Manifeste de la vocation
144 pages
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Manifeste de la vocation , livre ebook

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Description




La vocation ou la voix intime qui nous conduit vers notre voie singulière sur Terre




Ce manifeste a pour souhait de convaincre chaque lecteur - jeunes s’interrogeant sur leur avenir ou adultes en quête de reconversion - qu’il a une raison d’être, une finalité sur Terre. Il entend lui révéler (manifestare) cette évidence trop souvent ignorée en dépoussiérant le mot longtemps attribué à la vocation religieuse quand elle est le propre de l’homme. La vocation est « un appel à... » répondre à « la » question existentielle : « Qu’es-tu venu faire de singulier sur cette Terre ? Quelle empreinte originale souhaites-tu y laisser ? Quelle contribution souhaites-tu apporter ? » Pour être « appelé à », encore faut-il être en état de recevoir cet appel, être en quelque sorte « branché », connecté, être à l’écoute, être en demande de sens.
Agissons de telle manière que chacune de nos créations soit un accomplissement de notre vocation et la preuve de notre singularité pour bâtir un monde meilleur. La vocation, enjeu personnel, est aussi un enjeu sociétal et universel.






Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 décembre 2021
Nombre de lectures 1
EAN13 9782381538860
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

ISBN : 9782381538860
 
L’œuvre présente sur le fichier que vous venez d’acquérir est protégée par le droit d’auteur. Toute copie ou utilisation autre que personnelle constituera une contrefaçon et sera susceptible d’entraîner des poursuites civiles et pénales.
 
 
Manifeste de la vocation
  Remerciements
L’auteur remercie toutes celles et ceux qui l’ont accompagné par leur lecture attentive, leurs conseils et encouragements : Serge Brière, Vincent Bouton, Pierre-Alain Boyer, Jérôme Grajezyk, Olivier Hausheer (Axosens), Franck Jaén, Mélanie Kohler, Patrick Mathieu (Patrick Mathieu Singularité), Charlotte Morel d’Arleux, Patrick de Saint Martin, Anne Thibaud, Alix Watin-Augouard, sans oublier son épouse, Catherine Decodts, qui a supporté ses sautes d'humeur et ses caprices d'auteur.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, du contenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur de certains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu’ils produisent à la demande et pour le compte d’un auteur ou d’un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité.
JEAN WATIN-AUGOUARD
Manifeste de la vocation

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
D’après Charlotte Morel d'Arleux
 
 
Sommaire
 
Les ondes de choc
Pourquoi parler de vocation aujourd’hui ?
La vocation, c’est quoi ?
La vocation, un mot, plusieurs sens
De notre voix à notre voie, une alchimie
Comment nommer la vocation ?
La vocation, une évidence trop souvent oubliée !
Une singularité propre à chacun, trop souvent niée
Un impératif catégorique
Ce que n’est pas la vocation
Les origines de la vocation
Un mystère…
… qui se dévoile au fil du temps
Les leviers de la vocation
Les perturbateurs de la vocation
Les preuves de la vocation
Signaux faibles, signaux forts
Et les jeunes ?
Connexion, vous avez dit connexion !
Trouver les bons mots
La question centrale
De l’emploi subi au métier choisi par vocation
Du faire humain à l’être humain : trois enjeux
Conclusion : de l’homo sapiens à l’homo vocatus
Bibliographie
 
 
 
 
 
 
 
«  Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse  », prévenait Albert Camus, dans son discours de Stockholm. Le 10 décembre 1957, il y recevait acleflors le prix Nobel de littérature. Et s’il revenait aux générations, d’hier, d’aujourd’hui et demain de préserver le monde ? L’humanité est « appelée », de génération en génération, à poursuivre, de manière singulière, la construction du monde pour le parfaire, chaque être humain y apportant sa part.
Ces temps actuels de radicalisation, d’hystérisation, de fragmentation, de la société, qui conduisent aussi bien aux communautarismes qu’au repli sur soi, se traduisent par une montée d’intolérance, de haine, de violence et de recherche de bouc émissaire. La vocation vient placer chacun là où il est appelé à être pour agir avec sa singularité et l’accomplir non seulement par et pour lui-même, mais aussi pour une finalité plus grande que son seul quant-à-soi, celle de faire grandir l’humanité en responsabilité et sagesse. Penser le monde de demain sans penser l’être humain, sa raison d’y être et d’en être, sa place et son rôle uniques ne sert de rien.
 
