Lumière : Faire rayonner le Temple du Coeur
100 pages
Français

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Description

Elles sont auteures, thérapeutes, conférencières, femmes d’affaires, coach PNL, enseignantes, yogis, moniale zen. Il est auteur et philosophe. Ils honorent, chacun à leur façon, la Lumière du Temple du Coeur.
Dix porteurs du flambeau de l’amour et de la liberté se relient et irradient, inspirés par la voie de Nelson Mandela lorsqu’il nous dit que « notre peur la plus profonde n’est pas d’être inaptes, notre peur la plus profonde est d’avoir un pouvoir extrêmement puissant. C’est notre propre lumière et non notre noirceur qui nous effraie le plus. Nous sommes tous conçus pour briller comme les enfants. Cette gloire n’est pas en quelques-uns, elle est en nous et si nous laissons notre lumière briller, nous donnons inconsciemment aux autres la permission que leurs lumières brillent. Si nous sommes libérés de notre propre peur, notre présence suffit alors à libérer les autres. »
Ces femmes solaires et cet homme lumineux, tous amoureux de la sagesse, prennent la plume et partagent avec vous leur vision, telles des sources de lumière vivante.
Réflexions, enseignements et pratiques font de cet ouvrage un guide de croissance personnelle et spirituelle accessible à tous. Un livre limpide et lumineux pour apprendre le métier de vivre.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 mars 2022
Nombre de lectures 6
EAN13 9782897932268
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Sous la direction de Catherine Agostini-Salembier

Marie-Josée Arel
Manon Breton
Imane Lahlou
Caroline Bergeron
Thomas DE Koninck
Marie-Ève Lécine
Line Bernier
Ariane Laberge
Nancy Marcoux
Lumière
Faire rayonner le Temple du Cœur
Conception de la couverture et illustration : Christian Campana – christiancampana.com Mise en pages : Marquis Interscript
Tous droits réservés :
©2022 Béliveau éditeur
Dépôt légal : 1 er trimestre 2022
Bibliothèque et Archives nationales du Québec Bibliothèque et Archives Canada
ISBN : 978-2-89793-225-1
Epub : 978-2-89793-226-8

567, rue Bienville
Boucherville (Québec) J4B 2Z5
Téléphone : 450-679-1933

www.beliveauediteur.com
admin@beliveauediteur.com
Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres – Gestion SODEC – www.sodec.gouv.qc.ca
Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du Canada.
Reproduire une partie quelconque de ce livre sans l’autorisation de la maison d’édition est illégal. Toute reproduction, utilisation d’un extrait du Epub ou du PDF, par quelque procédé que ce soit autre qu’autorisé par l’éditeur sera considérée illégale et une violation du copyright passible de poursuites pénales ou civiles. Tous droits de traduction et d’adaptation réservés.
« Plus claire la lumière, plus sombre l’obscurité… Il est impossible d’apprécier correctement la lumière sans connaître les ténèbres. »
J ean -P aul S artre
Permets que je chemine dans la beauté
Ô Grand Esprit ,
dont j’entends la voix dans les vents
et dont le souffle donne vie au monde entier ,
écoute-moi.
Je suis petit et faible.
J’ai besoin de ta force et ta sagesse.
Permets que je chemine dans la beauté
et que mes yeux restent fixés sur les feux rouges
et pourpres du soleil couchant.
Donne à mes mains le respect des choses que tu as créées
et à mes oreilles une plus grande sensibilité au son de ta voix.
Donne-moi la sagesse ,
afin que je puisse comprendre les choses
que tu as enseignées à mon peuple.
Permets que j’apprenne les leçons que tu as cachées
dans chaque feuille et chaque pierre.
J’aspire à être fort, non pour surpasser mon frère ou ma sœur ,
mais pour lutter contre mon pire ennemi, moi-même.
Permets que je sois toujours prêt à venir à toi
avec les mains propres et l’œil clair ,
de manière qu’au moment où ma vie déclinera
comme le soleil au couchant ,
mon esprit puisse venir à toi sans aucune honte.
Grand Esprit d’amour ,
viens à moi avec la puissance du nord.
Donne-moi le courage d’affronter les vents froids
de la vie lorsqu’ils s’abattent sur moi. […]
Esprit qui te lève à l’est ,
viens à moi avec la puissance du soleil levant.
Permets que la lumière soit dans mes paroles ,
permets que la lumière soit sur la voie que j’ai empruntée. […]
Grand Esprit de la création ,
envoie-moi la chaleur apaisante des vents du sud.
Réconforte-moi et caresse-moi
lorsque je suis las et glacé.
Étreins-moi comme tes douces brises
étreignent les feuilles sur les arbres. […]
Grand Esprit qui donne la vie ,
je me tiens face à l’ouest ,
dans la direction du soleil couchant.
Permets que je me rappelle chaque jour
qu’un moment viendra où mon soleil se couchera.


