tête hors de l’eau. Que va-t-il se passer maintenant ? Allez-vous redevenir ce zombie qui regardait les voisins de haut ou aurez-vous tiré des leçons de ce qui vient de vous arriver ?
Ce livre a pour but de vous aider à faire le point sur différentes facettes de votre vie. Bien qu’informatif, il vous posera plus de questions qu’il ne vous offrira de réponses. Mais une chose est certaine : la vie d’avant ne reviendra pas.
Ce n’est pas la fin de la pandémie. C’est le début de votre nouvelle vie. Et tout au long de la lecture de cet ouvrage, vous découvrirez des réflexions sur ce que vous en ferez. Malgré ce que vous avez traversé, vous avez réalisé que des pans de votre vie antérieure étaient toxiques mais que vous faisiez avec. C’est le temps de redresser la barre.
Pour vous accompagner, je vous offrirai des nouveaux textes mais également des morceaux tirés de mes autres livres. À quoi bon réinventer le monde et à quoi bon, surtout, vous demander de lire six livres alors que celui-ci pourra faire le travail ?
Votre cheminement est commencé. C’est le début de votre nouvelle vie.
Chapitre 1
Alors, c’est déjà lundi ?
Il n’y a pas de honte à préférer le bonheur.
— A LBERT C AMUS
B on, vous avez finalement reçu cet appel téléphonique. Le travail reprendra lundi prochain et vous êtes attendu. Vous avez mentionné votre joie mais, en reposant l’appareil, vous ne vous sentez pas si heureux que ça.
Théoriquement, vous devriez être aux anges. Après tout, c’est la fin d’un confinement. Vous allez revoir vos collègues. Vous allez enfin retrouver une certaine normalité. Mais qu’est-ce qui fait que vous n’êtes pas emballé ? Qu’est-ce qui fait que, pour vous, le retour au travail est une mauvaise nouvelle ? Qu’est-ce qui fait que vous ne vous sentez pas, finalement, soulagé ?
Se pourrait-il que votre ancien milieu de travail n’ait pas répondu à vos besoins ? Se pourrait-il que vous vous sentiez mieux depuis que vous ne voyez plus votre patron tous les jours ? Si vous le voulez bien, faisons le point sur votre emploi actuel. Ensuite, nous ferons la liste des options qui s’offrent à vous.
Pour ce faire, je vais vous offrir le modèle PERMA, un modèle déjà présenté dans mon livre Leadership et santé mentale 1 .
Le modèle PERMA
Qu’est-ce qui fait qu’un milieu de travail favorise la santé mentale et qu’un autre ne le fait pas ? Qu’est-ce qui fait que, dans un milieu de travail, les employés ont l’impression de grandir au lieu de s’étioler ? Bref, qu’est-ce qui fait que, jour après jour, les gens ont l’impression de vivre une bonne vie ?
Dans l’ouvrage Flourish 2 , paru en 2011, Martin Seligman a, lui aussi, tenté de répondre à cette question.
Selon cet ancien président de l’ American Psychological Association, cinq choses sont essentielles pour ressentir qu’on a une bonne vie et qu’on a le sentiment d’être chanceux quand arrive le temps de se coucher. Pour présenter son modèle, il a eu recours à l’acronyme PERMA, qui constituera la structure de ce livre.
Le premier élément (P) traite des Positive emotions (émotions positives). Sans un ratio minimum d’émotions positives,
l’être humain ne peut pas s’épanouir. Il se fane parce qu’il manque rapidement d’énergie. Qu’en était-il de votre milieu de travail avant la pandémie ? Ressentiez-vous au moins trois émotions positives pour chaque émotion négative ? C’est le seuil minimal pour se sentir bien.
Le deuxième élément (E) se

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