Œuvrons pour faire de la vocation de chaque être humain un enjeu primordial aussi bien personnel que sociétal et universel. La transformation attendue est accoucheuse de refondation sociétale et du lien social, loin, bien sûr de tout angélisme et « bonheurisme » 1 . Il en va du salut de l’humanité par une plus grande harmonie dans le monde.
Les ondes de choc On condamne à juste titre le gâchis alimentaire, mais quid du gâchis humain ? Gâchis de dons jamais révélés, de talents rarement exploités, de compétences utilisées à mauvais escient, d’expériences enrichissantes non vécues, de rêves enfouis. Bref, de vies humaines non accomplies quand nous ne trouvons pas notre raison d’être sur Terre. On vante les mérites du transhumanisme 2 , annonçant un homme nouveau, « post humain », bionique, « augmenté » par des implants placés dans son corps. L’à-venir aurait-il encore besoin de l’humain, tel que nous le connaissons aujourd’hui ? Dès 1930, Freud s’interrogeait sur la propension de l’homme à vouloir démultiplier ses capacités motrices et cognitives en écrivant : «  L’homme est devenu pour ainsi dire une sorte de dieu prothétique   vraiment grandiose quand il revêt tous ses organes adjuvants  » 3 . La seule et vraie augmentation de l’homme s’obtient par ce qu’il a de plus profond en lui, de singulier, d’unique et d’intime : sa vocation. On annonce que l’intelligence artificielle va modifier profondément, à terme, la structure des emplois et appeler de nouvelles compétences. Aussi bien l’heure n’est-elle plus aux emplois par défaut, subis, mais aux métiers choisis par vocation.  On parle de transition écologique, numérique, post-capitaliste, etc. Ajoutons la transition humaine par la vocation, transition entendue ici comme passage d’un état à un autre, celui d’une prise de conscience du caractère indispensable, inimitable de chaque être humain. On promeut les énergies nouvelles, renouvelables. La vocation est une source d’énergie inépuisable ! Découvrir sa vocation, c’est faire entrer l’énergie de la vie en soi. Accomplir sa vocation, c’est la faire sortir de soi pour servir le monde. La vocation est une arme de construction massive. On s’inquiète du réchauffement climatique. Quid de la glaciation des cœurs ? Quand on trouve sa vocation, on est enfin en phase avec soi-même, on réchauffe son cœur et celui des autres. La vocation a ceci de particulier qu’elle a le pouvoir, par sa finalité altruiste, de rayonner sur les autres, d’irradier la société tout entière…
L’objectif de ce manifeste est de « dépoussiérer » et de « laïciser » le mot vocation. De le rendre audible et compréhensible à toute personne aussi bien athée, agnostique ou croyante. Et, qu’après en avoir compris le sens et les enjeux, celle-ci fasse de la quête de sa vocation et son accomplissement l’œuvre de sa vie pour lui en donner le vrai sens.
Il est aussi une possible réponse à la question : qu’est-ce que le « vivre ensemble » ? La vocation est-elle primordiale au sens de cardinale, première, majeure, cruciale dans la construction, la consolidation et la pérennité de la démocratie ? Est-elle un rempart aux fondamentalismes religieux, aux communautarismes, au populisme 4 , à l’individualisme qui corrode les liens humains ? «  Vivre les uns avec les autres suppose de redonner à chacun confiance en lui-même, confiance en l’autre et confiance dans les cadres collectifs qui protègent et émancipent tout à la fois.  » 5
Enfin, il appelle une réflexion sur une politique publique d’éveil à la vocation. Celle-ci aurait-elle sa raison d’être, sa pertinence comme il existe une politique d’éducation nationale d’éveil à la conscience civique et une politique de santé publique, deux piliers essentiels constitutifs d’une nation forte, solidaire et pérenne ? Faut-il mettre la vocation à l’agenda politique ?
Pourquoi parler de vocation aujourd’hui ?
Le momentum est le moment où tout peut basculer. Quand le temps d’hier semble lent à disparaître et que celui de demain peine à naître. «  Le vieux monde se meurt, le Nouveau Monde tarde à apparaître, et dans ce clair-obscur surgissent les monstres 6  », prévenait Antonio Gramsci, durant les années 1920. La crise de la covid-19, monstre imprévisible, participe-t-elle de ce basculement ?
Les nombreux mois de confinement semblent avoir déclenché des prises de

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