Eknath Easwaran, Les grands textes spirituels du monde entier , Fides, 1997, p. 175-178.
Prologue


Éros et Thanatos
Catherine Agostini-Salembier
Très cher lecteur,
Si vous avez cet ouvrage en main, et que le titre résonne au plus profond de vous, c’est que probablement vous souhaitez parcourir ce long chemin vers la Lumière et que vous répondez à l’Appel, comme nous y avons répondu.
À travers ces pages, les différents auteurs vont vous prendre par la main et le cœur pour vous mener sur la Voie sacrée.
Dans ma vie, je crois pouvoir dire que la lecture m’a sauvée. Grâce à elle, j’ai découvert un univers riche de sens et d’inspirations. Souvent, je tente de me hisser sur les épaules de ces géants, qu’ils soient issus de la mythologie, de la philosophie ou de la sagesse d’ici et d’ailleurs.
Carl Gustav Jung nous confie que « les crises, les bouleversements et la maladie ne surgissent pas par hasard. Ils nous servent d’indicateurs pour rectifier une trajectoire, explorer de nouvelles orientations, expérimenter un autre chemin de vie ». Ainsi, au cœur de la crise actuelle que nous traversons, il serait possible de trouver une opportunité de repenser notre façon d’être au monde.
De tout temps, l’humanité vit l’alternance de forces créatrices de vie et de forces régressives de mort ; il s’agit du combat d’Éros contre Thanatos, deux pulsions qui coexistent en nous.
Revenons à la source. Dans la mythologie grecque, Thanatos et Éros s’affrontent.
Thanatos est la personnification de la Mort. Selon la Théogonie du poète grec Hésiode, il est le fils de Nyx (la Nuit), épouse d’Érèbe (les Ténèbres), il est le frère jumeau d’Hypnos (le Sommeil). On compte également parmi les adelphes de Thanatos d’autres personnifications telles que Géras (la Vieillesse), Oizys (la Détresse), Moros (le Sort), Apaté (la Tromperie), Momos (la Moquerie), Éris (la Discorde), Némésis (la Vengeance), ainsi que le nocher des Enfers, Charon.
Dans le récit, le personnage de Thanatos est ainsi introduit : « Car c’est là qu’habitent les enfants de l’obscure Nyx, Hypnos et Thanatos, Dieux terribles. Et jamais le brillant Hélios ne les éclaire de ses rayons, sur la terre et sur le large dos de la mer, tranquille, il se promène, doux aux hommes ; mais le cœur et l’âme de l’autre est d’airain dans sa poitrine, et il ne lâche point le premier qu’il a saisi parmi les hommes ; et il est odieux aux Immortels eux-mêmes. »
Thanatos est ainsi présenté comme sans merci et sans discernement, haineux et haï des mortels et même des dieux, tandis qu’Éros est le dieu primordial de l’Amour et de la puissance créatrice. Il naît de l’œuf cosmique issu de l’union de l’Éther et du Chaos. Il est beau, immortel, « dompte l’intelligence et la sagesse ».
Dans Le Banquet de Platon (427-348 av. J.-C.), Éros est présenté différemment en fonction des personnages du dialogue. Pour Phèdre, Éros est « celui qui fait le plus de bien aux hommes », « il inspire de l’audace », « est le plus ancien, le plus auguste, et le plus capable de rendre l’homme vertueux et heureux durant sa vie et après sa mort ».
Je crois pouvoir dire à l’instar de la poétesse grecque Sapphô qu’« Éros a ébranlé mon âme comme le vent dans la montagne quand il s’abat sur les chênes ».
Plus subtilement, la vie aurait-elle deux versants ? Une nature poétique et une plus prosaïque ? Je souhaite, instant après instant, développer la noblesse de la qualité poétique de la vie, celle qui se fait douceur, tendresse, communion, en opposition à la prose de la vie, celle qui est davantage subsistance et survie.
J’ai en effet, il y a fort longtemps, découvert un principe vrai et fécond qui a pour nom poésie, me révélant que la théorie de la poésie devient théorie de l’activité créatrice élémentaire et universelle, qui alimente la vie, l’esprit poétique n’étant alors rien de moins que le moteur du monde. Peut-on penser avec Percy Bysshe Shelley, aux dernières lignes de sa Défense de la poésie , que « les poètes sont les législateurs non reconnus du monde » ?
Moniale zen dans la tradition Sôtô, j’épouse le dieu de l’Amour, de la Grande Compassion et de la Grande Douceur, accompagné d’Hélios, le dieu du Soleil au pouvoir de création. Couronné d’une auréole solaire rayonnante, il chevauche un char doré à travers le ciel chaque jour autour d’Océan et redescend chaque nuit. Je poursuis également Héméra, incarnant la Lumière terrestre et personnifiant donc le Jour, sœur d’Éther, symbole de la Lumière céleste. Je jette mon dévolu sur Apollon, dieu de l’harmonie, de la poésie et de la Lumière. À travers ces symboles, et tant d’autres, assisté des mythes, des légendes, et des troubadours de ce monde, j’opte pour la poésie de la vie. La poésie n’est-elle pas une respiration de l’âme ? Elle met de la couleur sur l’encre noire, c’est une lettre d’amour adressée au monde.
C’est durant ma retraite extatique de trois semaines, sans écran et sans wifi, en cette longue nuit, et au cœur de cette solitude habitée, qu’un rayon de lune transperça le jardin givré dessiné sur la vitre de la petite cellule monastique dans laquelle je me recueillais. Dans le silence, l’âme du vitrail, lampe de sagesse, m’a murmuré la puissance du mot « Lumière ». Un doux murmure de plus en plus audible et de plus en plus puissant, en réponse au chaos que nous vivons. Cette prise de conscience transformant le voile qui recouvre la lumière en miroir m’anima profondément, mobilisa mes forces, invitant les mots et les visions à s’entrelacer. L’Appel de la Lumière se faisait pressant.
Et puis nourrie par La légende amérindienne du colibri , racontée par Pierre Rabhi, le besoin de faire ma part, celle du colibri a émergé.
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient, impuissants, le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »
Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »
Éveilleuse de conscience face à la flambée actuelle de la situation, je sens un Appel inondé de Lumière, une exhortation au rassemblement, afin de bâtir un pont.
Étant une auteure, comme une évidence, le ralliement se ferait à travers un manuscrit. L’écriture est une nomade qui s’est établie au creux de mes carnets, il y a fort longtemps, et à l’instar de Christian Bobin, « j’écris seulement si quelque chose me coule du cœur jusqu’aux mains ».
Porteuse de projets, j’ai réuni ainsi, tel un cercle de parole, des êtres de Lumière afin de faire rayonner des pensées partant

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